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http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://www.fant-asie.com/wp-content/uploads/2012/02/Rising-Stars-Acte-1.jpg&sa=X&ei=2zZzT8CVKeyY0QXjvakJ&ved=0CAsQ8wc&usg=AFQjCNH1uFar_Ks5advUNlHB0D6zooSg8g
"Ceci est le récit De ce qui s'est passéDe ce qui nous est arrivéMais aussi de ceux que nous avons connusQue nous avons aimés, et combattus.Ceci est le récit de ce qui fut bien pour nous...Mais aussi de ce qui s'est mal terminé.Ceci est le récit de la terreurDe la beautéDe la mortQui est survenue au milieu de tout cela.Nous étions les premiers de la sorte.Et quand le dernier d'entre nous sera parti,Ceux de notre genre auront disparu à jamais.Parce qu'il existe un secret derrière notre naissance,Et un évènement tel que celui-ci ne se produit,Qu'une seule fois."Nous sommes en 1969 lorsque s'écrase une boule de feu sur une petite ville américaine. Cette nuit-là, 113 enfants sont conçus. Ces enfants seront bientôt connus sous le nom de Spéciaux, car le monde va vite découvrir que leurs pouvoirs font d'eux des êtres uniques. La Force qui les habite fera d'eux des Etoiles montantes de la civilisation.De 1999 à 2003, Joe Straczynski imagine une série avec une multitudes de personnes possédant des pouvoirs aussi divers que inégaux, qui vont changer la face du monde au fur et à mesure qu'ils découvrent leurs capacités.En 2006, Tim Kring nous présente Heroes, avec sa multitude de héros ordinaires et variés. Une série télévisée qui connaît un succès foudroyant avant de s'enfoncer dans la mièvrerie, la paresse et la sous-exploitation.Savez-vous pourtant que Kring n'est qu'un vil copieur et que le véritable génie reste Straczynski, l'auteur de Babylon 5 ? Non, alors écoutez bien.Delcourt va enfin publier la totalité de Rising Stars (soit 3 actes, donc 3 volumes avec les hors-série inclus), et voici donc le premier acte, fort de 241 pages.On y retrouve de multiples destins, en commençant par les enfants Spéciaux, et leur traitement par les autorités. Straczynski nous parle immédiatement delà dichotomie Liberté/Sécurité confronté cette fois à l'enfance. Ils tissent instantanément de multiples vies qu'il déroule devant nous avec une maestria rare et fulgurante. On y retrouve pêle-mêle un homme indestructible abandonné et désespérément seul, un autre qui peut voler mais qu'à une certaine auteur, un autre qui rêve d’être un héros mais qui ne peut que se balader dans les rêves des autres ou encore une femme à la double personnalité héroïque qui l'a protégé depuis son enfance... Tendus tout le long du récit, ces portraits souvent émouvants, parfois terribles, toujours justes d'enfants puis d'hommes et de femmes qui n'aspirent souvent qu'à une vie ordinaire; constituent la toile de fond de l'enquête sur l'assassinat de plusieurs Spéciaux par le Poète. Mystérieux individus chargé d'écrire l'histoire de ses semblables, Poète s'avère non seulement ultra charismatique mais aussi simplement touchant et formidable. Entre deux, Straczynski n'en finit pas de critiquer le gouvernement et son traitement vis-à-vis de certains individus s'ils menacent la sécurité nationale, et quand bien même beaucoup d'entre eux n'ont que des pouvoirs mineurs. On retrouve toute la cruauté et l'injustice d'être parqué pour un don ou pour un trait de naissance. Puis vient l'escalade et la chasse, Straczynski fait passer son récit du policier à la guerre ouverte, la révolte et à un puissant cri de liberté. Jusqu'à la fin de l'acte I, convenu mais splendidement éxécuté, Rising Stars éblouit. En égratignant l'êxtremisme religieux, le besoin maladif sécuritaire des américains et s'inscrivant constamment pour la défense de "l'Autre", le récit n'oublie jamais de jouer dans les niveaux de gris, de prendre à contrepied les conventions - le méchant docteur à la tête du projet, vraiment méchant ? - et on a évidemment envie de poser Rising Stars entre Watchmen et Transmetropolitan. Car cet acte I est un chef d'oeuvre avec un dessin parfois inégal mais souvent magnifique mais surtout un scénario impérial. En y rajoutant les histoires bonus, on ne fait qu'ajouter à la valeur de Rising Stars avec des récits drôles (Le clown) ou poignant (le jeune qui voulait être spécial) et nous voici orphelins à la fin du premier tome, jusqu'à la suite cet Automne.Alors oui, vous devez lire ce comics de super-héros, plus humains que la plupart et dont l'humanité traverse comme une étoile filante un récit palpitant et colossal. Voici tout ce qu'aurait du être Heroes et bien plus. Jetez-vous dessus !

