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J'aime bien la mention "livre univers" et "encyclopédie".Visiblement l'objet ne s'adressera pas qu'aux rôlistes, mais permettra de combler les zones d'ombres laissées par Mathieu Gaborit.Les cités-dragons, les Chimères, les Basiliks et les rêveurs télékinésistes, les pégasins avec leurs montures ailées et leurs armures de soie, les Aspics fouisseuses... Autant d'images évocatrices peu ou prou oubliées par l'auteur dans la fuite en avant de son héros.(toujours pas donné mon avis détaillé sur la trilogie, mais promis cela viendra prochainement)

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Le contenu a l'air très intéressant. Les éditions Sans Détours font toujours un travail de qualité.Par contre la couverture est un peu trop violente à mon gout. Même si elle représente bien la transcendance et toute sa violence, j'aurais aimé y voir la richesse de cet univers dark fantasy avec les créatures mythiques, de la magie, des féals ...Au moins, elle pose les bases d'une ambiance sombre.J'ai hâte de voir comment l'équipe SD s'est appropriée le M'OndeÇa me donne presque envie de relire la trilogie (peut être après avoir clairsemé ma pile de nouveautés qui fait déjà 2 m ...)

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Je suis d'accord pour la couverture, elle ne me plait vraiment pas :/Par contre en effet le contenu a l'air passionnant, j'avais déjà beaucoup apprécié le monde créé dans cette trilogie, et ça va être très agréable d'en apprendre encore plus :)

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Autant j'ai adoré les Chroniques des Crepusculaires, les Féals m'a laissé de marbre, je dois l'avouer. L'ensemble est très cliché, Januel est un héros inssuportable qui passe en deux pages du moine niais au chef de guerre que tout le monde écoute, les enjeux ne sont pas assez "pressants"...C'est bien écrit , ça je ne l'enlève pas à Matthieu Gaborti qui est surement LA valeur sure de la fantasy Frenchy mais ce cycle m'a bien découragé sur le coup...

