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J'ai jamais lu le guet , mais j'ai adoré le délire Wastburg !En plus ,vivant dans le Pas de Calais ,la présence du patois Wastburgiens m'a fais bien rire...et ça donne un coté authentique !Je retournerai bien dans ce monde ,hein Cédric ? Waelmstat et la Loritanie m'a l'air plein de potentiel pour un autre romans ou des nouvelles !
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Sovok est composé de multiples vignettes qui scandent la vie de ces trois urgentistes.Il y a des moments d'attente entre deux interventions, puis tout à coup ça décolle (au propre comme au figuré, vu que c'est une ambulance volante).Ceux qui avaient été échaudés par ma jactance à la Frédéric Dard trouveront là un niveau de langue bien plus conventionnel, au présent pour ancrer le récit dans l'immédiateté. Par contre, c'est encore des histoires de petites gens. Car qui dit urgentistes de nuit dit misère sociale et situations étranges. Mais avec un ton rigolard, comme toujours. Parce qu'on ne se refait pas.J'avoue que j'ai plus été du côté de Martin Winckler que de la littérature russe.Parce que le décor russe est, encore une fois pour moi, une excuse pour parler d'autre chose.Ys a écrit :Excellente nouvelle, ce style laconique et empreint de lenteur s'associe parfaitement au climat froid mais sec qu'on retrouve là bas, j'adore!!!
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Je ne vais pas insulter l'avenir, mais j'ai la chance d'avoir un éditeur qui, pour le moment, m'interdit explicitement d'exploiter le sillon wastburgien. Il m'a fait confiance avec Sovok, qui n'est pas particulièrement calibré pour les prix et les honneures, et j'espère pouvoir continuer à diversifier mon écriture (tout en restant dans la SFFF).Sovok est étrange car c'est la première fois que j'écrivais en étant conscient des critiques soulevées par ceux qui n'ont pas aimé Wastburg. Ça ne veut pas dire que j'ai systématiquement corrigé le tir, mais ça a forcément teinté mon écriture. Autant Wastburg est sorti tout seul, autant pendant Sovok, je me suis regardé écrire, par moment. J'avais un peu peur de me pasticher, pour tout dire. C'est vraiment une énergie différente, le second roman. Je ne m'attendais pas à ça. Mon objectif, désormais, c'est d'écrire une histoire où le cynisme ne domine pas le propos. Une vraie gageure.indy620 a écrit :Je retournerai bien dans ce monde ,hein Cédric ? Waelmstat et la Loritanie m'a l'air plein de potentiel pour un autre romans ou des nouvelles !
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Qui a osé ne pas aimer Wastburg ???Je comprend la volonté de se diversifier en tant qu'auteur , tirer sur corde d'un univers est une chose courante. Mais bon quand on est fan...J'en suis pour Sovok ,enfin... une fois que m'a liste aura diminué !Dur dur de ne pas etre cynique par les temps qui courent...
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Personnellement, j'ai stoppé ma lecture de Wastburg après 150 pages. Bien que l'univers décrit semble intéressant, j'ai vraiment eu du mal à accrocher au style d'écriture. Je pose donc le livre sur un côté pour le moment, mais pas trop loin, histoire de pouvoir revenir dessus à un autre moment.
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Très bonne surprise pour moi, pour un bouquin acheté presque par hasard (juste le vague souvenir d'avoir entendu parler en bien de l'auteur).Plus que par le style utilisé j'ai été touchée par la structure, le type de récit choisit. Ce n'est pas l'histoire d'un être, ni celle d'un groupe et même pas tout à fait l'histoire d'un lieu. J'ai trouvé le début très dépaysant pour cela, justement parce qu'il faut un moment pour se rendre compte que les choses qui sont habituellement au centre du récit ne sont ici que secondaire et vice versa. Le langage utilisé m'a fait tiquer au début, mais finalement je trouve que l'argot à un rôle de "créateur d'ambiance" plutôt efficace. Finalement il fait lui aussi partie intégrante de la ville...Bref, je suis sûre que tout ça à déjà été dit, et certainement bien mieux, dans les pages précédentes mais toujours est-il que, pour moi, ça mérite bien une remontée de sujet 