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Rising Star : Rhaa lovely ! :amoureux:Ah transmission de pensée : je me suis fait grillé par Littlefinger pour présenter cette étoile filante palpitante et colossale !Rising Stars fait partie du Top 5 des séries de super héros et Heroes souffre cruellement de la comparaison avec ce titre...Enorme, splendide, émouvant, éprouvant : les superlatifs manquent ! Une saga unique à ne manquer sous aucun prétexte !!! :starwars:

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Je suis au boulot. J'ouvre Elbakin.net. Je regarde les nouveaux messages du forum, et je commence toujours par le bas (science fiction, je garde "De la Fantasy" pour la fin :p ). Je tombe sur un nouveau topic "Rising Stars".Je lis les 2 messages.Je sors mon papier dans ma poche de derrière, papier où je note toutes les lectures qui me font envie. Je note Rising Stars. En haut de la feuille. En gros.Ce soir, j'irais faire un tour sur Amazon.frEt ce soir je vais encore craqué des tunes.Merci les gars !

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Je lis cette présentationJe lis la présentation de Midnight Nationje vais sur Amazon juste pour voir...Je vois le compendium de Rising Stars disponible mais en anglaisJe me dis que je comprends l'anglais et que ça fait 1280 pages...Je regarde ma palJe me dis que j'ai déjà trop de retard dans mes lectures.Je commande les deux.C'est mon deuxième achat de fantasy/sf sur amazon en moins d'une heureC'est une très mauvaise journée pour ma carte visa...Merci pour ta présentation littlefinger, je me réjouis de découvrir l'oeuvre de cet auteur :D

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La réédition chez Delcourt est assez bien faite avec ses 250 pages, les couvertures et les numéros bis.Il va falloir que je relise tout pour en parler ultérieurement plus longuement, mais je me souviens que l'auteur a pris un malin plaisir à régler ses comptes avec les networks US avec les "évènements" d'Atlanta (Maas Critique = ange vengeur de JMS ?).Ceci étant dit, nous rappelons que trop fréquenter elbakin.net nuit gravement à la santé du porte-monnaie / de la carte bleue ! :D

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Reçu l'intégrale de Rising Stars hier matin, je viens de le terminer.Je crois que littlefinger a parfaitement résumé l'oeuvre de Joe Straczynski
Littlefinger a écrit :Alors oui, vous devez lire ce comics de super-héros, plus humains que la plupart et dont l'humanité traverse comme une étoile filante un récit palpitant et colossal. Voici tout ce qu'aurait du être Heroes et bien plus.
Une magnifique découverte. Le meilleur comic que j'aie lu avec watchmen, et, assurément, celui que j'ai trouvé le plus émouvant. La fin est tout simplement grandiose et l'une des meilleures fins de s-f que j'aie vu ou lu.Par contre, bien que non dénuées d'intérêt j'ai trouvé les trois nouvelles Bright, Voices of the dead et Untouchable inégales et clairement un cran en deçà de Rising Stars.Enfin, j'ai une remarque concernant l'intégrale anglaise:
Très bel objet ayant l'énorme avantage de regrouper toute l'oeuvre de Joe Straczynski, cette intégrale a tout de même un gros bémol: sa reliure . La couverture se détache déjà a près une lecture. un peu comme certains livres de la collection ailleurs et demain. La colle reliant la couverture aux pages se détache et se fissure rapidement. Or, devoir utiliser un pistolet à colle dès le premier jour, c'est un peu ennuyeux quand même.

