Préferez-vous lire plutot

des nouvelles
Nombre total de votes : 7 (3%)
des romans
Nombre total de votes : 47 (21%)
des cycles
Nombre total de votes : 141 (64%)
ou encore plus long : Jordan
Nombre total de votes : 27 (12%)
Nombre total de votes : 222

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J'aime beaucoup lire des cycles, car ça permet de voir les personnages évoluer sur une plus grande période ! Et puis j'aime vraiment quand il y a long d'histoire. Donc au final soit un seul roman mais de 1000 pages ou alors un cycle (ou alors un mixte des deux :p, c'est bien aussi !)
« Le Seigneur Ogion est un grand mage. Il te fait beaucoup d’honneur en te formant. Mais demande-toi, mon enfant, si tout ce qu’il t’a enseigné ne se résume pas finalement à écouter ton cœur. » - Tehanu, Ursula K Le Guin

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Comme Aventurine, j'aime les longues histoires, donc j'ai voté pour les cycles. Lorsque j'apprécie un bouquin je suis souvent frustrée lorsque j'arrive à la fin et que je dois dire adieu aux personnages auxquels je me suis attachée.Bon, il y a quand même une restriction, si l'histoire devient n'importe quoi je préfère encore que ça s'arrête!! :D

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Plus c'est long, plus c'est bon il paraît x)J'ai mis les cycles aussi, j'aime bien lire des épopées se déroulant sur une (voire plusieurs) dizaines de tomes, on s'attache plus aux personnages, on les voit évoluer, et au final on a envie de le suivre le plus longtemps possible.

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Moi aussi je dirais des cycles, mais des cycles court, entre 3 et 8 tomes on va dire (pas plus de 10 en tous cas). Que se soit assez long pour développer et voir évoluer les personnages. Qu'on puisse aborder une bonne partie de l'univers. Et qu'on prenne plaisir à avoir encore quelque chose à lire après. Mais quand cela devient trop long, déjà ça coûte cher, et puis, on se lasse et l'auteur peut partir dans du n'importe quoi.

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Je viens d'en parler avec un ami mais de mon côté, j'ai horreur des cycles trop longs pour plusieurs raisons :- au bout d'un moment je me lasse parce que :1- ça se répète2- pas besoin de 15 romans pour développer des personnages. Des chef d'oeuvres de la littérature clouent sur place en 200 pages ou plus mais moins de 600 donc...en 3-4 tomes on connait les persos et je vois pas l'intérêt de développer plus que ça sur eux surtout que la plupart du temps, ce n'est plus les persos qu'on développe au delà de 3 tomes mais l'univers / l'intrigue.3- j'ai horreur de cette mode de la fantasy où l'on se retrouve avec des auteurs qui donnent l'impression de faire la course à celui qui fera le plus long cycle au détriment d'une vraie histoire cohérente , originale, surprenante , passionnante. Pourquoi devrait-on pondre des récits bibliques en fantasy ? La longueur démotive autant qu'elle fascine mais c'est souvent une illusions et les romans qui m'ont vraiment marqués ne sont jamais les plus longs (en dehors de la fantasy , la route par exemple , je suis une légende, quelques Jack London, l'histoire de pi, sa majesté des mouches, la nuit des temps ou , en fantasy , Légende de Gemmell).4- Tolkien n'a pas eu besoin de pondre 15 tomes en Terre du Milieu pour développer une saga riche et un univers fascinant. 3 tomes suffisent, 4 si on compte The Hobbit et 5 si on compte le Silmarillion. Malgré ça, je n'ai pour le moment jamais vu un univers aussi riche que celui du SDA tout simplement parce que ce n'est un univers superficiel mais profond (langues, chants, histoire, mythes, guerres). A l'inverse, beaucoup de fantasy post-Tolkien pompait sur la Terre du Milieu sans jamais arriver à sa cheville.J'adore les histoires en un tome (au pire dans le même univers dans un cycle avec des romans indépendants comme Gemmell) ou les trilogies qui sont pour moi le meilleur format des sagas. 3 est un bon chiffre. Le souci des longues séries c'est aussi et surtout que les traductions FR mettent 20 ans à voir le jour..... Bref, tout ça pour dire qu'il y a surement de bons longs cycles mais que je suis souvent découragé quand je vois le nombre de tomes (ex la roue du temps , Shannara, Krondor, Epée de vérité). Souvent, ça fait sur surplace, ça raconte toujours la même chose et ça ne finit jamais. Une belle fin (pas forcément happy end mais un point final bien amené et intense quoi) il n'y a rien de mieux alors qu'un univers bourré de spin off avec un auteur qui n'écrit que ça, toujours le même genre et le même univers ça m'inquiète un peu pour lui et les lecteurs:. Pour lui parce que je me dit que le pauvre, il s'enferme dans un carcan, il est peu ouvert, il a certainement du talent mais il se repose sur ce qu'il faire au lieu de prendre des risques et pour les lecteurs parce que je me dis que l'auteur (et l'éditeur) ne sont là que pour le fric. C'est de l'opportunisme et ça me saoule.