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Cela fait un bout de temps que je voulais en parler, mais comme cela faisait loin, j’ai tout relu avant de poster sur ce topic.J’appréhendais fortement cette relecture, car c’est Colin, Gaborit et Gemmell qui m’ont ramené sur les terres de la fantasy.Finalement cela se lit bien et vite : je n’en ai que mieux apprécié les aspects positifs, et mieux subi et regretté les faiblesses…Mathieu Gaborit aime la fantasy, cela se voit, il a des affinités avec ce genre, cela se sent. ;)Commençons par un monde découpé en royaumes dédiés aux créatures mythologiques :- Chimérie et Empire de Grif lorgnent vers les fondamentaux du médiéval-fantastique - les provinces licornes qui fleurent bon les senteurs du désert des mille et une nuits- les cités taraséennes nomades construites sur des monstres marins- la Basilice, royaume sylvestre dirigé par les druides noirs- la Caladre, royaume septentrional dirigé par les moines blancsEt ajoutons les contrées pégasines, les rivages aspic, le royaume dragéen… et la Charogne !Bref un univers qui rappelle aux bons souvenirs de la saga Heroes of Might & Magic ! C’est cool ! :)
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Attention, c’est un univers de fantasy âpre et violent, sombre et désespéré ! Héros torturés, amours tourmentées, des puissants qui voient leurs ambitions s’effondrer, des manants qui voient leurs espoirs s’écrouler, guerriers désespérés, magos psychos… Mathieu Gaborit nous livre un drame eschatologique en 3 actes bourrés de trucs vintage (genre les concubines impériales en tenues diaphanes qui tiennent en laisses de cuir noir des lions de guerre albinos) et de quelques objets grosbill qui incontestablement nous renvoie à l’intournable Michael Moorcock.Sur la forme, l’auteur a toujours été un bon conteur :le style est fluide et agréable à lire, sachant distiller des ambiances lourdes et pesantes tout en faisant en sorte que cela s’enchaîne vite et qu’on n’ait pas le moins du monde le temps de s’ennuyer. Je trouve que Mathieu Gaborit, à de nombreux titres, boxe dans une catégorie proche de celle de Pierre Pevel mais attention aux scènes d’action souvent très violentes voire même parfois assez gore.Ces passages courts et efficaces m’ont rappelé aux bons souvenirs de R.E. Howard.
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Que pouvions nous demander de plus disait océtif ? de la consistance mon cher, de la consistance…Car là ou souvent on tient lecteur avec des longueurs inutiles, ici on souffre de précipitations inutiles.Du coup, on l’impression de traverser des paysages magnifiques en TGV. :(Car des défauts récurrents et persistants chez l’auteur viennent gâcher ses œuvres.Une bonne œuvre de fantasy c’est une bonne synergie entre un récit et un univers.L’ensemble souffre de nombreuses précipitations donc d’inaboutissement avec le syndrome « maintenant que j’ai un univers, il me faut trouver l’histoire qui va avec et le plus vite sera la mieux ». Du coup c’est très inégal dans la narration et l’immersion avec un rythme qui souffre d’accélérations artificielle destinés à écourter le cycle (ainsi la présentation de la Charogne en début de tome 2 est juste excellente alors que les 2 chapitres suivants qui permettent de faire le lien avec le tome 1 sonnent vraiment faux).Tome 1 : où comment saboter une bonne mise en place
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Tome 2 : où comment foutre en l’air un suspens du tonnerre
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Bref j’ai l’impression qu’on avait tous les ingrédients pour avoir un truc qui déchire grave… ... Mais que la sauce n’a pas vraiment prise faute de talent, de travail ou d’ambition.- encore une fois une profusion de très bonnes idées imaginatives trop peu ou très mal exploitées…- encore une fois une foule de personnages secondaires intéressants qui traversent le récit parfois comme des étoiles filantes…
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- encore une fois des ellipses gênantes voire frustrantes qui nuisent à la narration…- encore une fin qui sort des sentiers battus, mais bâclée car trop vite expédiée…@ Duarcan, led, Malta...peut-être que le jdr donne plus de sens et de contenu à la fin apocalyptique du cycle ?Toutefois, je ne sais plus qui a écrit ceci :
Le gros point faible c'est quand même le déroulement du récit, assez soporifique. On ne peut pas vraiment dire que l'on soit surpris par les événements; du début à la fin, c'est convenu et linéaire.
Que dire ? On n’a pas lu le même cycle, car bien malin aurait pu prévoir à l’avance
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Si cela c’est sur le fond convenu et linéaire, alors que dire du reste de la production fantasy…... même si l’essentiel est classique où renvoie aux classiques, j'en conviens parfaitement.
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@ Corgan
Januel est un héros insupportable qui passe en deux pages du moine niais au chef de guerre que tout le monde écoute, les enjeux ne sont pas assez "pressants"
Je comprends parfaitement ce ressenti :- on l’impression qu’il manque 1 livre entre les tomes 1 et 2 pour nous expliquer l’évolution de la situation et la maturation de Januel- on l’impression qu’il manque 1 livre entre les tomes 2 et 3
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Cela reste trop léger pour les lecteurs expérimentés ou exigeants, mais ceux qui comme moi on (re)commencé la fantasy avec ce cycle ont du se régaler avec l’imaginaire et les fulgurances de l’auteur qui à ses héros ne fait aucun cadeau.Même si je reste particulièrement frustré qu’autant de talent reste sous-exploité, un honorable 7/10. :boromir:Car si le monde n'est pas assez développé, l'auteur a réalisé un cycle court avec des volumes qui ne traînent pas en longueur, avec 300 pages en gros caractères par tome (200 pages par tome dans l'intégrale), d'où une fluidité qui peut changer des gros pavés.J’ai encore des tonnes d’images en tête grâce à ce cycle, je continuerai donc bien l’aventure avec le livre-univers ! ;)Et Symentz, ah Symentz : ce personnage est pour moi carrément inoubliable !
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Bien sûr ;)Le système de jeu est assez classique, avec des nuances sympathiques, comme la conversion de "10" en "0" par le truchement du Néant. Et le jeu laisse la part belle à l'interprétation plutôt qu'à un système rigide de règles (Presque quinze ans plus tard j'entends toujours parler des parties de Rolemaster...).Comme d'habitude, il faudra voir le suivi de la gamme. Les suppléments de campagne sont quasiment devenus obligatoires pour moi qui n'ai plus trop le temps de préparer un scénario juste sur une base d'une idée (foireuse le plus souvent). Mais c'est clair que ce jeu fait partie de ces bouquins que j'ai envie d'acheter mais que je ne devrais pas... et que j'achèterai sans doute malgré tout.

