401
Oui il y a de la matière avec ce personnage là mais ce serait un autre arc narratif indépendant.
Pour ce qui est de l'histoire des anciens, du vif et de l'art dans les six-duchés on connaît maintenant tous les aspects, on sait
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Même si je voudrais que ça ne s'arrete jamais, là ce sera dure quand même de continuer sur ce filon là. Par contre suivre les aventures
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, moi je n'attends que ça ! :p

404
Je viens de terminer.
Bon, c'est mauvais à mon sens.
Comme beaucoup d'autres - tout ça pour ça.

Tout est téléphoné, trop lent et pourtant trop rapide par endroits, exagéré, pas assez développé, et les rebondissements font vraiment ficelle.

Les personnages principaux (et même secondaires) du côté des gentils ont tous un plotarmor et tout nous conduit, de manière totalement non naturelle, au final que voulait trop l'auteur.

Sauf que ce final, moi j'veux bien, mais il aurait pu arriver beaucoup plus tard, et on aurait eu le même effet nostalgique sans ce côté exagéré et artificiel.

Je suis un peu dégoûté, parce que les aventures de Fitz ont été pour moi un vrai fil d’Ariane dans mes pérégrinations dans la littérature med-fan. Et au final, tout ça pour ça...

405
Bon,
J'ai terminé cette série.
Même si j'ai beaucoup d'estime pour Robin HOBB, la qualité de ces écrits régresse d'année en année.
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je reprends l'expression du message précédent: Tout ça pour ça!!
J'ai envie de dire, heureusement c'est fini. on passe à autre chose

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Bon ca y est, j'ai terminé le cycle.

Que dire. déjà, c'est vraiment terminé maintenant.
Ensuite, c'est long...tres long, trop long meme avec des passages dont je ne voit pas trop l'interet de les avoirs développés car ils n'apportent rien
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Enfin, je reste déçu de la fin du cycle
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Mais, je si je me rappelais que Fitz était toujours morose, la, c'est quand même limite dépressif. Je regrettais parfois que ce soit Fitz et pas Druss.

Si j'avais un dernier souhait, ca serait
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oeil de nuit a écrit :Bon ca y est, j'ai terminé le cycle.

Que dire. déjà, c'est vraiment terminé maintenant.
Ensuite, c'est long...tres long, trop long meme avec des passages dont je ne voit pas trop l'interet de les avoirs développés car ils n'apportent rien
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Enfin, je reste déçu de la fin du cycle
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Mais, je si je me rappelais que Fitz était toujours morose, la, c'est quand même limite dépressif. Je regrettais parfois que ce soit Fitz et pas Druss.

Si j'avais un dernier souhait, ca serait
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C’est la première fois que je participe à ce forum. Je m’y suis inscrite car le cycle de l’assassin royal sera toujours ma saga préférée, elle m’accompagne depuis plus de vingt ans et maintenant c’est fini.
Comme toi je regrette cette fin douloureuse et inutile. J’ai pleuré sur ces nouvelles douleurs infligées.
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Framboise-menthe a écrit :
oeil de nuit a écrit :Enfin, je reste déçu de la fin du cycle
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Comme toi je regrette cette fin douloureuse et inutile. J’ai pleuré sur ces nouvelles douleurs infligées.
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Pour moi, c'était au contraire la fin parfaite
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En fait, j'ai même été surprise quand j'ai vu plein de gens s'insurger contre cette fin
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alors que j'ai trouvé que ça ne pouvait justement pas se finir autrement.

Bien sûr, je comprends qu'on ait envie d'une fin comme "et ils vécurent tous heureux jusqu'à la fin de leurs jours", mais Fitz n'est pas du genre à vivre heureux jusqu'à la fin de ses jours, je crois xD

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Je viens de finir le sixième tome et c'est avec une certaine émotion que j'ai refermé le livre.

Deux adjectifs me sont venus pour décrire cette fin. Pathétique et grandiose. Je ne vois pas comment la qualifier autrement. Et en même temps je me dis que la série entière est à son image : pathétique et grandiose.

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Un dernier aspect que je voudrais développer sur le côté pathétique ( mais il y en a tant à dire), c'est la faculté de l'auteur à rester dans ce que j'appellerai de la low-fantasy ( en opposition à la high-fantasy :) ) Ce que j'entends par là c'est que même si on a des dragons, des royaumes qui s'écroulent, des guerres et de la magie, rien n'a une ampleur épique. Prenez n'importe quelle paragraphe d'Erikson et là vous goûterez à de l'homérique même si on capte pas très bien pourquoi. Hobb a la capacité de transformer n'importe quelle victoire en conclusion douce-amère.

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C'est incroyablement amer quand on y pense. Ne cherchez pas de hauts faits ou de gloire. Même si l'Assassin Royal se déroule sur plusieurs années et met en balance la survie de plusieurs royaumes, ce n'est pas une épopée.

