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Je viens de finir Janua Vera et je ne vais pas être très original en disant que j'ai adoré. Toutes ces nouvelles sont vraiment fascinantes et même émouvantes. J'ai même quasiment écraser une larme sur " le conte de Suzelle" ...bon d'accord j'ai pleurer comme douze veaux mais je suis émotif.Donc je bombarde Jaworski comme étant mon auteur Français préféré et pis c'est tout!

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J'ai fait l'acquisition cet après-midi de l'édition limitée de luxe de Gagner la guerre pour découvrir cet auteur apprécié des amoureux de fantasy. C'est un très bel objet et c'est assez rare lorsqu'il s'agit de notre genre préféré.Je n'ai pas lu auparavant Janua Vera donc je découvre le personnage de Benvenuto et une partie de l'univers puisque si j'ai bien compris, le vieux royaume est très vaste. J'ai juste lu pour le moment le premier chapitre et cela démarre sur les chapeaux de roue. Difficile en revanche lorsqu'on a pas de dictionnaire pour les termes maritimes.

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Par contre j'ai eu la réponse à ma question plus haut : a priori pas de nouvelles inédites ou parues ailleurs dans le collector... tant pis! Mais bon je craquerai surement quand meme !

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J'ai une question un peu matérialiste sur les éditions de Gagner la guerre :PEst-ce que le tirage de luxe vaut plus le coup que la première édition GF ? Je peux acheter l'une ou l’autre, mais elles sont disponibles qu'en stock fournisseur donc pas possible de comparer... J'aime bien le côté souple du GF, mais si les coquilles ont été corrigées ou si la maquette change beaucoup sur la version de luxe, ça ferait pencher la balance.edit : finalement j'ai pris la version brochée, parce que le libraire n'était pas sûre de l'avoir. Oui oui, c’est logique, mais au moins ça mettra leurs stocks à jour comme ça !

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J'ai les 2 versions et perso je trouve la collector très jolie ,meme si la couv' de la version broché est sympa aussi.Par contre je ne saurais pas te dire si le texte a été modifié !

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Janua vera était un pur bonheur de lecture. J'ai adoré chacune des nouvelles, toutes très différentes, avec des personnages et des environnements variés.Parmi celles qui m'ont le plus marquée, la première et la dernière : l'homme prisonnier de ses rêves et l'homme prisonnier des ténèbres, pour lesquels plusieurs parallèles pourraient être imaginés. Pour chacun, je n'ai pas vu venir la chute, et ai connu un vrai moment de surprise. Une espèce de boucle bouclée.La construction de chacune des nouvelles est très intelligente. Même en anticipant sur la suite des événements, je me sentais à l'aise dans ces récits, une drôle d'impression d'être dans quelque chose de confortable, je me laissais mener tranquillement.J'ai beaucoup apprécié l'écriture de Jaworsky, très travaillée, avec un vocabulaire riche. Sa lecture me captait tout de suite, le mot juste au bon endroit, un rythme des phrases étudié. Il a utilisé par contre un peu trop souvent la répétition (une phrase répétée plusieurs fois, soit à la suite, soit sur plusieurs paragraphes). Son effet, très fort lors des premières utilisations, a perdu en intensité tout au long de ma lecture.Le clin d'oeil à Holdstok était très sympa également. Je crois que le meilleur signe de mon attachement à ces récits, c'est que le livre à peine refermé, j'ai envie de le rouvrir tout de suite pour m'y replonger et étudier de plus près le texte...

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Bon, pour la version brochée, je confirme qu'elle est maintenant introuvable. Le libraire a mis à jour son stock fournisseur ! L'édition de luxe est dispo dans quelques librairies encore, je crois que je vais attendre les prochaines imaginales pour mettre la main dessus.

