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Merci pour cette chronique particulièrement inspirée ! :)Du grand art : le truc est vraiment très bien cerné sans absolument rien dévoiler du tout...Je dirais même que la critique donne plus envie de tenter/poursuivre l'aventure que la note de 8/10.Dans tous les cas, effectivement de la vraie fantasy épique dans un cadre "à la fois bardé de références et indéniablement original".
edit: il n'est pas le seul visé, évidemment ! (Paolini je te vois aussi !)
Terry Goodking serait-il visé ?car l’auteur est passé maître dans l’art de narrer ce que d’autres rabâchent sans souffle, sans imagination, sans passion, déroulant bêtement un cahier des charges désuet, qui malheureusement ne fait rien pour l’image de la fantasy épique.

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Je ne sais pas si Albéric est déjà parti en vacances...
L'Atalante a écrit :Agarta – Javier NegreteSi bien des œuvres de fantasy se déroulent dans une atmosphère médiévale et nordique, Javier Negrete a opté pour un monde évoquant plutôt l’Antiquité méditerranéenne. Une épopée fantastique qui nous ballade entre Rome antique, Inde et Japon.Agarta est le quatrième tome de la Chronique de Tramorée.25 octobre
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Wouah, j'approuve, une couverture qui a de la gueule, avec un vrai parti pris graphique. Maintenant, il faudrait que je dépasse le 1er volume (très sympathique en passant) lu il y a déjà bientôt un an. Si Javier Negrete vient toujours pour les Utopiales, ça me parait le bon moment pour me procurer la suite et en faire dédicacer un. 

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Voilà avec un peu de recul mon ressenti sur Syfron, le T2 donc :Javier Negrete aime bien nous donner de fausses impressions.Fausse impression d'indolence, de rythme plutôt posé, alors qu'en fait il se passe plein de choses dans ces presque 900 pages. Plus d'oppositions que dans le premier tome, un ton plus épique, des complots plus élaborés, des batailles plus gigantesque et impressionnantes, etc.Il donne également un fausse impression sur ses personnages. On les croient lisses mais beaucoup sont plus profonds que ce à quoi on s'attendait. C'est surtout le cas de Kybes mais cela s'applique aussi aux vieilles connaissances. A commencer par Kratos et Derguin. Ce dernier semble être un jeune homme un brin naïf mais il est un chef accompli, animé d'une empathie très développée mais sans trace d'angélisme (pas simple à faire ça, bravo l'auteur !)Même l'univers donne une fausse impression. Si on avait compris dès le début qu'il ne s'agissait pas vraiment d'antiquité, cette fois, on a eu plus d'indices. On en a bien l'apparence avec ce panthéon, mais...De même, j'en avais déjà parlé avec le premier tome, on pourrait se dire que Syfron est un melting pot de pas mal d'autres bouquins célèbres. Ne serait-ce que ce bon en arrière technologique qui rappelle furieusement La Planète des Singes, ou ces "dieux" qui ramène à ceux d'Ilium, le roman de Dan Simmons. Pourtant, Negrete arrive à apporter assez de sang neuf pour qu'on ne se méprenne pas. Il ne s'est pas contenter d'appliquer les recettes des voisins. Il a ajouté ses ingrédients personnels.Bref, il n'a pas réécrit les histoires qui lui plaisaient étant plus jeune... :sifflote:Pas mal de fausses impressions, donc, mais un livre vraiment bon. ;)Le plus gros défaut du tome précédent, à savoir une psychologie (des personnages) peu poussée, est gommé. Les protagonistes deviennent automatiquement plus intéressants. Certains sont entourés de mystères, chose que l'on n'avait pas tellement avant. Les rebondissements sont certes simples, mais on ne les voit pas (tous) venir de loin. L'univers, lui aussi, s'est enrichi avec la découverte de nouvelles contrées, un peu plus variées et aux fonctionnements propres. La mythologie prends corps peu à peu mais comme toute religion, elle arrive avec sa nappe de brouillard. On sent l'incarnation arrivée même si on n'y est pas encore. Mais avec un T3 intitulé Yugaroï (ie. l’appellation désignant les dieux), ça ne devrait plus tarder.De nouvelles questions sont posées, quelques pistes sont esquissées, bref on a hâte de lire la suite.8/10