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Je serais moins tranché que Dakeyras sur le parti pris de l'auteur qui se lance dans une beaucoulogie, mais je partage son opinion sur l'intérêt. J'ai personnellement beaucoup de mal avec les séries très longues, à cause des longueurs et du besoin, à un moment, de changer d'univers/scénario. Je mettrais un peu à part les séries se passant dans le même univers, mais avec des histoires différentes (comme le Disque-Monde de Terry Pratchett), là au contraire ça m'accroche car on découvre plusieurs facettes d'un univers par petites touches et on se fait progressivement une idée du monde (en jeu vidéo, Ico et Shadow of the Colossus font très bien ça).Pour finir, on peut faire un univers très riche sans forcément écrire beaucoup. Certaines nouvelles, par leur capacité à suggérer, posent les bases d'un monde qui pourrait être développé beaucoup plus (à propos, quelqu'un peut-il me dire comment on appelle cette notion en littérature d'histoire cachée, les événements décrits par allusion mais qu'on ne raconte pas directement et qui donnent de l'ampleur et de la temporalité à l'histoire?).PS : Lisez Je Suis une Légende, ça bat Walking Dead sans problèmes!;)

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Tu as raison : quand un auteur explore son univers à travers de nouvelles histoires, de nouveaux personnages etc..pourquoi pas. Mais les cycles qui ne se terminent jamais faut s'accrocher. Le pire c'est quand un nouvel auteur débarque pour remplacer celui qui est décédé. J'accroche pas à ce principe avant tout commercial (à mon sens).

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Moi, les cycles super long ne me dérange. Je me lance à fond dans le monde et du coup je n'ai plus envie qu'il s'arrête ( si l'histoire me plait, évidemment. ) . Par contre, comme le dit Dakeyras, j'ai du mal quand un auteur va prendre la suite d'un auteur décédé. Déjà par respect pour l'auteur original et son oeuvre mais aussi parce-que chaque auteur a son style et que se qui fait que l'on apprécie un auteur, ce n'est pas seulement l'histoire mais aussi la "patte" de l'auteur ( et ça c'est toujours unique. ) .

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La bonne longueur, c'est celle qui correspond à ce que veut exprimer l'auteur. Pour une idée simple, une nouvelle suffit. Pour une saga de personnages, cela peut nécessiter quelques tomes.Le vrai problème, c'est quand un auteur s'embarque dans un roman à univers et s'y perd : parfois il n'a pas suffisamment d'idée pour l'univers ou pour l'intrigue principale, et tend à faire du remplissage pour le masquer, où à l'inverse cherche à exploiter toutes ses idées au détriment de la cohérence générale de l'oeuvre.Après, l'univers à rallonge,plus encore que dans les romans, c'est un problème bien présent dans les mangas, et de plus en plus dans les webcomics (pour exemple Girl Genius a maintenant 8 ans.... et son intrigue stagne de plus en plus).

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Ca soulève du coup une autre distinction : les cycles où l'auteur a prévu dès le début un certain nombre de volumes (les Salauds Gentilhommes de Scott Lynch par exemple), et ceux où on rajoute des volumes parce que ça se vend mieux qu'espéré (L'Epée de Vérité de Terry Goodkind). Je ne dis pas que la deuxième solution est forcément une catastrophe, mais ça fait une différence en termes de rythme, de cohérence et de cohésion.

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Certes. il y aussi la pente de l'intrigue dans laquelle se laisse entraîner les auteurs. GGR Martin a prévu de ne faire qu'une trilogie à la base. Et je ne pense pas que son éditeur se réjouisse des retards accumulés, même s'il sait que cela se vendra.

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Oui, mais en allongeant les cycles, certains auteurs étoffent leur univers avec tous leurs savoir-faire et, là, se révèle vraiment leur art :starwars: . Alors que d'autres s'écroule :tetemur: ...

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On en revient à l'idée développée : si l'auteur a conçu son univers pour une intrigue précise, pas de problème. S'il a besoin d'étoffer l'univers pour développer une nouvelle intrigue, généralement c'est moins bon.Vous le connaissez, ce fameux syndrome : le héro et ses compagnons parviennent à vaincre une menace, juste pour découvrir une menace plus grosse encore, et ainsi de suite ?

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Oui c'est clair que l'on connait bien ça, mais tu as aussi des cycles qui évolue différemment de ce schéma comme par exemple les livres de l'histoire de "Druss" de David Gemmell :duel: .

