J'ai toujours eu un point de vue assez machiste et tranché sur ce sujet: je n'ai encore jamais trouvé une femme qui écrive la fantasy comme je l'aime.J'ai lu les précurseurs (Le Guin, Zimmer Bradley, McCaffrey), les incontournables comme Hobb, et si je me retourne pour jeter un oeil à ma bibliothèque j'y trouve Justine Niogret, JV Jones, Trudi Duncan, Katherine Kerr, Karen Miller... et j'ai la flemme de regarder les autres rayonnages :pC'est amusant, parce que j'ai toujours trouvé que l'écriture n'avait pas de sexe et que les romans policiers, par exemple, des hommes et des femmes étaient interchangeables. Mais dans le domaine de la fantasy, de manière empirique, j'ai toujours trouvé que le cliché était confirmé: les femmes développent des personnages et des personnalités plus fouillées, tandis que les hommes insistent sur le côté épique.Du coup, comme c'est l'épique qui me plaît dans la fantasy, je reste quasi-exclusivement masculin.Pour reprendre une comparaison que j'avais faite sur un autre forum:Ce que j'attends (moi, personnellement, Grenouille Bleue), c'est des défis insurmontables relevés par la puissance de la passion/haine/amour de la patrie/force des baïonettes, des combats à 1 contre 10, des scenarii qui impliquent un royaume (voire un univers) entier, des tripes, de la sueur, des sentiments, des "je te laisserai pas tomber mon pote malgré les bombes et les niakoués", du napalm (pardon, de la boule de feu) qui crépite, du "je vais sacrifier ma vie pour que vous ayez une chance de vivre, dites à ma fille que je l'aimais", des épées qui s'entrechoquent, du "incroyable, mes météores ne lui ont rien fait, il faut que j'intensifie ma cosmo-énergie",de la fatigue et de la boue et du sang et des larmes, du "Je suis ton père, Luke", du "et maintenant ça va chier". Du Gemmell, du Martin, du Jordan, du Zelazny, du Moorcock, du Howard, du Leiber, du Barclay, du Bunch, du Abercrombie, quoi

A différencier de :- Tudieu, Uther, que votre dard me semble dur" - Zimmer Bradley - Tiens, encore un dragon, peut-être que celui-ci me laissera jouer à la poupée - McCaffrey- Bon, et si je communiquais avec un autre chien puisqu'on me laisse jamais faire ce que je veux faire - Hobb