Saffron a écrit : sam. 17 mai 2025 12:14 Je ne vais pas tarder non plus. Ça fait des années que je n'ai pas eu honnêtement, sincèrement ENVIE de voir une série (ou même un film), j'avais oublié ce que ça faisait !

A ce point ? Je n'ai pas lu les livres donc ça joue sûrement sur mon attente, mais par rapport à d'autres excellentes séries du moment (The Studio, The Rehearsal, The Last of Us, Andor, Poker Face, etc.), le marketing en amont d'Apple TV+ (toujours très discret) ne m'avait pas donné l'impression qu'il s'agissait d'une série qui pouvait générer autant d'attente auprès d'une communauté de fans.

Quoiqu'il en soit, j'ai regardé les deux premiers épisodes et j'en ressors un peu circonspect, avec l'impression que la série ne sait pas trop ce qu'elle veut être. Avec son format court, sa production - et notamment ses costumes - qui fait des appels du pied aux séries kitsch de SF (heureusement sans tomber dedans), son ton général, on serait amené à penser que les showrunners cherchent la comédie. Il y a tout pour... sauf l'humour. Le ton est certes léger, mais ça ne cherche pas forcément le bon mot, le gag ou la punchline et les personnages ne sont pas forcément porteurs de ressorts comiques. Sans forcément parler de grosses vannes ou de série à sketch, l'ambiance générale n'est pas forcément au fun, à part le côté décalé du bot qui préfère glander à regarder des séries que travailler (ça, je connecte !).
A côté de ça, les deux premiers épisodes développent plutôt des enjeux de dramas, avec quelques mystères, et c'est ça qui pilote le scénario, mais dans ce format ça reste bien léger et la production value ne correspond pas à cette ambition.

Bref, j'ai la terrible impression que la série a le cul entre deux chaises.

Par contre, Skarsgård est impeccable comme d'hab, mais s'il n'y a que sa seule performance qui tient la série sur la durée, ça risque d'être limite.

Curieux donc de voir comment la série va se déployer.

@Merwin : j'ai tellement peu de temps pour regarder des séries que, depuis des années, je me contente de faire une liste de ce qui peut potentiellement m'intéresser et de rattraper mon retard quand je peux grapiller un moment (je n'ai toujours pas fini Peaky Blinders et ce que j'ai vu de plus récent, c'est SAS Rogue Heroes et The Gentlemen ; j'ai d'ailleurs absolument adoré les deux). Je n'ai pas vu une série en "temps réel" depuis une éternité, notamment parce que les adaptations de bouquins susceptibles de m'intéresser m'ont perdue à l'annonce du casting ou au premier trailer. Là, pour Murderbot, je n'ai RIEN à critiquer dans tout ce que j'ai pu voir, ce qui est une première depuis très, très longtemps. Donc oui, je suis vraiment super enthousiaste.

Avec son format court, sa production - et notamment ses costumes - qui fait des appels du pied aux séries kitsch de SF (heureusement sans tomber dedans), son ton général, on serait amené à penser que les showrunners cherchent la comédie. Il y a tout pour... sauf l'humour. Le ton est certes léger, mais ça ne cherche pas forcément le bon mot, le gag ou la punchline et les personnages ne sont pas forcément porteurs de ressorts comiques. Sans forcément parler de grosses vannes ou de série à sketch, l'ambiance générale n'est pas forcément au fun, à part le côté décalé du bot qui préfère glander à regarder des séries que travailler (ça, je connecte !).

Et ce commentaire ne fait que confirmer mon a priori très positif sur la série. Parce que, bizarrement, les livres ne sont PAS drôles ! Le seul ressort comique de l'histoire est le décalage complet de l'Assasynth par rapport à cette humanité qu'il trouve franchement tordue mais à laquelle il finit par s'attacher malgré lui. Les thèmes des bouquins sont carrément graves et sérieux, ça ne rigole pas, et la légèreté n'est présente que parce que le bot est, disons-le tout net, buggué. Donc ton commentaire me fait dire que les scénaristes ont parfaitement compris ce qu'ils adaptaient et je n'en ai que plus hâte.

Saffron a écrit : lun. 19 mai 2025 23:53 @Merwin : j'ai tellement peu de temps pour regarder des séries que, depuis des années, je me contente de faire une liste de ce qui peut potentiellement m'intéresser et de rattraper mon retard quand je peux grapiller un moment (je n'ai toujours pas fini Peaky Blinders et ce que j'ai vu de plus récent, c'est SAS Rogue Heroes et The Gentlemen ; j'ai d'ailleurs absolument adoré les deux). Je n'ai pas vu une série en "temps réel" depuis une éternité, notamment parce que les adaptations de bouquins susceptibles de m'intéresser m'ont perdue à l'annonce du casting ou au premier trailer. Là, pour Murderbot, je n'ai RIEN à critiquer dans tout ce que j'ai pu voir, ce qui est une première depuis très, très longtemps. Donc oui, je suis vraiment super enthousiaste.

Merci pour l'explication ! De ce que je voyais de loin des Murderbot Diaries, je pensais que c'étaient des livres plutôt anecdotiques, même si appréciés, et je pensais pas qu'une adaptation pouvait déclencher autant d'attente. Tant mieux !

Saffron a écrit : lun. 19 mai 2025 23:53
Et ce commentaire ne fait que confirmer mon a priori très positif sur la série. Parce que, bizarrement, les livres ne sont PAS drôles ! Le seul ressort comique de l'histoire est le décalage complet de l'Assasynth par rapport à cette humanité qu'il trouve franchement tordue mais à laquelle il finit par s'attacher malgré lui. Les thèmes des bouquins sont carrément graves et sérieux, ça ne rigole pas, et la légèreté n'est présente que parce que le bot est, disons-le tout net, buggué. Donc ton commentaire me fait dire que les scénaristes ont parfaitement compris ce qu'ils adaptaient et je n'en ai que plus hâte.

Attention, ce n'est pas ce que je dis ! Je n'ai pas de problème avec le ton général de la série, j'ai un problème avec la dissonance entre la façon dont la série est écrite et la façon dont elle est présentée (réalisation, générique, costumes, production value de manière générale, etc.). En exagérant un peu, si les bouquins sont globalement sérieux et graves, pourquoi filmer ça comme une sitcom (à moins que tu t'appelles Kevin Can F**k Himself et que ça fasse partie du dispositif) ?
Je force un peu le trait parce que ce n'est pas vraiment à ce point-là, mais j'ai vraiment eu l'impression sur ces deux épisodes qu'il y avait une déconnexion entre l'histoire que les Weitz veulent raconter et la façon de la présenter.

(Encore une fois, je n'ai pas lu les livres et la notion de fidélité à un matériau d'origine m'intéresse assez peu, donc peut-être que tu kifferas parce que tu retrouveras ce que tu as aimé à ta lecture. )