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Gillossen a écrit :
des analogies avec la mythologie antique (rien que ça !)
C'est mal ? :) (Je pose la question en toute innocence, aucune provocation là-dedans.)
et un déni de la Big Commercial Fantasy".
En quoi ? Qualitativement parlant, ce n'est tout de même pas dans ce genre de fantasy qu'on trouve les meilleures perles, si ? :)Pour répondre à Publivore, je ne pense pas que Star Wars ait eu le même impact. Déjà, ce n'est pas le même support et les films sont arrivés après les romans de Bradbury, Asimov, etc... Et la SF a connu ensuite le cyberpunk, la Hard Science...
1) Pour moi, ça dénote surtout d'une volonté de se rattacher à un "glorieux ancêtre", un peu comme les gens qui disent que le JDR est la suite logique du conte au coin du feu. De mon point de vue, c'est surtout qu'on assume pas assez notre différence et nos spécificités.2) Ah non, je suis d'accord, c'est souvent du moyen, mais encore une fois, les goûts, les couleurs. Après on aura beau encenser une horde venteuse (au hasard) par rapport à un elfe noir, ce dernier se vendra toujours mieux, parce qu'il apporte aux gens ce qu'ils recherchent si ils ne sont pas "demandeurs" (je ne sais pas si je suis clair : en gros c'est simple, ça se lit vite, intrigue minimaliste qui fait que l'on comprend tout de suite). Et c'est justement ce que j'ai bien aimé dans le podcast, le fait de mettre en avant que tout le monde recherche des choses différentes dans la Fantasy ;)

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Pour moi, ça dénote surtout d'une volonté de se rattacher à un "glorieux ancêtre", un peu comme les gens qui disent que le JDR est la suite logique du conte au coin du feu. De mon point de vue, c'est surtout qu'on assume pas assez notre différence et nos spécificités.
Ah, mais je suis plutôt tout à fait d'accord avec ça. Sauf que dans mon souvenir, Merwin a seulement cité Erikson se revendiquant d'Homère. :)

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Il me semble qu'ils sont plusieurs à indiquer, en argument concernant l'aspect vieille dame de la fantasy, qu'il est difficile de la limiter et que pour certains on peut tout aussi bien la faire remonter à la mythologie. Est ce que la Bible c'est de la fantasy, la question reste entière. ;)

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en ce qui concerne les classiques du genre pré- Tolkien à l'exception de Dunsany et Peake, le reste n'est pas traduit. Les anglosaxons considère The Worm Ouroboros de ER Eddison (paru dans les années 20) comme un des textes fondateurs du genre et ce n'est pas traduit chez nous. C'est le cas d'auteurs comme James Branch Cabell, Evangeline Walton ou Jane Gaskell qui font parti di corpus des auteurs fondateurs. Plus près de notre époque je retrouve souvent dans des critiques le nom de Jane Yolen ( auteur dont Daniel Walther regrettait qu'elle ne soit pas traduite chez nous, c'était dans les années 80) cité comme un auteur important. Elle n'est toujours pas traduite en français. Certains textes classiques du genre ne sont pas traduits. C'est une question de sensibilité littéraire en partie. C'est aussi une question de volonté éditoriale ( mâtinée aussi d'une peur de ne pas vendre ce type d'ouvrage ). Mais il est vrai que la non traduction de certains auteurs importants entretient une ambiguité qui fait prendre à un Tolkien une aura beaucoup plus importante à celle qu'il peut avoir de l'autre côté de la Manche ou de l'Atlantique. On a pas d'auteurs à mettre sur la même étagère faute de traduction.