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Je viens tout juste d'achever Gagner la guerre (je n'ai pas lu Janua Vera), et mon impression est en demi-teinte. Ce qui j'ai aimé : Le roman commençait très bien, avec un anti-héros comme on les aime et qui n'a pas la vie facile :siffle: L'écriture à la fois fluide et recherchée changeait très agréablement d'autres lectures, beaucoup plus plates en terme de style. Par ailleurs, on comprends très vite que Jaworsky ne nous épargnera pas grand chose (qui a dit que le Trône de Fer était violent ? :P). Quant à la fin, je l'ai adorée, et j'ai bien ri sur la toute dernière scène (je me demande bien ce qui se passe après, du coup). Ce que je n'ai pas aimé. Alors, peut-être que ce roman a souffert du fait que j'étais en train de lire le Livre Malazéen en parallèle, mais... je me suis pas mal ennuyée. Je n'ai rien contre les intrigues politiques, au contraire. Seulement, là, tout le roman est basé là-dessus, et j'ai eu le plus grand mal à discerner une ligne directrice. Or, je suis une éternelle adepte de la fantasy épique, qu'elle soit High ou Dark. Ensuite, le style, que je trouvais très rafraîchissant en début de lecture, m'a paru parfois alourdir plus qu'autre chose. Le rythme s'en trouvait parfois ralenti, surtout à cause des longues descriptions bien détaillée que j'ai fini par parcourir en diagonale. Du coup, je suis sortie plusieurs fois de l'histoire à cause de ça, avec des difficultés pour y revenir. Quand je lis de la fantasy, je veux imaginer. Avec tant de détails, que me reste-t-il à faire ? Pour finir, les personnages. Benvenuto est un personnage intéressant, mais je n'ai pas réussi à m'y attacher (à cause de ses crasses, je pense, pourtant j'adore Jaime Lannister qui est loin d'être un Parangon de vertu...). Le Podestat aussi est intéressant, mais trop lointain pour que je m'en préoccupe. Le Sorcier, idem. Quant aux autres personnages... Ils m'ont paru assez fades, en fait, la faute en partie à la narration à la première personne, qui nous empêche de connaître leurs motivations et leurs émotions. Bref, je concède qu'il s'agit d'un roman très bien écrit, et je comprends pourquoi il plaît tant. Ceci dit, j'estime que ce n'est pas un roman pour moi, qui préfère de loin les aventures pleines de longueurs et de jupes à crevés de la Roue du Temps, ou bien l'atmosphère sombre et cynique des annales de Toubib. Je m'en retourne donc à ma lecture d'Erikson :P (en espérant que ce cher Anomander apparaisse dans la deuxième moitié du tome 2, car je n'ai jusqu'ici pas vu l'ombre de sa crinière :'()

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De mon point de vue, évoquer le "manque de ligne directrice" est assez paradoxal. Etant un fanatique de la Compagnie Noire (certains membres acharnés de ce forum peuvent en témoigner), je trouve que les aventures (ou la "quête" ?) de Benvenuto est bien plus simple à comprendre que le retour au Kathovar de Toubib et sa bande (qui se barre pas mal dans tous les sens à mes yeux).Je crois aussi que quand on lit Gagner la Guerre on ne doit lire que Gagner la Guerre. D'après ce que j'ai compris, la saga malazéenne (que je n'ai pas lu pour précision) n'a pas grand rapport avec le récit de Jaworski. Le mélange des genres, c'est bien, mais pas en même temps ! Tu as dû louper quelque chose je pense...Enfin, tout le monde a le droit de ne pas aimer... quoique... ;)

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Pour reprendre ton analogie avec la Compagnie noire, pour moi la ligne directrice (ou l'objectif, si tu préfère^^) est au contraire très claire :D Pour l'arc de Kathovar (que je n'ai pas encore terminé^^), c'est vrai que la quête n'est pas en ligne droite, mais on connaît l'objectif : aller à Kathovar. C'est clair, net. Pour Gagner la guerre, je n'ai pas vu de motivation à part "j'obéis à mon patron". Bon, tu me diras, c'est clair aussi, mais ça ne m'a pas parlé, d'autant plus que je ne me suis pas particulièrement attachée au personnage. Comme je le disais, je me suis ennuyée, parce que ce n'est visiblement pas un un type de romans que j'affectionne. J'ai mis vraiment longtemps à le lire, alors que d'habitude j'ai plutôt tendance à enchaîner les romans. Je l'ai lu entre les deux parties du tome 2 du Malazéen, et je n'avais qu'une hâte, que Gagner la guerre se finisse :P Pour reprendre mon message précédent, je ne nie pas les qualités de Gagner la guerre. Seulement, ce roman ne convient pas à mes goûts (je n'ai pas aimé Hobb alors que je sais que beaucoup adorent, j'ai apprécié Fils-des-Brumes mais sans plus, alors que Eddings est mon écrivain de Fantasy préféré, et que beaucoup détestent). Alors, peut-être que j'ai loupé quelque chose, comme tu dis, mais j'ai suffisamment d'autres romans à lire pour ne pas retenter l'expérience, sachant que sur une deuxième lecture je vais forcément partir avec un à priori négatif^^

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Je confirme pour le lien entre Yksin et la CompagnieSi, la motivation de Benvenuto c'est : survivre ! Pour moi la "ligne" est là , Benvenuto suit (souvent de près) les évenements en essayant d'en ressortir entier ! Ca peut paraitre simple mais aller au Kathovar n'est pas compliqué (jusqu'à ce qu'on essaye...) Après c'est sur que si tu n'accroche pas avec le personnage principal / Narrateur c'est compliqué d'apprécier à 200% le roman....Par contre le Podestat m'a bien plus ,de part son inaccessibilité et son intelligence !Après comme tu le dis, tout les gouts sont dans la nature...