

En quoi est-ce dire qu'un bouquin est :- plein de clichés- sous syndrome dragon ball z- avec une intrigue franchement peu vraisemblableest élitiste ?C'est vrai, ou pas ? (je ne demande qu'à être détrompé)Je rappelle que j'avais trouvé des qualités au roman, que j'avais lu jusqu'au bout. Je me souviens de quelques jolies idées et rebondissements et de plusieurs passages amusants. Il avait notamment le gros mérite de ne pas être "à suivre". :)Je crois que la littérature de genre (et la fantasy en particulier) souffrent de l'absence d'un discours critique élaboré. Comprendre comment "marchent" ou ne "marchent" pas ce genre de livres, ce qui fait leurs qualités et leurs défauts, est vraiment passionnant. Il existe des chefs d'oeuvre dans le domaine, et plein d'autres sont encore à écrire.Salutations à tous,Lled a écrit :Surprenante...non si on suit un peu le personnage et le syndrome "élitiste" mais au moins, il ne s'en cache pas.
je trouve tout à fait confraternel de lire les livres avec attention et d'essayer de comprendre là où ils marchent et là où ils ne marchent pas. Rien de plus intéressant pour l'auteur qu'un commentaire un peu réfléchi sur son travail. Les mensonges... est un roman distrayant, trop long et franchement bancal, et j'argumente en ce sens. Ca ne veut pas dire qu'il ne faut pas le lire, ni que tous ceux qui l'aiment sont des idiots. J'aime beaucoup les oeuvres de Robert Howard, personnellement. Or, une bonne moitié de ce qu'il a écrit est franchement nulle, mais j'en fais quand même mes délices.Bonne journée, sans pseudonyme,LKPS : ça me fait penser que je n'ai pas mis sur amazon ma chronique du trône de fer. Je vais sûrement en faire chuter les ventes, tiens... (rire maléfique)Eolan a écrit :[HS]Dans ce cas, tu prends un autre pseudo, c'est plus élégant.Je me mets à la place d'un romancier de l'imaginaire, quand un collègue descend le bouquin, ça fait pas trop plaisir.Quand c'est un critique, c'est le jeu. Quand c'est un confrère, ça peut déclencher une guerre.A mon humble avis, il faut rester confraternel, quelque soit le métier et quelque soit la langue.[/HS]
Oui, on pourrait en parler longtemps, et je trouve ça intéressant.Pour revenir à Locke, est-ce que le fait qu'un roman soit chargé jusqu'à la gueule de clichés est une qualité ou un défaut ? (par exemple, des Locke, le chef des services secrets ou bien la bombe qui doit tuer le président des... )Est-ce qu'on se moque, ou pas, du fait qu'une intrigue soit vraisemblable ? (c'est une vraie question ouverte : qu'est-ce qui fait que des lecteurs aiment bien lire les aventures de Locke Lamora alors que ça ne tient pas du tout debout ?)En quoi est-ce intéressant que ce bouquin fasse 500 pages ? Est-ce que l'immersion est plus profonde ? Est-ce qu'on développe plus de choses sur le cadre, les personnages ?Qu'est-ce que ce cadre nous raconte, sur nos attentes, sur le monde tel que le perçoit Scott Lynch, sur notre monde ?Qu'est-ce que The Lies... apporte d'original ? Son ton ? Le cadre de ses aventures ? Sa capacité à évoquer un tas de bonnes parties de jeu de rôle pour des joueurs et maîtres de jeu ?Je m'intéresse de fait à ce roman parce qu'il sort un peu du tout venant, qu'il tente quelque chose.J'ai bien sûr mes propres réponses concernant ces questions, et je suis content de voir qu'elles n'ont rien d'élitiste.led a écrit :LK, bien évidemment, "élitiste" ne correspond pas seulement à l'analyse ou la critique d'un seul livre ...Ensuite, non je partage pas ton point de vue ni sur le livre ni sur l'absence d'un discours critique élaboré ( il existe une multitude de critiques et de lecteurs avisés et pas que sur ce forum); d'autre part, la notion de chef d’œuvre dépend largement du lecteur, voir du public auquel il est destiné: les "critiques" du Goncourt serait-il en pâmoison devant un "chef d’œuvre ou considéré comme tel " de la Fantasy? On pourrait aussi parler longuement sur la notion de "chef d’œuvre", les critères, en quoi une œuvre décrié à un temps x est considéré comme "chef d’œuvre" à temps y, qui le détermine? et à l'inverse, de nos temps, combien des "chefs d’œuvres ou dites comme tels" vont ils passés les affres du temps?
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