Je pense que Brandon Sanderson a écrit Steelheart pour passer à la vitesse supérieure - si vitesse supérieure correspond à plus de succès. Je ne serais pas surpris de voir ce bouquin adapté en série d'ici deux à trois ans. En tout cas, ça ferait une très bonne série que j'ai déjà envie de regarder et bien sûr, je lirai le roman avec encore plus de plaisir.

En tête des ventes YA pour sa sortie sur la liste des Best-sellers du New York Times !

Je l'ai fini il y a 2 jours et j'ai été très déçue par ce Roman :(C'est dommage, le pitch de départ d'un monde régit par des super vilains avec zero super héros à l'horizon ça avait l'air cool... même si (trop) proche de l'empire ultime dans le principe (le groupe de rebelles clandestins qui veulent amorcer une révolution, tout ça).Au final j'ai trouvé que les personnages étaient totalement insipides, l'univers pas travaillé du tout (pourtant il y avait du potentiel) et l'histoire ne tient finalement plus que sur un mouchoir de poche. La faute à quoi ?Une seule et unique chose pour moi : trop d'action !Oui ça peut sembler bizarre à dire mais il y a trop de scènes d'action dans ce bouquin ! Résultat, à part des courses poursuite et des combats on a 3 scènes de dialogue, 1 ou 2 de réflexion du héros (souvent pendant les scènes d'action) et puis Basta !J'ai eu l'impression de lire un redit de la suite de Numéro 4 (6 quelque chose).Même si c'est prévu à l'attention des plus jeunes, j'aurais pensé Brandon Sanderson meilleur que ça pour ménager son suspens et monter son univers.C'est loin, trèèèèès loin du niveau d'un empire ultime et à des millénaires d'un Warbreaker !

Arf ! Ce qui m'inquiète dans ta critique c'est l'univers peu travaillé, c'est souvent le cas chez Brandon (de son p'tit nom), et généralement plus l'histoire est courte, plus c'est ce point qui en pâti. Je compte attendre une sortie poche pour tenter le coup, mais cette histoire me faisait super envie, d'autant plus que j'avais trouvé le prologue très prenant (comme d'hab chez Sanders', de son deuxième p'tit nom).

Et oui notre cher Brandon n'est pas très à l'aise avec les complots politiques et l'histoire de ses univers. Mais il s'en sort relativement bien d'habitude grâce à des personnages fouillés aux enjeux très intéressants et une belle habileté dans les dialogues et les retournements de situation. Du coup on oublie ses faiblesses.Ici on n'a pas le temps de s'attacher aux personnages. Le héros est extrêmement fade, on n'y croit pas. Les 4 autres personnages qui se courent après pourraient être intéressants mais on est constamment bousculés par ces scènes d'action intempestives. On serait dans le film Speed on verrait pas la différence ! Encore que si... y a plus de personnages dans le bus que dans le bouquin de Sanders'Non franchement, je sais pas si c'est parce qu'il s'adresse à un lectorat plus jeune qu'il a décrété qu'il fallait tout le temps que ça bouge ou juste s'il en a marre de réfléchir à des trucs plus poussés mais j'espère fortement que ça va pas devenir son nouveau style !!

Lu la semaine dernière et je dois dire que c'est pour moi une déception, moi qui pourtant adore Sanderson. Le pitch paraissait sympa mais la qualité n'est pas au rendez-vous: des personnages creux, sans intêrét particulier, un univers pas plus intéressant. J'ai également était poursuivie au cours de ma lecture pour une impression de déjà lu tant par certains cotés cela fait penser à l'empire ultime (le méga coup de maitre pour renverser le pouvoir), sans en avoir la moindre des qualités malheureusement...Bref, pas une réussite à mon gout. En comparaison avec d'autres romans de Sanderson, on a ici l'impression d'un roman écrit un peu à la va-vite où l'on aurait pioché deux trois idées dans un chapeau et où l'on aurait mélangé tout ca pour en faire un tout qui tiennent à peu prés la route.

C'est pour Janvier chez Orbit !Le synopsis en français dans le texte

Il y a dix ans, un éclat venu du ciel a frappé des hommes et des femmes parmi les plus malveillants, leur conférant d’incroyables pouvoirs. On les a appelés les Épiques.À Chicago, un Épique appelé Coeur d’acier s’est emparé du pouvoir. Il possède la force de dix hommes et peut contrôler les éléments. On dit qu’il est invincible. Personne ne lui résiste, sauf les Redresseurs, un groupe d’humains ordinaires qui ont passé leur vie à étudier les Épiques afin de découvrir leur point faible et de les assassiner.David Charleston a 18ans. Quand Coeur d’acier est arrivé à Chicago, il a tué son père. Il possède quelque chose dont les Redresseurs ont besoin…car David a vu l’impossible : il a vu saigner Coeur d’acier.

Grim Harly a écrit :C'est dommage, le pitch de départ d'un monde régit par des super vilains avec zero super héros à l'horizon ça avait l'air cool...

Le pitch était cool il y a 15 ans, maintenant c'est un peu du rechauffé.En guise de comparaison, dans les comics, faire une histoire avec 80% d'enfoiré chez les mecs à pouvoir c'est aussi original que d'écrire une histoire de fantasy avec un jeune assassin dans une ville corrompue .

Je n'ai pas dit que c'était original, j'ai dit que c'était cool :)Pour moi c'est pas parce que la dystopie est très courant comme monde de départ que ça ne va pas me plaire.Là ça ne m'a pas plu parce que c'était franchement pas bon.

