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De la bombe ce film! :) Une affiche fantastique! :) Des acteurs incroyables! :) "Les deux tours" ca va être génial! :) Quoi ici c'est le roi scorpion! :) Oups pardon! Scorpion King film le plus nul de l'année? :) Bon courage Gillo pour les gros bras! :)

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... Le "Roi-Scorpion" a été un des premiers souverains d'Egypte, si... Moi, depuis Stargate je ne m'étonnes plus de rien venant du cinéma...

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... Et bien, peut être qu'à l'époque ils écoutaient ça (je savais que des partitions avaient été retrouvées... :) ) Je me rappelais vaguement d'une stèle avec un scorpion, d'où ma remarque, mais c'est loin (dans mes souvenirs et historiquement parlant...) (suis plutôt précolombien, en ce moment!)

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Aucune importance de toute façon. :) Allez, tiens, je vous livre la première ébauche de mon article sur les gros musclés de la Fantasy au ciné, sans inspiration aucune, je vous préviens. Si vous avez des idées sur le sujet, je suis preneur... :p Personne n'en pense rien ? C'est que je dois le rendre à mon rédac chef Vendredi dernier délai, ça commence à devenir pressant... :rolleyes
" Il est des thèmes que l’on retrouve périodiquement en Fantasy, lorsque celle-ci veut bien se laisser adapter au cinéma. Parmi eux, le plus courant entre tous, et d’ailleurs le plus régulier, le concept du héros barbare. Il y avait vingt ans déjà, Conan le Barbare de John Milius nous en proposait une déclinaison pure et dure, qui, il faut bien l’avouer, demeure inégalée. Pourquoi ce constat ? Les choses sont assez simples. Correctement décliné, ce thème peut nous donner la mise en scène de la supériorité de l’homme sauvage et libre sur ses frères corrompus non pas par la civilisation elle-même, mais par sa décadence et ses déviances. C’est exactement à cela que nous assistons dans le récit des aventures de Conan, aussi bien dans les romans de R.E Howard qu’au travers du remarquable travail de Milius. Bien entendu, le héros incarné par l’inoxydable Arnold Schwarzenneger n’est pas sans défaut, du moins à nos yeux. Mais il lutte pour des valeurs qui sont bafouées ou dépravées dans le cadre de son histoire : le courage, l’honneur, l’honnêteté… C’est le bon acier contre la magie et ses abominations qui pervertissent la nature humaine originelle. Impossible de ne pas prendre au sérieux sa soif de vivre qui va finalement le mener sur les chemins de la vengeance. Alors, dans ce cas, pourquoi est-ce que Conan le Barbare est toujours pour certains un film médiocre, tandis que d’autres le célèbrent encore et toujours comme le meilleur film de Fantasy jamais réalisé, surpassant même le récent Seigneur des Anneaux de Peter Jackson ? Il ne nous appartient pas d’en faire ici l’analyse, mais d’élargir ce sujet aux autres peintures du héros barbare au cinéma, car c’est bel et bien d’elles que vient le mal. Le stéréotype du héros aux muscles huileux et hypertrophiés, à moitié nu, vêtu de peau de bête et hurlant sa haine pendant qu’il massacre sans sourciller une dizaine d’adversaires à la minute… Il n’y a pas vraiment de quoi ce sentir fier d’un tel portrait en tant qu’amateurs de Fantasy. Cette dérive, si l’on peut la nommer de la sorte, donne souvent à comparer les films de Fantasy à classer dans