2
étant décrit comme d’âge mûr dans les romans de son créateur
Où j'apprends que j'ai donc dépassé l'âge mûr... Holmes a trente ans dans "Une Etude en Rouge"et Watson guère plus, ce sont les adaptations qui pendant longtemps les ont représentés plus vieux.

3
J'avais presque oublié que j'avais lu ce roman ! Il a traîné longtemps dans ma PAL, et je me suis décidée à le lire cet été. N'étant pas fan du tout de Sherlock Holmes, c'est le côté lovecraftien qui m'a attiré - et ce thème reste bien trop léger au final. L'objet en lui-même est beau, mais cela n'a pas suffit pour qu'il reste dans ma bibliothèque - il loge actuellement dans ma boîte de livres à donner autour de moi ^^
Memento mori

4
Où j'apprends que j'ai donc dépassé l'âge mûr... Holmes a trente ans dans "Une Etude en Rouge"et Watson guère plus, ce sont les adaptations qui pendant longtemps les ont représentés plus vieux.
Moins de trente ans même, pour Holmes, si je ne m'abuse c'est davantage 26/27 ans. De ce point de vue, le livre de Lovegrove est correct de montrer les débuts de l'association des deux à cet âge-là. En revanche, ce qui est d'ailleurs assez souvent le cas dans les pastiches et les adaptations, l'auteur ne résiste pas à introduire d'un coup d'un seul plusieurs personnages connus alors qu'ils apparaissent bien plus tardivement et exceptionnellement chez Conan Doyle, comme Mycroft et Moriarty. D'un côté, c'est normal parce que Conan Doyle n'avait aucun plan et inventait au fur et à mesure (et ne se relisait pas trop d'ailleurs :P) alors que ses successeurs ont l'univers livré clé en main pour y piocher, de l'autre ça devient un peu facile d'utiliser d'emblée les éléments les plus emblématiques plutôt que de creuser un peu. Pareil pour son utilisation de l'univers de Lovecraft, ça reste très convenu.Malgré tout j'ai passé un bon moment de lecture, le roman a l'avantage d'être court et les dialogues sont assez sympa, après ça n'apporte pas grand chose aux deux univers utilisés, c'est du vite lu, vite oublié mais pas désagréable.

5
J'aime beaucoup l'univers d'Holmes et les dérivés de celui-ci habituellement. L'univers lovecraftien suscite un enthousiasme moins uniforme (il y a même des nouvelles qui m'ont profondément gavé...) chez l'homme d'âge blet que je suis, la part de mystère que comporte ce monde m'attire régulièrement... Mais là, au vu de la critique, je vais passer mon chemin dans l'immédiat ! :|A l'opportunité d'un achat d'occasion peut-être, mais tant à lire dans ma PAL...

6
James Lovegrove se justifie de sa version du caractère de Sherlock Holmes dans le livre en disant qu'il n'est pas celui auquel sont habitués les lecteurs du Strand parce que plus jeune, j'ai repris son raccourci facile, mea culpa :PPar contre, on peut noter l'effort d'utiliser l'inspecteur Gregson, moins connu que Lestrade :D