http://www.elbakin.net/fantasy/roman/cycle/les-chroniques-d-arcturus-53Bizarrement, voilà un cycle qui n'a pas eu de sujet spécifique. Pourtant, s'il n'est pas aussi connu que certains, il a ses fans ! Avec la sortie du 5eme tome (page dédiée bientôt mise à jour avec la critique) voilà l'occasion de réparer cet oubli !

Plus d'un an que les Ssahanis, adorateurs du dieu d'amour Ssa, ont envahi le monde de Bré. C'est sur l'île de Marié, qu'ils ont engagé l'ultime combat, l'île où les Rotaries surveillaient les destinées des Brésis. Aujourd'hui elles sont repliées sur l'îlot de Kuzadène, désemparées, tandis que Myrdhinn s'est est allé à la recherche d'Arcturus. Nous sommes au temps du Branvode. La fête dure neuf jours, à l'époque la plus chaude de l'année. Au banquet du premier jour, dans chaque palais est servie la Part du Héros. Elle est à prendre par le meilleur des guerriers du royaume... Jamais extraterrestres tels que les Ssahanis n'ont vu le jour ; fabuleux et charnels, ils sont le fruit de l'émerveillement de Gilles Servat pour les êtres. Et rarement les cieux, les flots et les chairs ont exprimé pareille sensualité.

Je me rappelle avoir lu les troi premiers tomes il y a trois ans et j'avais bien aimé cette ambiance celtique ( les clans, les champions, les coutumes...) sur fond de poésie. Le style de Gille Servat m'avait beaucoup touché de même que ses histoires souvent tragiques avec des héros hors du commun ( un peu trop d'ailleurs car leur quasi perfection m'a empêché de vraiment les apprécier, juste les admirer). De par son style de narration spécifique et son monde étrange les chroniques d'Arcturus en font une série à part que je n'ai jamais pu vraiment classer car des éléments de SF y sont incorporés avec la venue de guerriers de l'espace. Mais j'avais bien aimé.

Ah, les chroniques...Un vrai bain de jouvence, je ne sais pas pourquoi. Je suis d'accord avec belgarion, Servat possède un style un peu à part qui touche sincèrement le lecteur. Et les aventures de ses héros ne sont pas sans charme, passion, ou grandeur !

après avoir lu les deux premiers, facile de comprendre que ce cycle à ses fans , on se laisse facilement emporté par l'auteur, un vrai récit épique, un univers captivant... d'accord avec ce qui a été dit par Gil Galad en somme... quelques fausses notes cependant, Servat tombe facilement dans le travers de l'accumulation de termes spécifiques au monde qu'il décris, bestiaire, flore... on s'y perd un peu parfois.un deuxième bémol, la répétition d'un même schéma pour les deux premiers volumes, Myrdhinn suit de tros près les pas de Skinn Mac Dana : attérissage, apprentissage, tombe amoureux, exploits incroyables... bref, j'ai préféré de loin Skinn, Myrdhinn étant un peu plat...

C'est vrai que Myrdhinn n'a pas le charisme de Skinn Mac Danna, ni son courage hors du commun. Et puis il faut dire qu'il a traversé moins de dures épreuves que son ami. C'est pourquoi je rejoins l'avis de Mirsky sur ce point, pour moi Myrdhinn n'est qu'une pâle imitation de son prédécesseur malgré toutes ses qualités.

Ce cycle m'inspire trop!!! Ca fait un moment que ça me dit mais le problème c'est que Atalante.... c'est un peu cher comme édition... Quelqu'un saurait s'ils ont prévu une sortie en poche un jour?

Désolé si je me pose en contradicteur, mais le cycle d'acturus ne ma pas convaincu pour l'instant, je trouve le style trop lyrique et trop mievrasse,ce qui nuit, il me semble à l'histoire.Evidemment je n'en suis qu'au troisième tome, mais je ne pense pas que cela va s'arranger.De plus la horde de devoir est énorme et cela étouffe l'histoire.J'ai pour l'instant préféré le premier tome,mais les suivants seront peut-etre plus à mon gout,vu qu'on me les à tous offert!A+(dés que je retrouve un ordi pour me connecter )

au contraire, je trouve bien sentie toute cette atmosphère d'interdits et de tabous qui parsème le récit, qui font avancer ou qui brident les personnages.. une ambiance qui coïncide tout à fait avec l'idée que je me fait d'un monde "celtique"...

