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Malheureusement, oui.
C'est un auteur qui propose une dark fantasy historique de grande qualité, malgré un accès assez "restreint" ne convenant pas à tous les publics. C'est dommage qu'il ne soit plus publié en France.
Ses romans de Fantasy historique sont d'ailleurs - à mon sens - supérieurs à la trilogie Crimson Empire (dont j'ai lu le premier tome), publié sous un pseudonyme.
C'est un auteur qui propose une dark fantasy historique de grande qualité, malgré un accès assez "restreint" ne convenant pas à tous les publics. C'est dommage qu'il ne soit plus publié en France.
Ses romans de Fantasy historique sont d'ailleurs - à mon sens - supérieurs à la trilogie Crimson Empire (dont j'ai lu le premier tome), publié sous un pseudonyme.
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Lord of Crows a écrit :C'est un auteur qui propose une dark fantasy historique de grande qualité, malgré un accès assez "restreint" ne convenant pas à tous les publics. C'est dommage qu'il ne soit plus publié en France.
Très sincèrement, c'est compliqué.
Je me souviens très bien de La triste histoire des frères Grossbart. A l'époque, je dirigeais Lunes d'encre chez Denoël. J'avais adoré le livre en VO, je l'ai proposé à la traduction à Jean-Daniel Brèque qui n'a pas du tout accroché, et comme je ne voulais pas partir sans traducteur (ce qui est souvent mon cas, en tant qu'éditeur, surtout quand le livre pose de vrais problèmes de traduction), c'est Eclipse qui en a finalement acquis les droits.
C'est compliqué, donc, car l'auteur n'a pas "pris" en France. Son second roman (que je n'ai pas lu) est visiblement moins bon et puis Jesse Bullington s'est plus ou moins career-killé (comme on dit dans la profession) aux USA en produisant une trilogie de fantasy tout-venant sous le pseudonyme d'Alex Marshall.
Je crois me souvenir que Laurent-Philibert Caillat qui traduit Robert Jackson Bennett pour moi m'avait proposé de traduire The Folly of the world chez Denoël, mais le livre a "rien fait" aux USA. Pour traduire un livre US de 500 pages, à moins de travailler dans une petite structure indépendante (et là vous faites ce que vous voulez), de nos jours il faut des arguments en béton armé : un succès aux USA, des blurbs, un contrat d'adaptation audiovisuelle, etc.
Jesse Bullington, c'est très dur à traduire, à mon avis. Ce n'est pas parce que c'est relativement facile à lire en anglais que ça ne pose pas de gros problèmes à la traduction.
Il faudrait peut-être le proposer à l'Atalante ; ça ne serait pas totalement idiot à côté de Guy Gavriel Kay.
GD