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(Non, malgré les deux derniers messages, je ne suis même pas tellement fan en plus

Alors que le début du tournage ne devrait pas tarder, Alexandre Astier se confie sur le deuxième volet du film Kaamelott. Le réalisateur, qui habite en Ardèche, précise qu’une partie du tournage aura lieu dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Il livre aussi des précision sur l’histoire.
Le deuxième volet de Kaamelott est le chapitre où Arthur envoie ses chevaliers — vétérans ou novices, compagnons de longue date ou recrues de l’année — à l’Aventure. Il s’agit donc d’un nombre colossal de personnages, regroupés en équipes, qui quittent la Table Ronde pour aller prouver leur valeur et leur courage aux quatre coins du monde. C’est un volet long, constitué de nombreuses histoires parallèles, qui mérite qu’on s’y attarde. Je n’aurais pas compressé tout ça en deux heures. Mais il s’agit bien d’un volet unique : une seule unité de temps claire, les mêmes mondes, les mêmes aventuriers… et surtout, un même tournage, de plus de huit mois. Il n’y a pas d’ellipse entre ces deux parties, et elles pourront, au bout du compte, être vues à la suite l’une de l’autre comme un seul grand film. Comme un gros bouquin coupé en deux, un long spectacle avec entracte. La saga a, pour ma part, commencé avec l’écriture du court-métrage Dies Iræ, en 2001. Bientôt 25 ans. Kaamelott reflète toujours ce que j’ai envie de raconter au moment où j’en écris une nouvelle page : à trente, à quarante, à cinquante ans aujourd’hui… Des histoires qui vont, qui viennent, qui disparaissent ou surgissent, comme les acteurs : ceux qui ne sont plus là, ceux qui y sont encore, ceux qui nous ont rejoints, ceux qui étaient partis un temps et qui reviennent… J’avoue que l’un de mes premiers plaisirs de metteur en scène est d’accueillir de nouveaux comédiens dans le monde de K, devenu pour certains une sorte d’institution. De jeunes actrices et acteurs, souvent un peu intimidés à l’idée de rejoindre les « historiques », et qui trouvent leur place parmi nous — peut-être pour longtemps, qui sait ? Ce qui compte, c’est de tenir l’écriture de Kaamelott en constante évolution, de l’adapter aux contraintes, bien naturelles, d’un projet qui s’inscrit dans la durée — sur des décennies, même. Et de considérer ces contraintes comme des coups de pouce du destin à l’auteur… Le Destin — allez, je lui mets une majuscule — est très présent dans la confection d’une saga. Sans doute parce qu’une saga est une vie à peine miniature. Il faut savoir l’écouter !
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