J'ai repris la série il y a quelques jours avec Le Souffle du Moissonneur, et j'avance tranquillement dans ma lecture, avec la première partie terminée hier soir.
En si "peu" de pages (par rapport au livre dans son ensemble s'entend, j'ai quand même dépassé les deux cents), j'ai pas mal d'impressions différentes.

J'ai laissé passé un gros mois entre le 6 et la reprise du 7. En clair, c'était trop. Le syndrome du "Oh purée c'est qui çui là ?!?"

m'est tombé dessus plusieurs fois... Le Malazan Wiki est très pratique, si on fait attention à s'arrêter au bon endroit [je me suis autospoilée sur Anomander Rake il y aquelques mois... bref.]
J'ai aussi du mal avec les noms des points de vue introduits dans ce tome... Pas moyen de les retenir !

Je situe bien ce qui se passe et où au bout de quelques lignes du paragraphe, mais impossible de retenir les noms des deux edurs, du noble Letherii ou du gars des Patriotes plus de quelques pages après les avoir quittés. Peut être pas assez singuliers niveau caractère ?
J'ai eu énormément de mal à me remettre dedans, aussi parce que je ne m'attendais absolument pas à commencer à Lether et ses alentours. Et ce n'est vraiment pas les peuples que je préfère... sans compter que la lecture du tome 5 était lointaine, très lointaine.

Ca s'est amélioré avec
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le retour de Tehol et Bugg, toujours en train de comploter et d'échanger des piques. Je les adore !
Les passages avec le groupe
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de Silchas Ruin et de Fear
sont aussi très plaisants. Les tistes edurs ne m'intéressent vraiment pas du tout, mais je garde un faible pour les Andii, et il ne fait pas exception.
Les nouveaux personnages ne sont pas déplaisants du tout, et j'aime beaucoup tout cette aspect politique et sous-courants qui se met en place. C'est fin, bien écrit, et je me rends compte que ca manquait un peu sur les tomes précédents. On sent une mise en place très conséquente
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et tous les problèmes sous jacents du règne de Rhulad. Il est empereur de nom, mais pas réellement dans les faits. Sa jeunesse et sa fragilité ressortent beaucoup ; j'en viens à avoir de la peine pour le personnage, qui n'a au fond jamais demandé tout ce qui lui est tombé dessus. Juste la reconnaissance de sa famille...
En bref, ça commence doucement, et pourtant je me régale déjà

"Libre à vous d'aller lire autre chose de plus franc du collier" La Cité de soie et d'Acier, de Mike, Louise et Linda Carey
"Nous sommes faits de l'étoffe dont sont tissés les vents" La Horde du contrevent, Alain Damasio