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Je suis arrivé au bout de ma lecture de Bankgreen : cela n'a pas été facile mais parvenu à la fin, quel étrange sentiment de plénitude et de mélancolie m'étreint !Un roman dense, une fantasy si personnelle, âpre où les "héros" sont tout autant des races que des personnes, où l'auteur masque à dessin le pourquoi des évènements qui se produisent sous nos yeux sur des millénaires, rendant la sentance partagée par tous les peuples "Sur Bankgreen tout a une raison" énigmatique, que l'on croit au départ être une affirmation et qui se colore de différentes significations suivant qui la prononce, phrase au final creuse comme un écho au vide auquel elle répond et que tout à chacun tente de combler : quel est le sens de la vie ?Si le roman questionne également la mort, c'est bien au final le sens du monde qui est le coeur de l'oeuvre.Et c'est en fin de roman que le lecteur aura une entière vue d'ensemble : grandiose, comme après l'ascension d'une montagne on découvre le souffle court l'amplitude du paysage. Un prix elbakin haut la main mérité et j'espère bien que d'autres suivront.Car sur Terre tout a une raison ?Bankgreen, de la fantasy métaphysique...... que je rêve de voir adapté au cinéma (Enki Bilal si tu m'entends) : les images et sons que nous envoie Bankgreen dans le cerveau sont d'une telle poésie.

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Je reprends ce que je disais ailleurs :
L’Éclaireur de Thierry Di Rollo, dans Bifrost 65 : c'est fort, frappant, glaçant. De quoi replonger dans l'univers de Bankgreen dès les premières lignes. Et soulever de nombreuses questions en attendant la suite.
Et une adaptation par Bilal, bien vu.

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ça fait plaisir de lire une histoire comme celle de Bankgreen ! :)La relation entre Mordred et Niobo est fascinante, et tout le long de la deuxième partie, je me suis demandée
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Le personnage de Silmar est intriguant, et sa perception de la mort, en opposition avec celles des autres personnages, donne du relief pour le lecteur sur ce questionnement... après je ne suis pas une littéraire, mais j'ai adoré le style de l'auteur, chaque partie a sa propre structure, chaque chapitre également, et toujours une phrase
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bref j'ai trouvé ça excellent ! je vais attendre un peu puis le relire, je suis sure qu'en connaissant la fin, la lecture doit en être modifiée, et permet de découvrir le texte sous un angle complétement différent.du coup je viens de commander le bifrost avec la nouvelle, et j'attend de pied ferme la suite !et Merci à Elbakin qui m'a fait découvrir ce livre avec le prix !! :)

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Je préférai la couverture de Bankgreen :)Il faudrait vraiment que je réessaye car la première fois je n'avais pas réussi a accrocher tout en sentant que je passais à côté de quelquechose ;)

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J'ai fini Bankgreen. J'ai pas du tout accroché et, à la fin, je n'ai pu m'empêcher de penser tout ça pour en arriver là...je ne nie pas la qualité littéraire du roman ou de son questionnement métaphysique, mais, franchement, j l'ai trouvé bien long. Sans parler des personnage/peuples qui n'apportent rien à l'histoire ou ne sont qu'à peine développés (
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). J'eus encore préféré lire 150 pages de plus et au moins avoir droit à des personnage construits et pas ébauchés en attente d'une suite...Si, sur Bankgreen, tout a une raison, la perspective d'une suite me laisse perplexe et de marbre.Dommage, j'en attendais plus.EDIT:Je rejoins ce que a dit Nigelle de Damas, l'univers de Bankgreen est parfaitement adapté pour des nouvelles. Je pense d'ailleurs que si Bankgreen avait été un recueil de nouvelles, à la manière du "chronique du vieux royaume" ou, dans une moindre mesure de Wastburg, j'aurais définitivement plus croché à l'ensemble.Je lirai d'ailleurs avec plaisir la nouvelle censée annoncer la suite.

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Gillossen a écrit :On me dit dans l'oreillette qu'à l'occasion de la parution de sa suite, Bankgreen ressortira avec un joli bandeau... :sifflote:
peut-être que je vais l'acheter alors ;) ...

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J'ai beaucoup aimé BankgreenOn suit avec grand intérêt les pérégrinations du charismatique Mordred sur Bankgreen, qui nous est narré avec brio et nous permet de nous immerger dans cet univers , on se demande à de nombreuses reprises : pourquoi ? et si Bankgreen tout a une raison, il faut malgré tout aller jusqu'à la dernière page pour en apprécier les précédentes dans leur entièreté. Et derrière un monde incroyablement cohérent, on s'interroge sur de nombreuses questions, la mort, la vie étant souvent citées mais personnellement j'y ai beaucoup vu une réflexion sur la guerre, ses raisons, ses finalités, son sens (ou son absence de tout cela). C'est en tout cas ce qui m'a le plus marqué (mais ça dépend du point de vue j'imagine).J'ai beaucoup lu sur le non-attachement aux personnages, ce que je comprend, mais si l'on ne s'y attache pas, on s'y intéresse, on aimerait les comprendre et on dévore le récit alors pour en savoir plus et essayer de voir où leurs interrogations vont les mener.Et pour finir mention spéciale
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que j'ai trouvé poignante et tellement bien vue ! Bref, comme le dit M. Di Rollo sur son blog : "c'est pour moi", et pour vous aussi je l'espère !