http://www.elbakin.net/fantasy/roman/gideon-the-ninth-5707
8
Elle reviendra aussi avec une novella :
https://subterraneanpress.com/princess-floralinda-and-the-forty-flight-tower
https://subterraneanpress.com/princess-floralinda-and-the-forty-flight-tower
9
On tient l'éditeur français !
http://www.elbakin.net/fantasy/news/26475-La-trilogie-The-Locked-Tomb-chez-Actes-Sud
http://www.elbakin.net/fantasy/news/26475-La-trilogie-The-Locked-Tomb-chez-Actes-Sud13
Guigz a écrit :Il n'y a QUE Gillossen qui l'a lu par ici ?
C’est bien dommage car j’en suis à 1/3 environ et je trouve ca vraiment très bon. Ca me donne l’impression de lire Gormenghast avec des necromants dans l’espace, avec une héroïne dont j’adore le caractère et le vocabulaire imagé. Ravi que ca sorte en VF.
16
Fini en 3 jours, cela faisait longtemps que ca ne m'était pas arrivé.
Comme tu le soulignes Gillo, la grande force du roman c'est de réussir à ne pas tomber dans le trop (même si la déferlante gros-billesque de la toute fin pourrait être ce qui s'en rapproche le plus - après, c'est pas forcément désagréable ou inattendu en fantasy). Mais compte tenu de toutes les drôles d'idées que mélange l'auteure, elle a vraiment réussi à avoir une œuvre très cohérente. C'est pour ca que je n'utiliserai pas vraiment le terme de "barré" (pour moi un peu négatif). Pour moi, ca serait plutôt de l'originalité bien maîtrisée.
Après, contrairement à toi, je n'ai pas souffert de ce passage en creux que tu notes. J'ai pu voir sur la toile que ca avait pu être le cas pour d'autres aussi. J'ai trouvé toute la partie avec les autres maisons plutôt dynamique, rythmée avec pas mal d’atmosphères différentes et suffisamment de rebondissements pour ne pas s'ennuyer. Si on voulait chipoter, on pourrait dire que certaines révélations peuvent en partie se deviner et que la fin se dessine assez rapidement, de même que le parcours pour y arriver. Mais ca ne m'a pas vraiment gêné plus que ca.
Je trouve la citation de Stross totalement adapté comme pitch de l'histoire (c'est assez rare que ce genre de choses réussissent à vendre de manière objective un livre). On pourrait juste noter que le "lesbian" pour moi n'est pas le point saillant du livre, mais par contre, c'est un livre très féministe / moderne, sans tomber encore une fois dans le trop. Et ca c'est vraiment cool.
Bref grosse recommandation pour moi: 8, voire 8.5.
Comme tu le soulignes Gillo, la grande force du roman c'est de réussir à ne pas tomber dans le trop (même si la déferlante gros-billesque de la toute fin pourrait être ce qui s'en rapproche le plus - après, c'est pas forcément désagréable ou inattendu en fantasy). Mais compte tenu de toutes les drôles d'idées que mélange l'auteure, elle a vraiment réussi à avoir une œuvre très cohérente. C'est pour ca que je n'utiliserai pas vraiment le terme de "barré" (pour moi un peu négatif). Pour moi, ca serait plutôt de l'originalité bien maîtrisée.
Après, contrairement à toi, je n'ai pas souffert de ce passage en creux que tu notes. J'ai pu voir sur la toile que ca avait pu être le cas pour d'autres aussi. J'ai trouvé toute la partie avec les autres maisons plutôt dynamique, rythmée avec pas mal d’atmosphères différentes et suffisamment de rebondissements pour ne pas s'ennuyer. Si on voulait chipoter, on pourrait dire que certaines révélations peuvent en partie se deviner et que la fin se dessine assez rapidement, de même que le parcours pour y arriver. Mais ca ne m'a pas vraiment gêné plus que ca.
Je trouve la citation de Stross totalement adapté comme pitch de l'histoire (c'est assez rare que ce genre de choses réussissent à vendre de manière objective un livre). On pourrait juste noter que le "lesbian" pour moi n'est pas le point saillant du livre, mais par contre, c'est un livre très féministe / moderne, sans tomber encore une fois dans le trop. Et ca c'est vraiment cool.
Bref grosse recommandation pour moi: 8, voire 8.5.
18
J'ai ouvert le 2 hier soir et c'est un démarrage avec des ellipses qui m'ont laissé le cerveau en compote vu que j'étais assez fatigué. Je me suis endormi au bout de 20 pages, mais ce que j'ai pu lire / comprendre confirme bien ce que laissait entendre le premier tome. On va passer d'une ambiance intimiste assez fantasy à de la grosse SF avec des conflits galactiques. J'ai hâte de continuer.
19
Si jamais tu veux tenter : https://subterraneanpress.com/princess-floralinda-and-the-forty-flight-tower
(J'avais raté le premier tirage, de mon côté.)
(J'avais raté le premier tirage, de mon côté.)
20
Et fini le tome 2.