cette catégorie avec les vieux péplums italiens des années 60, où un colosse de Rhodes se retrouvait à affronter un Hercule de pacotille, dans des décors en carton-pâte. Manque d’ambitions ? Manque de moyens ? Volonté mercantile d’exploiter un filon naissant en ne retenant que les ingrédients de base, de ceux qui font partie des grandes lignes, mais pas des détails qui font toutes la différence ? Sans doute un peu de tout cela. Conan lui-même faillit, dans sa séquelle, Conan le Destructeur, qui ne restera pas dans les annales, à par peut-être dans le chapitre des suites les plus décevantes. Il se révèle toutefois un bon indicateur des défauts du « genre » : héros monolithique, compagnons d’armes comiques, personnages féminins stéréotypées dont on ne retient que le peu de tissu utilisé pour leurs costumes, lorsqu’il y en a… Des films comme Dar l’Invincible ne peuvent que confirmer cet état de fait lamentable. S’il est possible dans rire en regardant de tels « navets » au second, voire au troisième degré, il n’est malheureusement pas permis d’en faire plus. On n’a beau les retourner en tous sens, un film comme Kalidor, toujours avec Arnie en vedette, n’apparaît que comme une pâle resucée, si ce n’est une parodie, si l’on voulait vraiment forcer le trait. Avoir foi en l’avenir est une maxime que l’on se répète de tant à autres, en espérant des lendemains qui chantent lorsque tout semble aller mal. Qu’en est-il pour nos amis les gros bras de la Fantasy ? Rien de bien fameux durant la fin des années 80 et le début des années 90, jusqu’au succès d’Hercule incarné par Kevin Sorbo à la télévision. En intégrant volontairement la succession de clichés sans même souvent hésiter à en rajouter, Hercule et sa déclinaison féminine Xena sont devenus ni plus ni moins cultes chez certains. Sans doute ce succès a-t-il donné de nouvelles idées aux producteurs, qui tentèrent en 1998 de relancer la machine avec , avec Kevin Sorbo, et adapté d’un héros de Howard, encore une fois, comme si cela devait constituer à lui seul un gage de qualité. Malheureusement, nouvel échec, un ratage de plus, pour un film sorti en catimini, qui poursuit la tendance voulant à se repaître dans les clichés, avec cette fois celui de la sorcière maléfique mais tellement séduisante... Dans quelques semaines, c’est au tour du Roi-Scorpion de relever le gant, surfant sur le renouveau de la Fantasy et son côté mode, évidemment promue par le Seigneur des Anneaux, ou Harry Potter. Mais dans la multitude de projets déjà en tournage ou du moins en chantiers, c’est le film de Chuck Russel ( The Mask, l’Effaceur…) qui possède le plus de points communs avec ce concept. Au vue des bandes-annonces, on ne sait trop qu’en penser, si ce n’est qu’il n’y a pas de chef d’œuvre à espérer, simplement passer un bon moment. C’est peut-être là tout le problème des héros musclés en Fantasy, devoir passer après le maître-étalon que fut et est donc encore Conan le Barbare. Coup d’essai, coup de maître, n’en jetez plus. Être instantanément comparé à un film de ce calibre ne peut que laisser très peu de place aux éventuelles fautes de goûts. Difficile en temps ordinaire de faire un bon film. Mais lorsqu’en plus, vous devez pour tenter de vous faire une petite place affronter une icône telle que Conan… Souhaitons au Roi-Scorpion de s’affranchir du poids de cet omniprésent aïeul et d’être capable de forger sa propre légende. "

