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Ceeeerveauuuuu....Sans blague, je viens de jeter un coup d'oeil à la "thèse" de 80 pages :P. Je suis allé directement à la conclusion. Et bien...:rolleyes:Je cite
If one were to speculate, the intention of Martin and Erikson would arguably not be to offer a critique of the real world, but rather to draw inspiration from it, or to offer an escape.
Super.J'avais écrit la même conclusion à propos du Seigneur des Anneaux lors de mon épreuve de français pour le brevet des collèges.J'ai eu une très bonne note, ceci dit :P

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Bizarre ça va à l'encontre de toutes les autres recherches universitaires sur Martin et surtout ses interviews.Son engagement, sa jeunesse dans certains mouvement constestaires et surtout sa volonté de s'attaquer frontalement à la question non traités par Tolkien qui est la conquête ou l'exercice du pouvoirVoir par exemple, William Blanc, chercheur à l'ehess et historien spécialiste du moyen-âge :article_got_william_blanc

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Bizarre ça va à l'encontre de toutes les autres recherches universitaires sur Martin et surtout ses interviews.Son engagement, sa jeunesse dans certains mouvement constestaires et surtout sa volonté de s'attaquer frontalement à la question non traités par Tolkien qui est la conquête ou l'exercice du pouvoir
Curieusement le personnage qui veut foutre en l'air le système dans le Trône de Fer, à savoir Littlefinger est quand même fortement antipathique.

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Je dirai pas qu'il veut foutre le système en l'air. Il veut le détourner pour son propre profit. C est avant tout un opportuniste et un individualiste.Sinon, juste pour donner un exemple, tout le passage avec la secte des moineaux, c est la transposition dans GoT des sectes évangéliste américaines, de la montée du tes party qui a beaucoup choqué Martin.

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@joe il me semble que le lien que tu postes parle plus de la vision du Moyen âge à travers les écrits (et surtout les séries) que de l'objectif visé par Martin en écrivant. Après, je trouve dire "Martin s'inspire du monde réel, c'est fou" est un peu facile, comme cité dans l'article le couple eddings le fait aussi (certes, avec moins de subtilité). Mais c'est pareil pour toutes les civilisations humaines de tolkien et ça on a tendance à l'oublier parce qu'il y a des elfes, des nains et un seigneur sombre. C'est pareil chez Jaworski tout aussi précisément que chez Martin. Chez Zapkowsky ou Nilfgaard, les royaumes du nord et les îles Skellige sont très connotés culturellement.Dans un registre plus "jeunesse" des sagas comme l'épouvanteur s'inspirent pas mal du monde réel.Enfin le monde de D&D m'a semble-t-il vachement évolué depuis l'étude menée car lui aussi comporte ses civilisation typée arabes, vikings, etc... Pour en revenir à Erikson, il me semble justement que c'est un des seuls ou le monde et les civilisations créés sont très difficilement assimilables à une civilisation précise.Et pour cause, il a fait exprès de s'en éloigner le plus possible. Rien que son empire Malazéen ne connait pas de comparaison. Ni historiquement : Créé par deux hommes, les concurrents les plus proches sont Genghis Khan et Alexandre le Grand. Sauf qu'ici l'empire survit à la mort/disparition du créateur. Donc c'est déjà mort. La période traîtée ressemble d'ailleurs à un moyen âge, on se rapprocherait donc d'un empire romain germanique sauf que le système électoral et de l'armée n'est vraiment pas de mise ici.Ni dans la culture : l'empereur n'est pas vu comme un dieu contrairement à l'empire romain. On a bien des légions, mais leur utilisation et leur système de recrutement sur les zones conquises s'éloigne très fort du système romain. Ni dans les habitants qui sont plutôt typés asiatiques.Le tout sans parler de la magie omniprésente et des différentes races.Du coup, pour moi la grande différence entre Martin et Erickson est que l'un se base très fort sur notre monde pour être le plus réaliste possible, tandis que l'autre essaye de nous tirer dans un monde si différent du nôtre que la notion même de réalisme en devient floue.

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Fabien Lyraud a écrit :
Bizarre ça va à l'encontre de toutes les autres recherches universitaires sur Martin et surtout ses interviews.Son engagement, sa jeunesse dans certains mouvement constestaires et surtout sa volonté de s'attaquer frontalement à la question non traités par Tolkien qui est la conquête ou l'exercice du pouvoir
Curieusement le personnage qui veut foutre en l'air le système dans le Trône de Fer, à savoir Littlefinger est quand même fortement antipathique.
Dans la série TV, oui, mais dans les romans, au contraire, je le trouve exceptionnellement talentueux.

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Duda a écrit :Ceeeerveauuuuu....Sans blague, je viens de jeter un coup d'oeil à la "thèse" de 80 pages :P. Je suis allé directement à la conclusion. Et bien...:rolleyes:Je cite
If one were to speculate, the intention of Martin and Erikson would arguably not be to offer a critique of the real world, but rather to draw inspiration from it, or to offer an escape.
Super.J'avais écrit la même conclusion à propos du Seigneur des Anneaux lors de mon épreuve de français pour le brevet des collèges.J'ai eu une très bonne note, ceci dit :P
Il s'agit plutôt d'un mémoire de Master, ce qui explique son nombre de pages bien moins important que pour une thèse.Une conclusion en apparence simple ne signifie pas pour autant que la réflexion l'est elle aussi. Est-ce qu'on peut vraiment remettre en question l'intégralité de ce travail juste avec cet argument ?

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Dans la série TV, oui, mais dans les romans, au contraire, je le trouve exceptionnellement talentueux.
Talentueux, oui, mais il reste tout de même un salopard, quand même. Pas vraiment un sympathique révolutionnaire qui veut démolir le système.

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@temliv. Peut être. Faudrait que je regarde plus précisément. J ai découvert ce gars à une conférence il y a pas très longtemps. Je pensais que c était l article qui avait servi de support. Cela dit il doit y avoir d autres choses sur sa page. En tout cas, c'était vraiment intéressant même si je suis pas d'accord avec tous ce qu'il dit. Dans les choses que j'ai appris, il fait remonter la fantasy a norris ( un utopiste allemand de la 2nde internationale) qui dépeint un monde qui ressemble fortement à la comté que Tolkien écrira après lui, le lien entre les auteurs et plusieurs anecdotes sur comment les auteurs ont incorporé les éléments de leur temps dans la fantasy. ( ce qu' il raconte sur moorcook et la chute de l empire britannique, qu' il abordait est assez intéressante.)Le point le plus discutable, c est qu' il met parfois ensemble des auteurs à la philosophie opposée. Si il apparaît effectivement vrai que dès le départ dans l'heroic fantasy, il y a une critique de la société capitaliste ou de ses aspects, il y a de grande différences entre leur vision du future ou de la paix (reac pour certains qui idéalisent la féodalité, conservateur pour d autres et enfin progressiste pour certains). Même si dès fois, certains sont inclassables ou se sont fait dépasser par leur récit comme Tolkien. (Sans rentrer dans les détails, classés plutôt conservateur sur le plan politique et qui pourtant était très à la mode dans la gauche américaine pendant le mouvement hippie (dont martin faisait partie) ce qui lui même ne comprenait pas et ce qui s explique par le fait que le monde des hobbits est finalement un monde quasi sans état, sans police,etc). Bon mais je m'éloigne d ericksonn et Martin désolé pour la digression.