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Attention, j'ai dis que les nouvelles rajoutaient de la valeur, pas qu'elles étaient meilleures. J'ai adoré celle du jeune qui voulait être un héros par exemple mais les autres sont bien en-dessous.Sinon, attention, je n'ai lu que le premier acte en Français, pas davantage (le second tome c'est pour l'automne en France) donc je ne sais pas pour le reste (vu que tu as lu le Compendium).Mais je dévore tellement de comics que je peux attendre pour une fois.Ça me rappelle que je dois encore poster ma critique de The Goon et Pride of Baghdad...

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Sylvaner a écrit :Midnight Nation est une des meilleures mini-séries de l'époque, décalée, soignée, sans effondrement de la qualité vers la fin (contrairement à Rising Stars par exemple).
Comme Duarcan je suis curieux d'avis plus détaillé sur la question.Est-ce une baisse de qualité sur le fond, la forme ou les 2 à la fois ?Comme je l'avais signalé le faible nombre d'épisode et le fait quel le même dessinateur en ait signé tous les numéros jouaient bien sûr en faveur de Midnight Nation.

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Ouh là... pas eu le temps de repasser ici depuis presque un mois, et du coup je n'avais pas vu que j'étais attendu...Pour Rising Stars, la série - que j'ai lu entièrement en version "périodique" est cohérente avec un début et une fin. Sauf que le dessin change, et pas en mieux... et surtout, l'inévitable grobilisme (inhérent aux règles même de l'histoire) fait perdre une grosse partie de l'intérêt vers le milieu de l'histoire. J'adorais les premiers épisodes, avec l'évocation de ces "supers" (je ne sais plus quel est le terme) qui n'ont pas touché le gros lot et qui ne trouvent rien à faire de leur talent... par oppositions aux héros archétypaux, le sponsorisé, le flic et le prêtre. Par contre, je trouvais depuis le début que le poète était un bien piètre personnage principal - tant pour la définition de son pouvoir, assez vague somme toute, que pour son côté "joker" (pas le vilain de Batman, la carte à jouer...).La fin ? oui, pas mal... mais beaucoup de péripéties intermédiaires m'ont finalement plutôt ennuyé.