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Et dispo en boutique !J'ai commencé à le lire et ça m'a l'air vraiment pas mal avec une fin du M'Onde programmée et assez difficile à arrêter je pense.En tout cas les illustrations sont toujours aussi belles:)

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Les Chroniques des Féals m'ont laissé une impression assez mitigée. Je les ai lus il y a quelques années, profitant de l'offre 10 ans de Bragelonne, et mes souvenirs sont assez troubles. Je me rappelle que la fin est assez douce-amère, mais comme j'avais perdu le fil du récit au milieu du troisième tome, balloté à droite à gauche, entre la charogne et le reste du monde, entre les psychés torturés ou pas des divers personnages, morts, vivants, ou mort-vivants... Bref, en résumé, j'ai pas tout compris. :huh:Je rejoindrais le comparatif fait avec un voyage en TGV, fait précédemment : l'univers est riche et développé, on nous le montre, mais on ne nous laisse pas en profiter. J'avais beaucoup apprécié de voir un bestiaire constitué de monstres traditionnels, utilisés à sa sauce par Gaborit, venant de folklore plus anciens, plutôt que des créature inventées de toute pièces, auquel il aurait fallu s'habituer, se familiariser. Leur liens avec les humains que leur sont dédiés est également bien foutu et intéressant. Mais on ne profite qu'assez peu de tout ça, ce qui donne à ce bestiaire, pourtant fondamental dans la construction du M'Onde un aura de gadgetisation , qu'il ne mérite pourtant pas.On nous promet beaucoup, et bizarrement, ce n'est pas que l'on est moins que ça. Les ingrédients sont là, mais la sauce ne prend pas très bien. Le cycle n'est pas mauvais, loin de là. Mais je pense qu'il souffre d'un problème de rythme, et n'ose pas s'arrêter pour reprendre son souffle qui s'épuise donc vite. Il aurait sans problème mérité un, voir deux tomes, de plus.Ce n'est pas la première fois que j'ai cette sensation chez un auteur français, mais on dirait que la plupart essayent d'éviter de trop faire, de prendre le risque de tomber dans les cycles à rallonge de la fantasy épique anglo saxonne. Je crois cependant que c'est un risque qui mériterait d'être pris, pour les Féals notamment. C'est une grande histoire, dans un univers très riche, mais qui avance tellement vite, se précipitant, que je ne me suis pas senti investi. Les événements s'enchaînent si rapidement, coupés de phase (trop courtes) d'exposition, qu'on n'a pas le temps de s'attacher, de se plonger, de intéresser...Un peu de gratuité que diable! Même juste une petite centaine de pages. ;)Bon du coup l'avantage, c'est que rapidement j'ai eu l'envie de le relire pour voir à côté de quoi j'étais passé, ou de me mettre au jeux de rôle, pour approfondir cette univers.

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Je suis assez d'accord avec la chronique du site. J'ai été globalement déçue par ce cycle, surtout à cause du souvenir ( lointain mais vraiment bon ) que j'avais des chroniques des crépusculaire ( que je devrais relire du coup, tiens). Malgré tout il y a un certain nombre de bonnes idées et un ratio nombre de pages/retournement de situation super faible ( ou un ratio inverse super élevé, ce qui est peut être plus parlant mais... zut :sifflote:). Le problème c'est qu'avec moi le perso principal ne prend pas du tout. C'est même pas que je ne l'aime pas, c'est juste que son histoire m'était un peu indifférente et du coup... bhein j'ai vraiment vraiment aimé le dernier tome :D. L'atmosphère de fin du monde était excellente et les personnages suivis étaient tous intéressants... bon certes ça va un peu vite.:P J'ai l'impression que l'histoire aurait été infiniment plus intéressante si elle avait été racontée du point de vue d'à peu près n'importe quel autre personnage un peu au courant des événements. Pour moi en tout cas. Sinon,assez d'accord aussi avec l'image du voyage en TGV. Sauf que pour moi à la fin du voyage on m'a débarrassée de l'ado assis à côté et qui arrêtais pas de parler et du coup j'en ai vachement plus profité !:lol: (toutes mes excuses pour le filage de métaphore, je me cantonnerais aux réflexions sur les ratios la prochaine fois, promis)

