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Je me permets de répondre ici au message d'Yksin qui se trouve là afin de ne pas polluer l'autre topic.Pour ce qui concerne l'occasion, je la gère au quotidien car je travaille chez Gibert Joseph. L'occaz a de bons côtés et des mauvais comme d'autres.Tout d'abord, il faut une réelle expertise de l'occaz pour ne pas se plomber avec un stock qui pourri très très très vite. Et il faut que ces produits soient ciblés par rapport à nos ventes, il y a assez peu d'intérêt de vendre des titres que l'on a pas en neuf (sauf bien entendu, les titres rares/non disponibles ou autres).Après, je pense qu'il faut savoir discerner le libraire qui fait de l’occasion sur le "tout-venant" et ainsi permettre d'acquérir des livres à plus bas prix au bouquiniste qui est plus calée pour trouver des ouvrages rares.Dans tous les cas, l'occaz c'est très bien mais ça peut réellement être une saloperie si c'est mal voir très mal gérée, tant en terme d'assortiment qu'en terme de prix. Car pour l’occasion pas de loi Lang, c'est uniquement le libraire qui fixe son prix et il est libre de le baisser et de faire des soldes comme il le désire.
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Je n'ai aucune fourchette ni pourcentage car cela varie en fonction de l'offre et la demande. Il y a de nombreuses cotes différentes qui fixe le prix d'achat et le prix de vente en fonction du prix neuf.On peut vendre un livre très peu cher et le vendre cher, tout comme acheté cher et vendre peu cher. Par contre, il faut savoir que chez Gibert il n'y a pas de changement de prix par rapport à l'état du livre. L'état sert seulement à savoir si l'on accepte ou refuse un livre, point barre.
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Hum, perso, j'aurais préféré qu'ils n'appliquent pas la remise de 5% ET les frais de port gratuits mais qu'on puisse choisir entre les deux ! Parce que maintenant, pour acheter un livre de poche à 7 euros, je vais avoir le choix entre payer 2.50 euros de frais de port sur Amazon, ou prendre ma voiture, faire 35km pour aller à la ville la plus proche munie d'une librairie (et encore, en prenant soin de commander par téléphone le livre en question une ou deux semaines avant) et me taper encore 35 km pour revenir ... je ne compte pas les frais d'essence et la pollution, ça va m'énerver ...
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Non, tu gardes la réduction des 5% mais tu perds les frais de port gratuit. Sauf que pour contourner la loi, ils ont deux solutions... D'après ce que j'ai lu.- créer un forfait livraison annuel sous forme d'abonnement premium avec livraison en une journée : actuellement Amazon et la FNAC en proposent a 49€. Donc tu payes et tu es livré rapidement et gratuitement, quelque soit le nombre de livres. - faire payer des frais de port très faibles, j'ai lu 50 centimes. Je n'ai pas très bien compris comment ils contournent le montant "classique". Peut être en ayant un accord avec les postes (chronopost, collisimo etc.), vu le nombre d'envois qu'ils font chaque jour. Je crois que la loi stipule que les frais de port ne sont pas gratuit, mais ne stipule pas un montant minimum. (Je n'ai pas été vérifier). Donc ils pourront te faire 5% sur le livre + frais de port à 50 cents par exemple. Bref, il faut attendre de voir comment ils vont faire en pratique. 

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Apparemment il est possible de perdre les 2, les -5% ET les frais de ports gratuits sur les livres expédiés aux clients.
http://www.syndicat-librairie.fr/fr/la_loi_sur_les_rabais_et_les_frais_de_port_sur_internet_definitivement_adoptee_par_le_parlement

Interdiction du rabais de 5% sur le prix des livres : la loi interdit l'application du rabais de 5% sur le prix éditeur lorsque le livre est expédié à l'acheteur. Lorsque le livre est acheté sur Internet et retiré « dans un commerce de vente au détail de livres », par exemple une librairie, le rabais de 5% peut être appliqué.
Interdiction de la gratuité des frais de port : en plus de l'encadrement du rabais sur Internet, la loi interdit la gratuité des frais de port. Les deux mesures se cumulent. Si la loi indique que le détaillant peut pratiquer une décote à hauteur de 5% de ce prix de vente sur le tarif du service de livraison, elle précise que cette décote porte sur le tarif de livraison que ce détaillant établit lui-même. En conséquence, le montant des frais de port pourra être établi librement par le détaillant mais ne pourra pas être équivalent à zéro.
Selon le Syndicat de la librairie le changement serait donc plus important qu'on ne l'imaginait.à confirmer, car là c'est encore un peu flou tout ça.Pour un libraire disposant d'un site de vente en ligne :- 1er cas : le client achète sur le site et se fait livrer à domicile : le libraire ne peut plus offrir le rabais de 5% ni directement ni de manière différée sur la carte de fidélité ;- 2ème cas : le livre est acheté ou réservé sur Internet et le client vient le retirer en librairie : le libraire peut faire bénéficier ce client du rabais de 5%, directement ou en portant l'achat sur la carte de fidélité.
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Je me retrouve dans une situation proche de celle de Lisbeï. Je vais avoir le choix entre acheter sur internet, payer plus cher les livres que ceux qui habitent dans les grandes villes à cause de frais de port et avoir mon livre dans un délai raisonnable ou acheter dans la librairie-maison de la presse de mon patelin, payer plus cher les livres que ceux qui habitent dans les grandes villes (ben oui, le petit libraire ne fait pas 5% de réduction) et attendre entre une à trois semaine avant d'avoir mon livre, si bien sûr le libraire ne finit pas par me dire qu'il ne parvient pas à l'obtenir...Donc, au final, à part si je veux le dernier Musso, internet reste encore une meilleure solution que le petit libraire.Ou bien je me tourne vers le livre numérique et les éditeurs qui ne m'arnaquent pas en mettant le numérique plus cher que la version poche. Et sinon, la bibliothèque. Oui, le délai d'attente est long mais au moins, ça ne me coûte pas grand chose :PFranchement, je ne comprends pas quel bénéfice les libraires espèrent tirer de cette loi. Le budget des lecteurs n'est pas extensible et cela me donne simplement envie d'aller taper sur mon libraire en lui demandant pourquoi il vient de faire baisser mon pouvoir d’achat.