Alors quel est le côté grandiose me direz-vous ?
Le fait que Hobb nous emmène sur des milliers de pages suivre les pérégrinations d'un homme pas particulièrement brillant, pas particulièrement talentueux, sans que notre intérêt ne s'émousse, accroché éternellement au bout de page grâce à ses formidables talents de conteuse. L'Assassin Royal pour moi ce sont les nuits presque blanches, les devoirs de l'époque bâclés, les minutes de lectures grappillées n'importe où, le livre dissimulé dans le tiroir du bureau, bref cette avidité de lire, de savoir la suite, d'enchaîner les lignes.
J'ai beau me creuser la tête, je ne connais aucun cycle de fantasy où l'on suit quasi uniquement la vie d'un seul homme à la première personne de sa naissance à sa mort sur autant de pages et de tomes. Même la Roue du Temps qui est pourtant un cycle ambitieux ne nous donne pas autant de matière à lire au sujet de la psychologie de Rand.
Ce qui est d'autant plus frappant, c'est que Robin Hobb ne dévie pas de son chemin quand il s'agit de la psychologie de son héros ( ce qui peut entraîner quelques critiques j'en conviens). Le premier tome est paru en 1995 et le dernier en 2017 soit 22 ans d'écart. 22 ans durant lesquels l'auteur aurait eu un million d'occasions de varier la psychologie, le caractère, le style d'écriture que ce soit par lassitude, envie de changement, évolution de ses capacités d'écrire... et il n'en est rien. Hobb suit sa voie, les Six-Duchés connaissent des bouleversements mais la forme ne change pas, Fitz reste Fitz. On vit l'histoire par son prisme et c'est peut-être cela qui nous rend le héros si attachant. Peut-être parfois agaçant mais définitivement proche de nous. Cette série est grandiose parce qu'elle transforme un personnage banal en un héros de fantasy. Il y a une réplique (du Fou il me semble) qui m'a marquée : «Les prophéties n'ont jamais garanti la compétence seulement la persévérance ». Voilà c'est la trame du roman et c'est la vie de Fitz. Pathétique et grandiose. Un peu comme nous tous en fait.

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Sciezka a écrit :Quel joli commentaire !
Ça me donne envie de lire cette suite que je n'ai jamais eu le courage d'ouvrir.

Merci pour ton partage Taraise.

Merci !

Et fonce ! Qu'elle nous satisfasse ou nous frustre, cette fin ne nous laisse pas indemne.

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J'ai beau me creuser la tête, je ne connais aucun cycle de fantasy où l'on suit quasi uniquement la vie d'un seul homme à la première personne de sa naissance à sa mort sur autant de pages et de tomes. Même la Roue du Temps qui est pourtant un cycle ambitieux ne nous donne pas autant de matière à lire au sujet de la psychologie de Rand.
Ce qui est d'autant plus frappant, c'est que Robin Hobb ne dévie pas de son chemin quand il s'agit de la psychologie de son héros ( ce qui peut entraîner quelques critiques j'en conviens). Le premier tome est paru en 1995 et le dernier en 2017 soit 22 ans d'écart. 22 ans durant lesquels l'auteur aurait eu un million d'occasions de varier la psychologie, le caractère, le style d'écriture que ce soit par lassitude, envie de changement, évolution de ses capacités d'écrire... et il n'en est rien. Hobb suit sa voie, les Six-Duchés connaissent des bouleversements mais la forme ne change pas, Fitz reste Fitz.

Et c'est bien ce que je lui reproche.
Qu'un Fitz enfant / adolescent se fasse sans cesse malmener c'était cohérent.
Le problème pour moi est que le Fitz adulte subit toujours autant la vie et je ne parle même pas de ces interactions sociales pathétiques.
Sur l'ensemble du cycle, son comportement ne change pas d'un iota.
Il ne tire aucune expérience de ces déboires passés.

Pour aller plus loin, l'ensemble des héros de Robin HOBB ne font que subir. Le summum étant bien sûr le soldat chamane (je sais pas comment j'ai fait pour aller au bout de ce cycle).
Ce qui est intéressant au début, fini par lasser après 36/38 bouquins (cycle du monde de Fitz).
Après je suis comme toi, j'ai passé des nuits blanches sur ce cycle (enfin surtout sur la 1ère période) et je pense que ça vient plus du talent d'écriture de Robin HOBB. Elle a juste trop tiré sur la corde pour moi (3ème période inutile).

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J'ai fini les aventure de Fitz y a pas longtemps.
Bon j'ai découvert l'Assassin royal sur le tard mais j'e me suis attaché à pas mal de ses personnages et leur aventures. Pour moi le fou et l'assassin est une très bonne "trilogie". Elle n'est pas exempt de défauts, plusieurs fois j'ai eu envie de secouer Fitz et le Fou aussi mais pour d'autres raisons. Mais malgré tout j'ai adoré du début à la fin. J'aime vraiment le style de Robin Hobb (et sa traduction remarquable), ça coule out seul, et même quand il ne se passe pas grand chose c'est passionnant. Elle nous sert encore une fois des personnages plaisants à suivre, que ce soit les anciens bien sûr, mais aussi les nouveaux comme Braise et Lant que j'ai adoré et des antagonistes redoutables.
Je n'ai lu ni la cité des anciens, ni les aventuriers de la mer, on m'avait dit que c'était impossible à comprendre sans les avoir lu, mais vu qu'on m'avais déjà dit ça si j'avais pas lu les aventuriers de la mer avant la deuxième trilogie et que je n'ai pas eu de souci je m'y suis jeté quand même et en effet ya eu aucun problème de compréhension, j'ai même adoré ce qui se passe dans la cité des dragons (par contre toutes les histoires sur le bateau, les histoires de famille de leurs capitaines, etc ça m'a vite gonflé).
Enfin pour la fin je la trouve parfaite,
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, alors oui on pourrait espérer quelque chose de mieux pour lui mais il a eu des années heureuses et paisibles auprès de Molly et je trouve que ça clôt magnifiquement bien cette longue aventure à ses côtés.
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