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...j'adhère totalement, il est très bien cet article même s'il est un peu lui-même gros bras parmi les articles et qu'il ne fait pas de quartier dans les rangs des pseudo-conan... A mon humble avis c'est d'ailleurs là le gros problème des Dar et Kalidor, essayer de faire du conan, au lieu de repartir d'un bon pied dans le cliché (qui a ses bons comme ses mauvais côtés) ils font du cliché de cliché et là ça ne pardonne pas... A ce propos je vroudrais bien lancer une pétition pour que Marc Singer arrête le cinéma pour toujours, il a fait trop de mal, il faut l'arrêter (en + comme ça il pourra se consacrer à la TV et tourner la suite de V...ch'suis fan... :) ). Thys "Adrieeeeennnne.....oups pardon...Valeriiiiiiaaaaa"

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Déjà qu'il avait l'air kull à la télé, avec de telles daubes, c'est toute la fantasy qui re-kull en arrière. Pour un peu on Kull-pabiliserait d'avoir un jour jeté un oeil sur ça.

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Hé, Halbarad...
http://www.elbakin.net/images/tusors.gif
Et sinon, voilà la nouvelle version de mon article, parce que bien entendu, comme je m'y attendais, mon rédac chef l'a trouvé chouette mais un peu trop court...
Il est des thèmes que l’on retrouve périodiquement en Fantasy, lorsque celle-ci veut bien se laisser adapter au cinéma. Parmi eux, le plus courant entre tous, et d’ailleurs le plus régulier, le concept du héros barbare. Il y avait vingt ans déjà, Conan le Barbare de John Milius nous en proposait une déclinaison pure et dure, qui, il faut bien l’avouer, demeure inégalée. Pourquoi ce constat ? Les choses sont assez simples. Correctement décliné, ce thème peut nous donner la mise en scène de la supériorité de l’homme sauvage et libre sur ses frères corrompus non pas par la civilisation elle-même, mais par sa décadence et ses déviances. C’est exactement à cela que nous assistons dans le récit des aventures de Conan, aussi bien dans les romans de R.E Howard qu’au travers du remarquable travail de Milius. Bien entendu, le héros incarné par l’inoxydable Arnold Schwarzenegger n’est pas sans défaut, du moins à nos yeux. Mais il lutte pour des valeurs qui sont bafouées ou dépravées dans le cadre de son histoire : le courage, l’honneur, l’honnêteté… C’est le bon acier contre la magie et ses abominations qui pervertissent la nature humaine originelle. Impossible de ne pas prendre au sérieux sa soif de vivre qui va finalement le mener sur les chemins de la vengeance. Alors, dans ce cas, pourquoi est-ce que Conan le Barbare est toujours pour certains un film médiocre, tandis que d’autres le célèbrent encore et toujours comme le meilleur film de Fantasy jamais réalisé, surpassant même le récent Seigneur des Anneaux de Peter Jackson ? Il ne nous appartient pas d’en faire ici l’analyse, mais d’élargir ce sujet aux autres peintures du héros barbare au cinéma, car c’est bel et bien d’elles que vient le mal. Le stéréotype du héros aux muscles huileux et hypertrophiés, à moitié nu, vêtu de peau de bête et hurlant sa haine pendant qu’il massacre sans sourciller une dizaine d’adversaires à la minute… Il n’y a pas vraiment de quoi ce sentir fier d’un tel portrait en tant qu’amateurs de Fantasy. Cette dérive, si l’on peut la nommer de la sorte, donne souvent à comparer les films de Fantasy à classer dans cette catégorie avec les vieux péplums italiens des années 60, où un colosse de Rhodes se retrouvait à affronter un Hercule de pacotille, dans des décors en carton-pâte dont personne ne cherchait à masquer la vétusté. Manque d’ambitions ? Manque de moyens ? Volonté mercantile d’exploiter un filon naissant en ne retenant que les ingrédients de base, de ceux qui font partie des grandes lignes, mais pas des détails qui font toutes la différence ? Sans doute un peu de tout cela. Conan lui-même faillit, dans sa séquelle, Conan le Destructeur, qui ne restera pas dans les annales, à par peut-être dans le chapitre des suites les plus décevantes. Il se révèle toutefois un bon indicateur des défauts du « genre » : héros monolithique, compagnons d’armes comiques, personnages féminins stéréotypées dont on ne retient que le peu de tissu utilisé pour leurs costumes, lorsqu’il y en a… Des films comme Dar l’Invincible ne peuvent que confirmer cet état de fait lamentable. S’il est possible dans rire en regardant de tels « navets » au second, voire au troisième degré, il n’est malheureusement pas permis d’en faire plus. On n’a beau les retourner en tous sens, un film comme Kalidor, toujours avec Arnie en vedette, n’apparaît que comme une pâle resucée, si ce n’est une parodie, si l’on voulait vraiment forcer le trait. Ces tristes années ne voient en conséquence pas venir la naissance d’un quelconque successeur à ce cher Conan. Les spectateurs se trompant de salles et les amateurs de Fantasy assistent au contraire au crépuscule d’un type de films que l’on croyait voir à peine émerger, à ce que l’on pense être les ultimes soubresauts d’un genre qui se complait dans ses propres travers, sans jamais paraître envisager de renouvellement, à quelque niveau que