Re: Critique ! [Le Livre des Martyrs - Steven Erikson]
4021Dans un siècle, ce sera republié par les éditions Callidor.
Je dois dire que je suis impressionnée ; ces tomes du Livre des Martyrs sont des monstres en taille, alors continuer la série alors qu'on a du mal à s'attacher aux personnages et aussi peu de temps pour lire, chapeau !darkfriend a écrit : mar. 27 févr. 2024 23:19
Vous me trouverez sévère ou de mauvaise foi mais je trouve que notre cher auteur a bien de la peine à pouvoir nouer les fils qu’il a lui-même lancés avec des arcs narratifs sans intérêt ou sans queue ni tête :
-Voilà….là je vais prendre quelques mois de répits avant d’attaquer le dernier morceau de l’œuvre en espérant que la balance appréciation / détestation penchera du bon côté….► Afficher le texte![]()
Tu poursuis pour rien alorsSi je poursuis cette série encore maintenant, c’est que je reste hanté par la phrase de Nicolas Merrien (sauf erreur) qui conclut l’ancienne critique du tome 10 - des nouvelles ayant été publiées à la suite de la traduction du cycle, sauf erreur - par ces mots « Erikson est un génie ». Je demande encore à voir.
Ca ne coûte rien de le rappeler d'ailleurs !Merwin Tonnel a écrit : mer. 28 févr. 2024 08:48 Tu poursuis pour rien alors, parce que c'est moi qui ai écrit cette chronique – toujours en ligne – et ça concernait le T7, que tu as donc déjà lu.
Pour compléter, toutes les chroniques (les miennes à partir du tome 6 et celles de Belgarion avant ça) ont été écrites avant les traductions et aucune n'a été refaite spécifiquement pour la nouvelle traduction
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Merci pour ces quelques éclaircissements, j'avais oublié à quel point c'est agréable de pouvoir discuter à bâtons rompus concernant des oeuvres de la Fantasy :-p $S'ren a écrit : mer. 28 févr. 2024 07:28 A la réflexion, je ne suis pas sure que mes explications soient bien claires. N'hésite pas si il manque des bouts, j'essaie en même temps de ne pas trop en dire pour les non lecteurs trop curieux des balises spoiler![]()
Ca me donne en tout cas très très envie de replonger dans cet univers![]()
Ah ben,merci pour la précisions! C'est fou comme les souvenirs sont traîtresMerwin Tonnel a écrit : mer. 28 févr. 2024 08:48Tu poursuis pour rien alorsSi je poursuis cette série encore maintenant, c’est que je reste hanté par la phrase de Nicolas Merrien (sauf erreur) qui conclut l’ancienne critique du tome 10 - des nouvelles ayant été publiées à la suite de la traduction du cycle, sauf erreur - par ces mots « Erikson est un génie ». Je demande encore à voir., parce que c'est moi qui ai écrit cette chronique – toujours en ligne – et ça concernait le T7, que tu as donc déjà lu.
Pour compléter, toutes les chroniques (les miennes à partir du tome 6 et celles de Belgarion avant ça) ont été écrites avant les traductions et aucune n'a été refaite spécifiquement pour la nouvelle traduction
Plus sérieusement, vu ce que tu dis du tome 8, il n’y a aucune raison que les tomes 9 et 10 te fassent revoir ton jugement![]()
Tout est dit, et de la plus belle des manières. MerciHerrFranz a écrit : mer. 6 mars 2024 18:19 mais je voudrais terminer cette recension avec le personnage de Tavore.
Elle semble être la seule qui soit inaccessible, immobile. Et pourtant elle bouge. Elle apprend ce qu'est être une meneuse, celle que l'on suit, qui donne une direction, un sens. Et nous donne peut-être la leçon la plus importante lorsqu'elle répond à Mallick Rel : «Il est utile, à l’occasion, de s’arrêter sur un chemin, de faire demi-tour et de prendre du recul. »
Tavore est un personnage emblématique du style d'Erikson car il porte à l'incandescence froide ce que les lecteurs déçus lui reprochent : sa conscience nous est occultée et ses échanges avec les autres personnages sont réduits dans leur expressivité. À ceux-là je ne peux qu'exprimer mon incompréhension. La psychologie d'un personnage ne se réduit pas à notre accès à sa conscience, artifice littéraire qui, souvent mal exécuté, n'est qu'une pauvre manière d'exposition. Je comprends Tavore comme on comprend quelqu'un de proche qui ne se livre pas à des confidences. Aux choix, aux attitudes qu'elle exprime je dessine en miroir dans mon esprit une image du sien. Et si elle conserve des secrets, elle n'est plus mystérieuse. Pour les dialogues, il faut goûter avec délectation sa confrontation avec Rell et Laseen, la manière dont tout est évoqué sans être prononcé.
Alors à la question "Ai-je voyagé en compagnie de Tavore ?" je ne peux que répondre "Je n'ai jamais eu meilleure compagnie".
aie, tu risques de souffrir dans le tome 3....Zemog a écrit : dim. 3 mars 2024 20:15 Je suis en train de terminer le tome 2; il doit me rester 200 ou 300 pages! je lis en Vo ce qui explique peut être la lenteur de la lecture (ce qui n'était pas le cas avec le Trône de fer et la compagnie noire). j'aime beaucoup l'univers, les persos mais qu'est-ce que c'est long!
Oui, enfin, c'est pas tout à fait la même chose quand même. Erikson publie encore des romans régulièrement : https://en.wikipedia.org/wiki/Steven_Er ... bliographyImrryran a écrit : dim. 17 mars 2024 20:40 Sinon je me lancerai dans les VO, mais là j'hésite : les deux autres trilogies d'Erikson semblent encore en chantier et je crains une GRRMartinade.
Merci, est-ce que c'est du même style qu'Erikson ou plus classique ?Nirm a écrit : dim. 17 mars 2024 23:26 Les titres de Esslemont chez le même éditeur sont dans le même univers il me semble.
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