Evildeus a écrit :Oui et l'important c'est que le lecteur/client s'y retrouve. Ce que les chiffres US demontrent toujours. Le libraire est la pour rendre un service. Si ce dernier n'est pas reconnu par le client, il disparait.
J'aimerais beaucoup avoir les chiffres US que tu cites... De ce que j'en sais, le marché américain ne va pas aussi bien que tu le dis : le fond n'est pas disponible, pas de traductions de langues étrangères ou très peu, pas de librairie dans les petites villes, pourcentage de lecteur plus faible qu'en France, etc.Bref, je ne vois pas en quoi un lecteur américain serait privilégié par rapport à un lecteur français. Les ventes de livre ont augmenté en 2011, mais ce n'était pas le cas en 2010 (je crois).
Quand au gros distributeur: Si ton livre est vendu 10 euros et tu as un libraire independant, il va l'acheter 8 euros, le gros distributeur, 6 euros. Donc il se fait 2 euros de marge supplementaire au benefice du prix unique.
J'aimerais bien savoir d'où tu tires tes chiffres... En gros, la marge d'un librairie varie entre 30 et 40 %. du prix HT. En sachant que le librairie doit payer les frais de port, le loyer (qui comme Herbefol le signale justement devient un vrai problème avec les loyers qui ne cessent d'augmenter), l'électricité, etc.Alors, oui, les centrales d'achat des grands groupes arrivent à avoir de meilleures marges que le petit libraire de quartier, mais la différence n'est pas aussi importante que tu le dis.
Il faut savoir ce que l'on veut. On ne peut pas vouloir que les gens lisent plus, tout en ayant une pratique de prix qui le decourage.
Et je veux bien que tu explicites ceci stp, parce que je comprends pas ce que veux dire. :)Zedd