ce soit. Avoir foi en l’avenir est une maxime que l’on se répète de tant à autres, en espérant des lendemains qui chantent lorsque tout semble aller mal. Qu’en est-il pour nos amis les gros bras de la Fantasy ? Rien de bien fameux durant la fin des années 80 et le début des années 90, jusqu’au succès imprévisible d’Hercule incarné par Kevin Sorbo à la télévision. Cette série TV, dont les producteurs – prudents - avaient tout d’abord tâté le terrain par le biais d’une poignée de téléfilms ayant reçu un bon accueil à la télévision américaine, bénéficie du cachet de Sam Raimi en coulisses, et d’effets spéciaux digitaux gérés par WETA, la société de Peter Jackson, encore inconnus du grand public à l’époque. En intégrant volontairement la succession de clichés sans même souvent hésiter à en rajouter à tous les niveaux, Hercule et par la suite sa déclinaison féminine Xena sont devenus ni plus ni moins cultes chez certains, grâce à ce ton faussement décalé. Sans doute ce succès a-t-il donné de nouvelles idées aux producteurs en place dans l’industrie cinématographique et en chasse de nouveautés juteuses. Ils tentèrent en 1998 de relancer la machine avec Kull le Conquérant, s’appuyant fort justement sur Kevin Sorbo en tête d’affiche, et adapté d’un héros de Howard, encore une fois, comme si cela devait constituer à lui seul un gage de qualité. Malheureusement, nouvel échec pour un film qui se veut sérieux, un ratage de plus, sorti en catimini, qui poursuit la tendance voulant à se repaître dans les clichés, avec cette fois celui de la sorcière maléfique mais tellement séduisante... Dans quelques semaines, c’est au tour du Roi-Scorpion de relever le gant, surfant sur le renouveau de la Fantasy et son côté mode, évidemment promue par le Seigneur des Anneaux, ou Harry Potter. Mais dans la multitude de projets déjà en tournage ou du moins en chantiers, c’est le film de Chuck Russel ( The Mask, l’Effaceur…) qui possède le plus de points communs avec ce concept. Au vue des bandes-annonces, on ne sait trop qu’en penser, si ce n’est qu’il n’y a pas de chef d’œuvre à espérer, simplement passer un bon moment. C’est peut-être là tout le problème des héros musclés en Fantasy, devoir passer après le maître-étalon que fut et est donc encore Conan le Barbare. Coup d’essai, coup de maître, n’en jetez plus. Être instantanément comparé à un film de ce calibre ne peut que laisser très peu de place aux éventuelles fautes de goûts. Difficile en temps ordinaire de faire un bon film. Mais lorsqu’en plus, vous devez pour tenter de vous faire une petite place affronter une icône telle que Conan… Outre leur thématique générale et leur médiocrité allant de pair, ce qui lie donc tous ces films les uns aux autres tient au fait qu’ils se nourrissent d’un imaginaire possédant ses propres clichés. Et cela ne trompe pas : bâtir son film sur le cliché de clichés ne peut que mener à la chute par une accumulation de déchets. Il s’agit d’une approche tellement bancale qu’elle condamne tout projet qui n’aurait pas comme fondations des ambitions plus élevées que celles de reprendre des idées épuisées bien avant eux. Il faut croire que bien que certains soient encore et toujours prêts à mettre de l’argent sur la table pour monter un film, il manque l’âme qu’il faudrait insuffler. On veut bien donner des billets, mais pas trop ! Pourquoi s’embêter à monter un véritable budget solide à tous les étages lorsqu’on peut se contenter de peu ? Tant pis si le réalisateur n’est là que pour qu’il y ait quelqu’un derrière la caméra, si les acteurs cachetonnent ou si l’histoire comme les effets spéciaux sont indigents. Encore une fois, il suffit que l’on puisse avoir son compte d’épées, de muscles et de jeunes femmes affriolantes… En mésestimant de la sorte le public potentiel, les films de cet ordre se sont coupés de leur public et ne sont plus que des OVNIS navrants qui ne s’illustrent en rien et finissent même par ne plus faire rire, si ce n’est jaune. Souhaitons au Roi-Scorpion de s’affranchir du poids de cet omniprésent aïeul, Conan, et d’être capable de forger sa propre légende. C’est tout le mal qu’on lui souhaite…

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J'ai trouvé un truc assez marrant hier. Le scénariste de ce Roi Scorpion s'appelle David Hayter. Ca vous dit rien ? Normal. Même s'il avait déjà fait le scénar de X-Men. D'ailleurs il a écrit celui de sa suite, mais aussi du Hulk en préparation, et surtout de Chronicles of Riddick (la suite de Pitch Black). Mais bon, il fait pas que des scénars le bonhomme. Le plus drôle, c'est que c'est aussi la voix officielle de Monsieur Solid Snake, dans Metal Gear Solid et sa suite ! :) Si c'est pas un gage de qualité pour le Roi Scorpion ! :lol @+ NeoSib

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J'y peux rien, depuis que j'ai adsl, la connexion va trop vite pour mon cerveau. :eek Pour ce qui est des barbares au ciné, c'est vrai que c'est la foire aux navetons. A part le premier Conan. Y'avait aussi Barbarians, avec des barbares jumeaux, niveau crétinerie, il les enfonce tous. Mais j'ai comme l'impression que c'est pas le roi scorpion qui va relever le niveau.