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Ne comptez pas sur moi pour balancer la libraire de l'Atalante à Nantes mais c'est tt de même une pointure en matiere de SF/fantasy!!!! Je lui redemanderai, c'est ptet moi qui est mal compris!!!

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Bon, je viens de finir la première partie de Republic of Thieves, qui correspond au premier tiers du livre.Alors ça va, mais j'avoue que pour le coup je suis pas fan du découpage de cette première partie. J'adore les interludes sur la jeunesse des Gentlemen Bastards (l'une de mes lectures préférées lors des deux premiers tomes), mais pour le coup on a l'impression que l'intrigue principal du livre ne commence que très tardivement (genre au bout de 190 pages).Du coup à un moment je me suis fait deux marque-pages : je lisais parfois plusieurs chapitres d'affilé se déroulant au présent, puis un ou plusieurs interludes flash-back.Pour le coup, concernant cette première partie, j'aurai sans doute préféré avoir d'abord tous les chapitres du présent, qui se terminent donc sur
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Et ensuite enchaîner avec tous les interludes, pour présenter notre belle et insaisissable lady bastard :)En tout cas c'est un vrai régal de revoir des persos comme Calo, Galdo ou encore Nazca.Bon, je vais continuer ma lecture pour voir ce que donne le reste. Pour le moment c'est juste la structuration/alternance des chapitres qui me gène. Pour les précédents tomes ça ne me dérangeait pas, mais pour celui-ci si.

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Je ne sais pas si ça avait été mentionné mais j'ai déniché une critique de Laurent Kloetzer sur le Tome 1 (sur le site d'Amazon...).http://www.amazon.fr/Les-Salauds-Gentilshommes-Mensonges-Lamora/product-reviews/2352940273/ref=sr_1_4_cm_cr_acr_txt?ie=UTF8&showViewpoints=1Désolé d'avance si ça avait été posté, mais j'ai pas eu le courage de parcourir les 36 pages du sujet... En tous cas, la critique est plutôt... surprenante ! ;)

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Laurent K. aime les choses complexes.Son avis est argumenté et se tient, mais je ne le partage pas.Locke Lamora, c'est bien exposé, efficace et si on le lit en mode détente, suffisamment complexe pour y prendre plaisir.C'est comme un Ocean Eleven : il y a plein de cliché mais c'est vraiment bon (AMHA).Ce que je trouve bon dans cette série, c'est le style dynamique, les flashbacks et l'ambiance "Voleur de Venise".Et quoi qu'on en dise, ce n'est pas donné à tout le monde d'écrire en arrivant à cette alchimie

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En fait, ce qui m'a surtout surpris c'est qu'un auteur critique le travail d'un autre auteur. J'avais l'impression que dans ce domaine cela ne se faisait pas (sauf quand c'était très positif et que cela servait de slogan publicitaire, comme GRR Martin sur cette même saga).

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Comme je l'ai lu, il m'a plutôt semblé que c'était le lecteur (avec bien sur, un peu l’œil d'auteur) qui critiquait un bouquin dont il en attendait plus.

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[HS]Dans ce cas, tu prends un autre pseudo, c'est plus élégant.Je me mets à la place d'un romancier de l'imaginaire, quand un collègue descend le bouquin, ça fait pas trop plaisir.Quand c'est un critique, c'est le jeu. Quand c'est un confrère, ça peut déclencher une guerre.A mon humble avis, il faut rester confraternel, quelque soit le métier et quelque soit la langue.[/HS]

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Au fait, maintenant que The Republic of Thieves est sorti, on a des nouvelles de The Bastards and the Knives, la novelette qui doit faire le pont entre le tome 3 et The Thorn of Emberlain.En tout cas, Scott Lynch avait déjà parlé de sortir un tome tous les ans à partir de ce tome 3 et du côté de Gollancz, ils ont l'air partant pour une sortie en octobre 2014. C'est peut-être très optimiste, mais il semble en tout cas que le tome 4 est bien mieux avancé que le tome 3 après la sortie du 2.

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led a écrit :Surprenante...non si on suit un peu le personnage et le syndrome "élitiste" mais au moins, il ne s'en cache pas.
En quoi est-ce dire qu'un bouquin est :- plein de clichés- sous syndrome dragon ball z- avec une intrigue franchement peu vraisemblableest élitiste ?C'est vrai, ou pas ? (je ne demande qu'à être détrompé)Je rappelle que j'avais trouvé des qualités au roman, que j'avais lu jusqu'au bout. Je me souviens de quelques jolies idées et rebondissements et de plusieurs passages amusants. Il avait notamment le gros mérite de ne pas être "à suivre". :)Je crois que la littérature de genre (et la fantasy en particulier) souffrent de l'absence d'un discours critique élaboré. Comprendre comment "marchent" ou ne "marchent" pas ce genre de livres, ce qui fait leurs qualités et leurs défauts, est vraiment passionnant. Il existe des chefs d'oeuvre dans le domaine, et plein d'autres sont encore à écrire.Salutations à tous,L