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@ SylvanerEffectivement c'est dommage que la qualité des dessins aillent descrendo avec l'avancée de la série...J'ai trouvé que le grosbillisme était particulièrement bien géré car inhérent et cohérent avec l'histoire.Par contre le climax arrive finalement assez vite et après c'est le dilemme des scénarii qui font évoluer en profondeur univers et personnages : on ne retrouve pas forcément ce qui nous a plu au début de l'histoire (sentiment que j'avais eu avec Macross).Achtung gros spoiler
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la tension retombe très largement et on a une fausse impression de péripéties intermédiaires en attendant le final, mais en fait cela me semblait nécessaire pour qu'il prenne tout son sens avec par exemple l'histoire
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http://img.bd-sanctuary.com/cs/big/rising-stars-comics-volume-2-integrale-24061.jpg
"C'est pour ça que chacun d'entre nous devient plus fort quand l'un des nôtres meurt. Ce travail deviendra plus dur à mesure que nous serons moins nombreux à l'accomplir. Ce travail est toujours là, attendant d'être fait. Nous avons le pouvoir. Nous avons le devoir. Nous devons le faire, tant que c'est encore possible.Changer le monde.Nous nous affranchissons des règles. Nous allons de l'avant. Nous ne retournons jamais en arrière, quelqu'un soit le coût. Et nous changeons le monde."SelahOui à vous tous, Selah*Devant vous, Rising Stars, Acte II de J. Michaël Straczynski que je ne présente plus. Scénariste de légende, le bonhomme a déjà livré plusieurs joyaux avec Superman Earth One, avec le superbe The Twelve ou l'intriguant Midnight Nation. Pourtant, son chef d'oeuvre, définitif, c'est une série publiée chez Image Comics et rééditée par les éditions Delcourt à l'heure actuelle. Une série qui parle de gens nés avec des pouvoirs extraordinaires, ils sont un peu plus de cent et ont vécu toutes leurs vies sous le poids de leurs pouvoirs. Le premier volume nous emmenait parmi ces enfants trop tôt devenus adultes, parmi ces êtres hors du commun dont le destin a pris bien des détours. Emouvant, poignant, fort, terrible, autant d'adjectifs pour qualifié le premier acte de Rising Stars. Une histoire sur la différence, sur l'acceptation et en fait sur l'humain. On avait laissé ces surhommes en proie à un cataclysme : l'intervention de l'armée et de quelques supers pour les mettre sous contrôle. C'est alors qu'ils ont réalisé, alors que les leurs tombaient face aux premières salves, que chaque mort les renforçait, les faisait plus puissant qu'ils ne l'étaient. En énergie, Rien ne se perds, tout se transforme...Ce second acte s'ouvre sur un journal, dix ans après ces évènements. La face de la planète en a été changé. Tout puissant, véritables dieux parmi les hommes, les Spéciaux ont tous choisis leur chemin. Quelques-un se sont rangés du côté de la justice, la plupart se sont contentés de bâtir leur monde à l'écart des hommes et d'autres encore...ont mal tourné. C'est le cas de Stéphanie Maas, alias Maas Critique, qui a littéralement pris la ville de Chicago pour elle et en a fait un enfer sur Terre. Lorsque les autorités proposent l'amnistie aux Spéciaux qui iront libérés Chicago, les étoiles filantes de l'humanité s'engagent dans une bataille cataclysmique qui verront beaucoup des leurs tomber. Mais qui changera aussi définitivement le futur de tous.Que dire de ce second acte ? D'abord qu'il est un peu moins long que le premier et que le dessin s'avère moins percutant (malheureusement), ensuite qu'il est bien plus axé action. La bataille de Chicago impressionne à plus d'un titre. Mais surtout que Straczynski ne perd rien, rien du tout ! Au contraire. Il axe toujours ses réflexions autour des individualités de ses "Spéciaux". Il fait d'habiles flash-backs dans leur enfance, dresse des portraits proche de nous en quelques pages, et comme d'habitude, il dépeint des êtres super-héroïques tellement, mais tellement humains qu'on ne peut s'empêcher de se sentir proche d'eux. Même les "méchants" ont leurs raisons, leurs stigmates, leurs failles. Au fil des pages, Straczynski compte les pertes, chacune est un vrai crève-coeur pour le lecteur. Vraiment. C'est là la marque d'un immense auteur, arriver à nous filer une boule dans la gorge à chaque perte, ça n'est pas donner à tout le monde.En distillant ses révélations et en posant de nouvelles pistes pour l'acte III, le scénariste fait preuve d'un talent consommé pour tenir son lectorat en haleine. Mais mieux, la bataille de Chicago ne se résume pas à du bourrinage, très loin de là. Entre l'émotion et l'enchaînement des évènements, Straczynski pense à la suite, pense à l'après. Et il donne un but à ses Spéciaux, des hérauts et un meneur. Il nous fait pleurer avec la relation entretenu entre Le Poète et le vieux docteur. Il se risque même à faire l'impensable, tenter de résoudre le conflit israëlo-palestinien. Et pas si naïvement qu'on peut le penser. Ses dialogues ainsi que les nombreux monologues intérieurs font mouche, ils restent splendides et nous agrippent si forts qu'ils ne nous quittent plus. Il en profite pour sévèrement étriller les autorités humaines, leur incompétence et finalement les chiens enragés qui nous gouvernent. Le dernier chapitre, entre sacrifice et miracle achève de prouver que Straczynski a encore plus d'un as à jouer.Que vous dire de plus ? Vous avez raté Transmetropolitan ? Vous n'avez pas lu Watchmen ou V pour Vendetta ? Alors franchement, ne passez pas à côté de cette lecture, vous rateriez encore un des plus grands chef-d'oeuvre qui soit.Des étoiles filantes.Un vrai miracle.Mot hébreu signifiant "Arrête-toi et contemple!"