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Très classe la couv' ! Va falloir m'armer de patience si je veux attendre le MMP :(J'y ajoute le synopsis :
The savage, astounding new novel of The Instrumentalities of Night, by a modern master of military fantasyArnhand, Castauriga, and Navaya lost their kings. The Grail Empire lost its empress. The Church lost its Patriarch, though he lives on as a fugitive. The Night lost Kharoulke the Windwalker, an emperor amongst the most primal and terrible gods. The Night goes on, in dread. The world goes on, in dread. The ice builds and slides southward.New kings come. A new empress will rule. Another rump polishes the Patriarchal Throne.But there is something new under the sun. The oldest and fiercest of the Instrumentalities has been destroyed--by a mortal. There is no new Windwalker, nor will there ever be.The world, battered by savage change, limps toward its destiny. And the ice is coming.
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Les instrumentalités de la nuit sont une découverte récente pour ma part. (Comme beaucoup de livres ce qui s'explique probablement par la joie de posséder un salaire et de ne plus avoir de prêts étudiants à rembourser...) J'ai dévoré la série en septembre de cette année. J'avais auparavant lu l'ensemble des ouvrages de la compagnie noire, ayant craqué pour les intégrales de chez l'Atalante, et ayant été conquis par cette dernière je désirais faire plus ample connaissance avec le reste de l’œuvre de l'auteur. Il est vrai que même pour un lecteur habitué de lectures considérées par certains comme 'arides' dans le domaine historique, l'entrée en matière est un peu rude. Pas temps sur le plan des personnages que sur celui des lieux. Il est difficile de s'y retrouver dans les premières pages et j'avoue avoir finit par me dire que le plus simple était de toute façon de continuer la lecture plutôt que de tenter de me faire un pense-bête car après-tout à la longue cela finirait pas rentrer. Force est de constater que la persévérance paie. C'est une lecture stimulante sur le plan intellectuel, avec des retournements scénaristiques que je n'avais pas vu venir, notamment dans le deuxième volume. Ces ouvrages sont documentés, sombres, tortueux, emplis du cynisme de Glen Cook qui donne une vision réaliste des rapports humains, des conflits religieux et des luttes du pouvoir. Il sont également drôles et plus optimistes que ceux de la compagnie noire : si les hommes sont parfois ballotés au gré des dieux ou que la tragédie semble inévitable il n'en demeure pas moins qu'un espoir se réveille au fur et à mesure des chapitres. Espoir ténu dans un contexte chaotique et face à la menace de plus en plus visible d'une catastrophe semblant inexorable mais même s'il devait échouer le défi est beau car l'espace d'un instant on contemple des dieux ballotés par la volonté d'hommes apprenant à ne plus courber la tête dans le noir.Ma seule crainte réside dans la fin de ce cycle, qui ne semble en effet pas particulièrement bien se vendre aux Etats-Unis. Pourtant le ice is coming cela devrait leur évoquer quelque chose mais bon... Savons-nous si Working god's mischief clôturera la série?
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Tout à fait d'accord avec ton avis, Mister K.Concernant Working, d'après ce que j'avais cru comprendre, ce serait bel et bien le dernier tome de la saga (sauf si une explosion des ventes des IDLN survenait entre temps...).Et ce n'est pas une bonne chose puisque, d'après une interview de Glen Cook, celui-ci aurait aimé en faire 5 (des tomes). Donc je crains une fin de cycle un peu bâclée...
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Rapide critique du tome 4 :
Cook’s fourth Instrumentalities of the Night epic installment (after Surrender to the Will of the Night) demonstrates his talent for contrasting mundane characters with monumental backdrops. Monarchs have fallen, clerical leaders have been deposed, and gods themselves have died. Now Godslayer Piper Hecht, a man of masks and nested identities, forces some of the remaining divinities to surrender to his will, celestial powers bending to the service of secular interests. But Hecht is not the only one determined to reshape the world in his image, and, as empires become unstable, occult powers conspire in the shadows. The fate of nations and pantheons proves subject to blind chance and the whims of mortals. Instrumentalities of the Night feels like a reexamination of Cook’s Dread Empire series: both use secondary worlds greatly influenced by Europe and Asia, both concern themselves with the catalytic role of determined mortals in global affairs, and both present grand histories with a certain air of absurdity. Cook’s decades of experience and expanded modern page counts allow him to weave a complex plot, but the result is comfortingly familiar to his longtime fans. (Mar.)
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en plein dedans : plusieurs arcs de narration dans un tome des intrigues, contre intrigues et mm des coinches dans tous les sens.vraiment impressionnant comme monde,mythologie et légende inspirée librement de notre Europe des croisades, conquêtes vikings et autre joyeusetés !manque une carte mm si c'est intentionnel , une grossière aurait largement suffit !
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Disons que pour l'instant les instrumentalités vont en se bonifiant, tout en partant de très haut, tandis que le cycle de la compagnie noire, a, bien que de très bonne qualité, connu des hauts et des bas. La fin de la Compagnie noire est certes superbe, notamment ses dernières phrases, mais il n'en demeure pas moins que certain des derniers tomes comportent quelques lourdeurs ou, si tu préfères, suscitent souvent moins l'enthousiasme des lecteurs que les premiers pour des raison que l'on a déjà évoquées (narrateur, disparition de personnages haut en couleur et attachement plus faibles envers leurs successeurs) . En ce qui concerne les Instrumentalités de la nuit leur début est souvent considéré comme rude car on est plongé directement dans le bain (plus que les personnages ce sont les lieux que j'ai eu du mal à maitriser lors de ma première lecture), mais je n'ai pas ressenti de lourdeur ou de baisse de qualité dans l’ambiance ou dans le scénario qui connait une montée en puissance et en intensité assez remarquable.
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Vu les critiques et mentions qui en sont faites ici et là, et vu que je n'ai plus rien d'autre à lire de cook à part le Dread Empire que j'ai abandonné, je me suis décidé à m'y mettre, et le constat après lecture du premier tome est plutôt mitigé.Dans les points positifs, c'est toujours agréable de retrouver le style de Cook, les personnages sont dans l'ensemble attachants et l'intrigue prend plutôt bien.Par contre, ce qui me gêne beaucoup, ce sont les noms. Il est évident que Brothe est Rome, le Patriarche le Pape, Ihrian Israël etc, alors pourquoi avoir tout changé ? Je n'arrive pas à me le représenter comme un univers de fantasy distinct, vu que ça n'en est clairement pas un, et du coup à chaque fois que je vois un nom de lieu/peuple/religion je perd un peu de temps à le retraduire et j'ai du mal à rester concentré sur l'histoire.Ensuite, plus secondaire, les instrumentalités, elle font quelque chose par la suite ? On nous parle de Tyrannie de la Nuit et au final cette dernière ne se manifeste pratiquement jamais et tout ce qu'on a ce sont des humains qui se foutent sur la gueule.PS) Mention spéciale quand même à Else.
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