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Je viens de me replonger dans Les Chroniques des Féals ce week end, et ça a été un vrai moment de plaisir. Mathieu Gaborit n'est pas tendre avec ses personnages - tous ces morts qui s'enchaînent ! - et le ton de la trilogie est plutôt sombre. J'aime beaucoup les relations avec les Féals, cette menace latente du fiel en eux. Mais effectivement, on sent, au vu du monde fouillé qu'il nous offre, qu'il y aurait facilement matière à faire un ou deux ouvrages de plus ; j'aurai aimé en savoir plus sur certaines contrées ou sur certains Féals, trop rapidement esquissés.
Memento mori

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Perso, je n'avais pas du tout aimé ce roman. Je le dis d'autant plus facilement que j'avais adoré les Crépusculaires. Mais là, ça me semblait trop scolaire, trop mou finalement. Gaborit est excellent pour tisser des univers originaux et des concepts accrocheurs - ce qui n'est pas le cas ici.

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Je viens de finir le deuxième tome. J'ai le souvenir du premier comme étant sympathique mais sans plus. De la bonne fantasy avec une histoire assez simplette mais qui tenait le choc jusqu'à la dernière page et donnait tout de même envie de lire la suite.Déception pour ce second tome. Alors que j'avais lu le premier d'une traite, j'ai eu énormément de mal mais alors un gros gros mal à me replonger dedans. Ce tome ne décolle pas, reste plat tout le long mise à part les 50 dernières pages. Januel est un héros agaçant. A la fois niais, héroïque, surhomme... Bref, il change de personnalité comme de slip et je ne m'y retrouvais plus. Son développement au fil des pages m'a laissé de marbre. C'est trop brutal. Il passe du petit phénicier en quête d'identité et de savoir au dirigeant de la guilde capable de sauver le monde :huh: Fin bref... De manière générale, tous les personnages semblaient ternes.
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Comme je le disais, l'histoire a bien du mal à décoller et il faut attendre l'un des ultimes rebondissements pour se replonger dedans et donner une certaine saveur à la lecture. Cela explique certaines interrogations mais ça paraît un peu gros tout de même.C'est l'un des moins bons livres de Mathieu Gaborit. Pour des raisons que j'ignore, je lirais quand même le tome 3 mais bon, je n'en attends pas grand chose.

80
Et bien voilà, fin de cette trilogie pour moi. Bizarrement j'ai bien aimé ce troisième et dernier tome.
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C'est plutôt une bonne conclusion même si cela manque un peu de relief. L'ensemble reste assez terne avec ce dont j'ai l'habitude chez M. Gaborit. J'ai adoré la partie avec la défense de la cité des Muezzins, un peu moins celle dans le Royaume de la Charogne. J'ai trouvé le dénouement un peu trop "facile" en fait.
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Petit point qui m'a... énervé. Le personnage de Mel. J'adorais son enthousiasme et sa volonté dans le Tome 2 mais de là à en faire un guerrier sanguinaire et limite meilleur que les vétérans. Pourquoi ? Pourquoi Mathieu ? J'adorais ce petit gars... :(Et il devient quoi Symentz ? J'attendais tellement de lui dans ce tome ! A moins que j'ai raté un épisode, on ne le voit pas du tout... C'est une fantasy à la cool. J'ai un peu l'impression que c'est plus "jeunesse" qu'autre chose, plus une entrée dans la matière de la fantasy. Ce tome se lit relativement vite parce qu'il n'y a pas de longueur par rapport au tome 2 mais justement, tout est trop expéditif dans celui-ci, tout va trop vite, tout s'enchaîne un peu trop rapidement. Il ne restera pas dans ma bibliothèque, ce sera bien le seul Gaborit qui n'y figurera pas avec le cycle des Ombres.