Bah moi je suis franchement pas d'accord:DPour être honnête, ce n'est pas le meilleur Sanderson que nous avons là, nous sommes bien d'accord. En revanche il n'est pas si mauvais que ça, j'y vois même quelques bons points. Sanderson écrit pour la première fois à la première personne (à ma connaissance en tout état de cause), et bien que loin d'un "Même pas mort" dont on a beaucoup parlé dernièrement, il s'est imposé des critère qui font bon sens. Il y écrit à la place d'un "gamin" (tient c'est aussi le public du roman, plutôt pratique), qui a son propre système de valeur et qui réagit en fonction de manière, à mon sens, logique. Je ne me suis pas identifié à lui, c'est le gamin en moi, celui que j'étais il y a pas si long, qui l'a fait. Et ça a diablement marché. Je trouve justement que sa découverte du monde des adultes, de la guerre, de l'amitié et de l'amour est plutôt réussi. Quelque part, c'est un roman d'initiation. Il y en a de bien meilleurs, mais bien plus de bien pires.Je comprend aussi le fait que les personnages puissent paraître fades, mais là ça se justifie aussi par la rapidité de l'action, quelques semaines à peine. David a à peine le temps de connaître ses camarades, on voit bien que parfois, il se passe des choses entre les personnages plus âgés que lui ne capte pas, voire même ils se jouent souvent de son jeune âge.Enfin à ceux qui se plaignent de la pauvreté de l'univers, je réponds encore une fois que le choix de la première personne explique tout. Quand vous racontez votre journée, vous dites qui à construit la route que vous empruntez, quand, comment et pourquoi ? Bah lui non plus. Moi ça me suffit, voire même me donne envie d'en savoir plus et d'attaquer la suite.Pour moi c'est un choix éditorial marqué, tant par la catégorie YA que par le récit à la première personne, et totalement justifiable. Par conséquent je ne pense pas que cela soit des lacunes, nous savons tous de quoi l'auteur est capable. Que ça vous empêche d'apprécier le livre reste tout à fait compréhensible.Pour moi les personnages sont assez réussis même si Tia est effectivement sans saveur et qu'il y a facilement une confusion entre Abraham et Codi. Le chemin est loin depuis Elantris avec ses personnages en carton.J'ai particulièrement aimé, c'est glauque à dire, La scène finale est je trouve très réussie, rapide, dense et pleine de rebondissements. J'ai adoré.Encore une fois une bonne lecture pour ma part, j'ai hâte de lire la suite où les choses prendront peut être plus de temps pour se poser.Vous l'aurez aussi compris, je suis bon public, ça aide.

J'ai commencé la lecture, environ 60 pages de lues pour l'instant et comme d'hab' chez Sanderson, quand il décide d'écrire un truc un peu plus "light" forcément c'est son univers qui en pâti. Ce qui me dérange surtout pour le moment c'est le choix de la narration à la première personne qui à mon sens contribue à donner au personnage principal un côté assez naïf, or dans un contexte aussi sombre ça jure un peu...Hormis cela, je dois avouer que pour le moment j'aime assez, c'est rythmé, avec des idées assez sympa, je continue ma lecture

Je double-post car je viens d'apprendre la sortie en Ebook d'une petite nouvelle située entre le tome 1 et 2 de la trilogie sortie cette semaine et qui s'appelle Mitosis.Bon, pour ceux qui, comme moi n'auraient pas encore lu l'intégralité du tome 1, n'allez pas lire le résumé au risque de vous faire salement spoiler (comme ce fut mon cas il y a 10 minutes, je suis vert... )http://brandonsanderson.com/books/steelheart/mitosis/

C'est bon, j'ai reçu mon exemplaire ! Retour d'ici quelques jours !

Merci pour l'avertissement Guigz

Voilà c'est fini ! Et avec le recul j'ai passé un bon moment même si je me suis un peu ennuyé, le format assez court fait que ces périodes d'ennuis sont assez vite passées.La scène d'introduction est vraiment pas mal et la confrontation finale est cool aussi ! Entre les deux, il y a des hauts et des bas, mais j'ai hâte de savoir la suite.Sans être ma lecture de l'année, je trouve que c'est de la jeunesse qui se lit bien entre deux ouvrages plus complexes.

Et c'est aussi fini de mon côté ! :)En gros, j'ai plutôt bien aimé, je suis notamment assez peu d'accord avec Grim Harly et Zaebas sur le rythme de l'histoire que j'ai trouvé sans réelle fausse note de mon côté.Je vais m'atteler à la critique donc on en reparlera !

Lu une vingtaine de pages et ça se lit tout seul.

Je viens de le terminer et je suis d'accord avec Gillossen : ça se lit tout seul. À ceux qui trouvent que l'univers n'est pas assez creusé, je répondrais que pour une histoire qui tient sur 400 pages, ça se défend tout de même bien. Les personnages ne sont peut-être pas aussi travaillés que dans un Fils-des-Brumes, mais on ne peut pas faire la même chose en un tome de 400 pages et en une trilogie de 1200.J'ai apprécié le côté "zéro temps mort", qui se prête bien à l'histoire. Les twists sont assez bien amenés et on finit le bouquin avec l'envie d'en savoir plus : Une bonne lecture pour moi, équivalent littéraire d'un bon film d'action qui déconnecte le cerveau pour quelques heures.

@Saffron

J'ai commencé la critique et je me suis aussi procuré Mitosis. Du coup je me demande si je dois en faire une critique groupée ou bien deux critiques séparées, étant donné que cette dernière est une nouvelle d'une cinquantaine de pages.