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Bonsoir.Oh, Homère. Voilà une excellente raison de lire Erikson. Enfin. Parce que jusqu'ici, hein... :pComme Gillossen en appelait à nos commentaires avisés, je m'en vais pondre un commentaire à viser.Attention, big révélation, c'est toujours a posteriori qu'on se revendique de... Alors les ancêtres... Surtout les vieux cons... Alors, qu'on se choisisse de glorieux ou de ténébreux ancêtres... C'est humain, côté lecteur. Coté éditeur, c'est dans le 1er cas souvent commercial, juste parfois seulement ; dans le second cas, le chemin est plus long et c'est parfois immérité... ; c'est aussi vachement malin...J'en ai ras la frisette qu'on refuse à la fantasy ses lettres de noblesse au prétexte que, oui, c'est un univers qui plaît à nombre de lecteurs qui ne trouvent pas nécessairement leur compte dans la littérature générale ou blanche ou comme il vous plaira de la nommer. A force de craindre l'élitisme, on tombe dans... Scylla.En quoi, cela pourrait-il défriser les lecteurs de fantasy qu'une fantasy se réclame de poésie (parce que, hein, l'épopée est récit poétique ; deux, l'épopée c'est un souffle et que la fantasy a/ ne manque pas de souffle dans ses réinterprétations, b/ le lecteur de fantasy cherche un air autre et parfois son air tout court.)? Surtout quand on obtient grâce au si facheux-facho élitilisme des oeuvres telles Stardust, le cycle du latium, le Silmarillion, l'affaire Jane Eyre et oui, la Horde du Contrevent. HS (pour la blague) : Après tout, Robbe-Grillet a bien écrit La Jalousie. Ceux qu'aiment pas l'élistisme, peuvent lire le catalogue Lapeyre. Ils craignent rien. C'est un one-shot. Car "Lapeyre y en a pas deux". Fin du HS.Qu'on ose seulement lui accorder ce qu'elle mérite : le pire comme le meilleur. Pourquoi s'auto-flageller avec les Paolini et consorts quand on peut se rassurer avec Tolkien et pourquoi pas Homère et tous les auteurs que nous indique Fabien ... @Fabien : je te hais, je vais être "obligée" de me remettre très, très sérieusement à l'anglais. Déjà, que j'étais tout prêt de basculer du côté obscur de la secte du cycle non traduit...Déjà qu'il "faut" que je me programme une relecture de la Bible...

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D'autres petites choses à propos du podcast :- Sur le New Weird : ça n'a pas marché en France ni même chez les anglosaxons. Par contre en Finlande ou en République Tchèque ça marche très fort. - Quant à la bcf made in France pour répondre à Guigz, à part Grimbert il n'y en a pas eu beaucoup. Mais bon derrière les histoires de petits paysans qui deviennent l'élu qui sauve le monde, il y a quand même la figure du rêve américain.- Pour écrire de la high fantasy aujourd'hui : on ne peut plus l'écrire comme dans les années 80. Le cliché du royaume maléfique situé à l'est est un peu daté. Cette métaphore involontaire de la guerre froide en fantasy ne fait plus très sérieux aujourd'hui. Il est clair que la high fantasy dans les années 2010 demande plus d'investissement anthropologique de la part des auteurs. Ca n'empêche pas le manichéisme mais celui ci doit être plus fin et la figure du mal plus subtile/

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- Sur le New Weird : ça n'a pas marché en France ni même chez les anglosaxons. Par contre en Finlande ou en République Tchèque ça marche très fort.
Tu admettras que ça reste un marché marginal. ;)

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Bonjour,Je suis un fervent fidèle de votre podcast depuis pas mal de temps et je tenais à vous remercier et vous féliciter pour le travail accompli, et qui reste à accomplir.J'ai toutefois à émettre un bémol un peu décevant concernant ce dernier podcast. Je veux parler d'une parole qui m'a parue un peu déplacée et surtout, injuste, vis à vis d'Arnold Schwarzenegger. Lorsque vous avez parlé de son retour éventuel dans Conan, vous avez dit que sa musculature avait fondu, ainsi que son intelligence.Bien que je ne sois pas un fan total du Gouvernator et que je reconnaisse que son corps subit, comme celui de tout le monde, les ravages du temps, je me permets tout de même de lui rendre justice et de rappeler que même si on a des rôles de bourrins à répétition, on peut avoir une intelligence qui soit loin d'être voisine de celle de l’huître.Pour info Schwarzy a l'équivalent d'un BAC +7, avec plusieurs diplômes en économie, gestion et lettres, tous obtenus avec mention.Donc il me semble un peu déplacé de parler de lui comme d'un homme ayant le QI d'une chaise.Voilà, c'est tout pour moi.Bonne journée.

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Gillossen a écrit :
- Sur le New Weird : ça n'a pas marché en France ni même chez les anglosaxons. Par contre en Finlande ou en République Tchèque ça marche très fort.
Tu admettras que ça reste un marché marginal. ;)
La France aussi en fin de compte, non ?