J'avais trouvé que le premier tome marchait sur le fil de l'épée entre trop / trop peu. Pour le coup, le tome 2 est pour moi victime d'une trop grande ambition qui au final nuit au roman lui-même. C'est difficile à expliquer sans trop spoiler (vous êtes prévenus, même si je vais essayer de rester aussi spoiler free que possible).
Comme je le disais précédemment, le début est une succession d'ellipses et de sauts dans le temps, combinée à une réécriture des évènements du tome 1. C'est justifié par le scénario puisqu'on comprend rapidement que Harrow souffre des problèmes psychiques. Cela donne quelque chose d'assez original et j'apprécie la prise de risque de l'auteur (et cela retranscrit bien la folie du personnage), mais c'est aussi à double tranchant car évidemment la lisibilité en pâtit. Personnellement, bien que j'ai apprécié, j'ai trouvé ca un tout petit peu too much.
Cette approche permet aussi à l'auteur de de ne pas nous donner toutes les clés. C'est encore une fois une arme à double tranchant, puisque cela nous force un peu à décoder ce qui se passe / nous poser des questions (et ca j'ai bien aimé). Mais en même temps, l'auteur se retrouve ensuite à devoir expliquer beaucoup de choses dans la seconde partie du roman, avec de longues tirades explicatives.
Bref je suis un peu ambivalent sur le résultat. C'est clair qu'il vaut mieux lire ca qu'une énième copie du SdA, mais ce n'est pas dénué de réels défauts non plus.
Par contre ce que j'ai trouvé bien géré c'est le risque de surenchère qui pointait le bout de son nez à la fin du volume 1. Muir arrive à capitaliser sur les supers pouvoirs dont elle dote ses personnages en leur opposant des ennemis encore plus impressionnants : une bataille qui dure depuis 10 000 ans, des proportions énormes, des voyages "spatiaux", on nage en plein épique intergalactique. Et pourtant, l'ambiance arrive à rester encore plus intimiste que dans le tome 1. Ce grand écart est pour moi l'une des grandes forces de l'auteure.
Et sinon, j'ai toujours autant de mal avec les noms choisis pour les personnages, J'ai du me faire une liste avec les 16 noms pour le tome 1. Malgré un nombre plus restreint de protagonistes dans le 2 (il y a de nouvelles têtes), j'ai parfois galéré pour savoir qui est appelé quoi. Je sais pas si c'est moi qui devient vieux ou si le fait d'appeler tout le monde "the First" ou "the Saint of..." contribue à cet état de fait.
Bref une bonne lecture, un cran en dessous du tome 1, mais j'attends la suite et fin avec impatience.
J'avais trouvé que le premier tome marchait sur le fil de l'épée entre trop / trop peu. Pour le coup, le tome 2 est pour moi victime d'une trop grande ambition qui au final nuit au roman lui-même. C'est difficile à expliquer sans trop spoiler (vous êtes prévenus, même si je vais essayer de rester aussi spoiler free que possible).
Comme je le disais précédemment, le début est une succession d'ellipses et de sauts dans le temps, combinée à une réécriture des évènements du tome 1. C'est justifié par le scénario puisqu'on comprend rapidement que Harrow souffre des problèmes psychiques. Cela donne quelque chose d'assez original et j'apprécie la prise de risque de l'auteur (et cela retranscrit bien la folie du personnage), mais c'est aussi à double tranchant car évidemment la lisibilité en pâtit. Personnellement, bien que j'ai apprécié, j'ai trouvé ca un tout petit peu too much.
Cette approche permet aussi à l'auteur de de ne pas nous donner toutes les clés. C'est encore une fois une arme à double tranchant, puisque cela nous force un peu à décoder ce qui se passe / nous poser des questions (et ca j'ai bien aimé). Mais en même temps, l'auteur se retrouve ensuite à devoir expliquer beaucoup de choses dans la seconde partie du roman, avec de longues tirades explicatives.
Bref je suis un peu ambivalent sur le résultat. C'est clair qu'il vaut mieux lire ca qu'une énième copie du SdA, mais ce n'est pas dénué de réels défauts non plus.
Par contre ce que j'ai trouvé bien géré c'est le risque de surenchère qui pointait le bout de son nez à la fin du volume 1. Muir arrive à capitaliser sur les supers pouvoirs dont elle dote ses personnages en leur opposant des ennemis encore plus impressionnants : une bataille qui dure depuis 10 000 ans, des proportions énormes, des voyages "spatiaux", on nage en plein épique intergalactique. Et pourtant, l'ambiance arrive à rester encore plus intimiste que dans le tome 1. Ce grand écart est pour moi l'une des grandes forces de l'auteure.
Et sinon, j'ai toujours autant de mal avec les noms choisis pour les personnages, J'ai du me faire une liste avec les 16 noms pour le tome 1. Malgré un nombre plus restreint de protagonistes dans le 2 (il y a de nouvelles têtes), j'ai parfois galéré pour savoir qui est appelé quoi. Je sais pas si c'est moi qui devient vieux ou si le fait d'appeler tout le monde "the First" ou "the Saint of..." contribue à cet état de fait.
Bref une bonne lecture, un cran en dessous du tome 1, mais j'attends la suite et fin avec impatience.