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Eolan a écrit :[HS]Dans ce cas, tu prends un autre pseudo, c'est plus élégant.Je me mets à la place d'un romancier de l'imaginaire, quand un collègue descend le bouquin, ça fait pas trop plaisir.Quand c'est un critique, c'est le jeu. Quand c'est un confrère, ça peut déclencher une guerre.A mon humble avis, il faut rester confraternel, quelque soit le métier et quelque soit la langue.[/HS]
je trouve tout à fait confraternel de lire les livres avec attention et d'essayer de comprendre là où ils marchent et là où ils ne marchent pas. Rien de plus intéressant pour l'auteur qu'un commentaire un peu réfléchi sur son travail. Les mensonges... est un roman distrayant, trop long et franchement bancal, et j'argumente en ce sens. Ca ne veut pas dire qu'il ne faut pas le lire, ni que tous ceux qui l'aiment sont des idiots. J'aime beaucoup les oeuvres de Robert Howard, personnellement. Or, une bonne moitié de ce qu'il a écrit est franchement nulle, mais j'en fais quand même mes délices.Bonne journée, sans pseudonyme,LKPS : ça me fait penser que je n'ai pas mis sur amazon ma chronique du trône de fer. Je vais sûrement en faire chuter les ventes, tiens... (rire maléfique)

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LK, bien évidemment, "élitiste" ne correspond pas seulement à l'analyse ou la critique d'un seul livre ...Ensuite, non je partage pas ton point de vue ni sur le livre ni sur l'absence d'un discours critique élaboré ( il existe une multitude de critiques et de lecteurs avisés et pas que sur ce forum); d'autre part, la notion de chef d’œuvre dépend largement du lecteur, voir du public auquel il est destiné: les "critiques" du Goncourt serait-il en pâmoison devant un "chef d’œuvre ou considéré comme tel " de la Fantasy? On pourrait aussi parler longuement sur la notion de "chef d’œuvre", les critères, en quoi une œuvre décrié à un temps x est considéré comme "chef d’œuvre" à temps y, qui le détermine? et à l'inverse, de nos temps, combien des "chefs d’œuvres ou dites comme tels" vont ils passés les affres du temps?

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Merci pour ta réponse Laurent ! En tous cas, qu'on soit d'accord ou non (je pars du principe que tout avis personnel est subjectif), ta critique était très constructive.Et j'attends ton avis sur le Trône de Fer avec impatience :p N'hésite pas à nous prévenir quand ce sera fait ;)

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led a écrit :LK, bien évidemment, "élitiste" ne correspond pas seulement à l'analyse ou la critique d'un seul livre ...Ensuite, non je partage pas ton point de vue ni sur le livre ni sur l'absence d'un discours critique élaboré ( il existe une multitude de critiques et de lecteurs avisés et pas que sur ce forum); d'autre part, la notion de chef d’œuvre dépend largement du lecteur, voir du public auquel il est destiné: les "critiques" du Goncourt serait-il en pâmoison devant un "chef d’œuvre ou considéré comme tel " de la Fantasy? On pourrait aussi parler longuement sur la notion de "chef d’œuvre", les critères, en quoi une œuvre décrié à un temps x est considéré comme "chef d’œuvre" à temps y, qui le détermine? et à l'inverse, de nos temps, combien des "chefs d’œuvres ou dites comme tels" vont ils passés les affres du temps?
Oui, on pourrait en parler longtemps, et je trouve ça intéressant.Pour revenir à Locke, est-ce que le fait qu'un roman soit chargé jusqu'à la gueule de clichés est une qualité ou un défaut ? (par exemple, des Locke, le chef des services secrets ou bien la bombe qui doit tuer le président des... )Est-ce qu'on se moque, ou pas, du fait qu'une intrigue soit vraisemblable ? (c'est une vraie question ouverte : qu'est-ce qui fait que des lecteurs aiment bien lire les aventures de Locke Lamora alors que ça ne tient pas du tout debout ?)En quoi est-ce intéressant que ce bouquin fasse 500 pages ? Est-ce que l'immersion est plus profonde ? Est-ce qu'on développe plus de choses sur le cadre, les personnages ?Qu'est-ce que ce cadre nous raconte, sur nos attentes, sur le monde tel que le perçoit Scott Lynch, sur notre monde ?Qu'est-ce que The Lies... apporte d'original ? Son ton ? Le cadre de ses aventures ? Sa capacité à évoquer un tas de bonnes parties de jeu de rôle pour des joueurs et maîtres de jeu ?Je m'intéresse de fait à ce roman parce qu'il sort un peu du tout venant, qu'il tente quelque chose.J'ai bien sûr mes propres réponses concernant ces questions, et je suis content de voir qu'elles n'ont rien d'élitiste.