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Quand on pense que Stephen King dit qu'un écrivain qui met plus de 6 mois à écrire un bouquin n'est pas au top.... Cela dit, 4-5 ans pour un roman de 1000 pages ça parait beaucoup tout de même. 3 pages par jour (c'est le minimum quand on est écrivain à plein temps) ça fait 90 par mois donc pas loin de 1000 par an....Alors ok , le souci du détail, la relecture, les corrections et j'en passe mais parfois, je trouve les délais un poil abusés. C'est comme en BD quand on doit parfois attendre 3-4 entre 2 tomes. Hallucinant. 2 à 3x plus de temps qu'un film et quasiment autant si ce n'est plus qu'un jeu vidéo ! Je suis tout de même conscience que l'écrivain fait ce qu'il peut , que ce n'est pas facile, que l'inspiration peut parfois se faire désirer etc...mais les auteurs vivent grâce aux lecteurs et d'une certaine manière, à partir du moment où on a signé un contrat, qu'on est écrivain à plein temps et qu'on sait que notre succès existe grâce aux lecteurs, on se doit de ne pas trop faire attendre non ? Je ne demande pas à sortir un livre par an comme King mais au moins un tous les deux ans... Quand trop d'années s'écoulent on peut perdre plein de lecteurs, on peut les lasser aussi. King possède un bon argument : en gros il pense qu'un écrivain qui met trop de temps est un écrivain qui est lassé. Un mec ultra motivé par son roman ne met pas 4 ans à le pondre.

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Dakeyras a écrit :mais les auteurs vivent grâce aux lecteurs et d'une certaine manière, à partir du moment où on a signé un contrat, qu'on est écrivain à plein temps et qu'on sait que notre succès existe grâce aux lecteurs, on se doit de ne pas trop faire attendre non ? Je ne demande pas à sortir un livre par an comme King mais au moins un tous les deux ans... Quand trop d'années s'écoulent on peut perdre plein de lecteurs, on peut les lasser aussi.
Alors non, je ne suis absolument pas d'accord. L'auteur n'a un contrat qu'avec lui-même: c'est lui qui créé son univers, qui le façonne, qui imagine l'histoire, ... L'auteur doit avant tout être satisfait de son travail avant de pouvoir le proposer à ses lecteurs, qu'il sorte 4 livres par an ou un tous les 10 ans. Stephen King écrit à son rythme, G.R.R Martin au sien, ... Et il y a énormément de projets parallèles dans de nombreux cas: Pratchett et Gaiman écrivaient des ivres ensembles, G.R.R Martin écrit d'autres livres dans d'autres univers, ... Si l'auteur perd des lecteurs, à cause d'une trop longue attente, c'est que les lecteurs ne comprennent absolument pas qu'un auteur a aussi besoin de temps. D'autant plus qu'il y a très peu d'écrivains qui doivent vivre de leur art, et seulement de leur art. (Presque) tous ont un autre travail à côté afin de vivre (je pense à JP Jaworski qui est professeur à Nancy de suite, mais il ne doit pas être le seul). Je peux comprendre que l'on ait hâte de lire un ouvrage que l'on sait en cours d'écriture, mais le lecteur n'a pas à attendre un rythme de parution hyper régulier de la part d'un auteur. Et ça marche en BD, en série, ... En fait, pour mettre ça en parallèle, ça me fait un peu penser à Antoine Daniel qui se met la pression pour sortir son WTC et qui il y a quelques jours a simplement fait passer ce même message: il veut proposer quelque chose de propre et de bien, donc il va prendre du recul. Il en va de même pour un auteur. L'homme n'est pas une machine, il ne faut pas l'oublier.

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Sauf que Martin ne se consacre pas qu'a ASOIAF. Il coordonne la série Wild Card dont il écrit quelques nouvelles. Il dirige deux anthologies par ans depuis quelques années.De plus il y a quand même des signes qui montrent qu'il n'est pas à l'aise avec son univers. Par exemple il demande régulièrement des infos au webmaster de Westeros.org à propos de son propre univers (j'avais lu ça sur SFSignal à l'époque). Et puis cette multiplication des projets entre la résurrection de Wild Cards, le Chasseur et son double, les anthologies, une implication plus importante dans le fandom, on a l'impression qu'il fait tout pour reporter l'écriture de la suite.Quand on connaît les nouvelles de Martin et qu'on lit ASOIAF on a l'impression que ce n'est pas le même auteur. Les nouvelles fourmillent d'invention tandis que la saga est pour sa grande majorité un décalque du moyen âge européen frotté de quelques éléments fantastiques (les dragons, les Autres). Je me suis demandé si à l'origine ASOIAF ne devait pas être une œuvre de commande et qu'il écrit un peu à contre cœur.