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Alors tout d'abord merci charpaton pour les encouragements. Et bienvenue ! Ensuite merci pour le fou rire. :lol: Pas moqueur hein, promis juré, je crache. Et puis lié à un certain état de fatigue qui n'excuse rien mais qui me rend sujette aux émotions intenses et contradictoires (oui je sais 3w.mylife) Mais parce que j'ai trouvé ça très décalé comme "bémol" et du coup ben ça m'a fait rire Et puis parfois le fou rire c'est sans explication aussi ;) Alors je ne sais pas pour les autres mais si cela tient à quelque chose que j'ai pu dire, désolée si cela a pu te heurter. Je ne considère pas que Schwarzy a le QI d'une chaise, et son parcours en est la preuve indéniable. Par contre que je ne sois pas fan de son interprétation en tant que Conan, c'est vrai et que je ne sois pas impatiente de le revoir dans la même attitude "sourcils et mentons prognathes et néanderthaliens" c'est aussi ma pensée. Maintenant il est plus que probable que l'amélioration dans son jeu, que l'on a pu constater au fur et à mesure de sa carrière, ne s'envole pas s'il reprend le slip en fourrure (c'est plutôt des bottes d'ailleurs non ? :) ) donc ceux qui l'ont aimé, l'aimeront peut-être à nouveau même sans qu'il fracasse des serpents géants. Ce qui me semblait plus "risible" c'est d'imaginer un Conan aussi botoxisé qu'une actrice de Dallas. Pour ce qui est de ses muscles fondus, je trouvais qu'il en avait trop dans Conan, alors pas grave et ça collerait avec un barbare roi vieillissant. Pour l'intelligence, encore une fois je ne me souviens pas de nos propos précis, mais n'est-il pas probable que nous ayons fait un quelconque amalgame avec ses positionnements politiques pour lesquels peut-être nous n'avons pas forcément beaucoup de sympathie (sans jamais parler longuement politique américaine avec les podcasteurs, je ne crois pas que les pro-républicains soient légions parmi nous) ? Faudrait réécouter et ... je ne le fais quasi jamais :sweat:Par ailleurs et de façon beaucoup plus simple et légère, il faut aussi peut-être nous accorder le bénéfice de la plaisanterie. Nous disons pas mal de choses dans ces podcasts et parfois il peut nous arriver de pousser le bouchon un peu loin, pour plaisanter ou parce qu'embarqués dans le délire de l'un les autres suivent et surenchérissent. En ce qui me concerne j'oublie quasiment tout le lendemain de l'enregistrement (ce qui me permet de me répéter sans vergogne d'un numéro à l'autre :sweat: ) J'espère qu'on n'est jamais trop discourtois et si c'est le cas pardon aux familles, aux amis, tout ça :D

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Bienvenue charpaton ! J'avoue que j'ai souri à ton message, moi zaussi sans moquerie aucune, mais étant donné que je crois être la personne faisant une blague sur Schwarzy, autant que je précise la chose. Comme le dit Witch dans son avant-dernier paragraphe, ce genre de remarques vient surtout de l'ambiance bon enfant et de la surenchère qui fait qu'on peut lancer quelques petites piques caricaturales et agrémentées de mauvaise foi, sans qu'il faille y voir plus que ça derrière (par exemple, Witch est vieille, certes, mais pas tant que ça ! :sifflote:). Merci quand même pour la correction :)

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Merci bien pour vos réponses.Bon là c'est clair que je suis assez d'accord sur le fait que Conan n'est pas son rôle le plus cérébral, mais, pour avoir eu la malchance (on m'a limite obligé :) ) d'avoir vu la version Jason Momoa (acteur que je trouve cependant très sympathique dans Stargate Atlantis)...je préfère celle d'Arnold :)Par la suite, bon, vu le physique du bonhomme, c'est difficile de lui confier des rôles de prof de philo. Son truc c'est les films d'action et je subodore qu'il prenne son pied à s'y complaire, ce qui est son droit après tout.J'espère ne pas avoir pourri l'ambiance avec ma petite remarque (car ce n'était vraiment pas le but), mais, sans avoir l'âme républicaine (au sens américain), il faut reconnaître à Arnold qu'il n'est pas le dernier des Conan dans la vie réelle, même si ses choix politiques sont un tantinet discutables par moment.Pour revenir à Conan, il est certain que le tout premier nous laisse quand même un petit arrière goût d'inachevé, surtout lorsqu'on considère la conclusion du film (je préfère passer sous silence le Conan 2, qui pour moi est aussi efficace que le Highlander 2), et du coup, le fait qu'il revienne pour (je le suppose), conclure l'épopée du personnage est assez sympa.Bien sûr nous ne saurions effectivement trop lui conseiller de porter une chemise (maille, cuir, plaque, au choix), juste pour que l'on puisse garder le mythe en tête et non la triste réalité (cela dit, si à 62 ans j'ai les mêmes "restes" que lui, j'en serai quand même assez content).Voilà voilà, c'est tout pour moi.Bonne journée à tous.

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Le contenu du podcast 22 sur les origines est vraiment excellent.C'est un plaisir de voyager aux sources de la Fantasy. Merci d'avoir mis les références des ouvrages sur la page du podcast, c'est parfait.