Gille Servat s'est en effet inspiré d'un modèle celtique pour faire son monde mais en même temps il y a trop d'évênements discordants qui en font un monde vraiment à part. Et c'est cette originalité qui fait sa force.

Bon, alors je m'incruste dans ce sujet pour faire mon petit compte-rendu, je me suis arrêté à la fin du IVème tome pour l'instant, ma biblio n'ayant pas la suite . Certain auront déjà vu mon enthousiasme dans le topic "lectures en cascade" !Alors je suis encore sous le choc de ce cycle sublime que nous a conconcté Gilles Servat. Je connaissais déjà le chanteur, ce qui m'a un peu poussé, par curiosité, à lire le 1er tome de ses chroniques. Et je n'ai vraiment pas été déçue (nooonn, vous ne vous en doutiez pas )...et dans tous ce qui va suivre je précise que selon mon humble avis, qui est personnel évidemment, je n'en fait pas trop...primo, avantage superflu mais non négligeable, les couvertures sont magnifiques, style celtique, tout comme les romans d'ailleurs).L'histoire est tous simplement géniale, originale, pleine de rebondissements. Le style de Gilles Servat est superbe, son écriture pleine de poésie, de charme...Tour à tour romantique, épique, émouvant, touchant, inquiétant, et j'en passe, l'embiance obtenue est vraiment unique, innoubliable.De plus chaque personnage est vraiment marquant, attachant ou repoussant, et les personnalités sont vraiment bien rendues. De même chaque peuple, d'Askol, de Delienn, d'Askorn, avec ses traditions, ses coutumes et ses usages spécifiques...tous celà ajoutés à chaque détail façonné avec soin par Servat en font un univers fantastique et unique à graver dans les mémoires.(De quoi j'ai été droguée pour dire tout ça... non je n'ai pas bu un des filtres de Dour qui me fasse adorer ces bouquins, y en à même pas eu besoin ! )sous le choc...je suis encore sous le choc... ...argh ! il me faut la suite!!! viiiiite !

le cercle de fans s'élargit donc ...marrant, j'ai le même pb avec la biblio qui n' a pas encore le 5ème volume pour répondre à narishma ; citation :"je trouve le style trop lyrique et trop mievrasse,ce qui nuit, il me semble à l'histoire"c'est vrai que l'on sent bien que le gars à l'origine il fait des chansons... mais reprocher trop de lyrisme ?... c'st pas censé être positif à la base c'est justement ce qui donne du relief à l'histoire...un reflexion qui m'est revenue après coup... vous ne trouvez pas que ce cycle prend ses influences dans le cycle de Tschaï de J Vance; ressemblance avec les hommes emblêmes... (oups de la SF ... je déborde )

Bon a priori y a pas beaucoup de gens qui l'ont lu... Mais LISEZ-LE !!! Faut encore plus l'agrandir ce cercle de fans, venez adhérer, ça le vaut bien ! Serieux, vous ne savez pas ce que vous perdez chui bien, là, moi avec mes remarques, moi qui n'ai encore presque rien lu en fantasy... Mirsky : je ne connais pas ce cycle, désolé, peut pas comparer...Sinon, je confirme, le lyrisme j'adore ! C'est effectivement ce qui donne encore un plus à l'histoire, qui fait que l'on s'attache aux personnages, et ça permet de mettre de côté deux secondes toutes ces batailles et autres problèmes du genre ! C'est aussi exact qu'on se rend facilement compte que l'écrivain fait des chansons à la base... D'ailleurs celles intégrées dans les livres sont magnifiques, et c'est marrant, une mélodie me venait dessus à chaque fois !

Oui, Servat possède un style très particulier, qui sert particulièrement bien son univers. Je ne pense pas qu'on puisse lui reprocher d'en faire trop. Ce n'est pas comme une faute, mais part intégrante de son cycle et ses personnages haut en couleurs.

enfin plongé dans le 5ème vol, il a fallu le temps .. mais il ya un soucis majeur, c'est ultra dur de ré-entrer dans l'histoire tellement les comportements des personnages sont codifiés et que nous arrivons en plein milieu de l'action, de plus Servat nous abreuve des coutumes Ssahanies dès le début et l'on a vraiment l'impression d'entre dans une pièce obscure après avoir été sous la lumière (ou inversement, d'un côté on ne voit rien, de l'autre on a mal aux yeux...) j'espère que mes yeux s'habitueront vite , déjas 70 pages et toujours pas d'amélioration...

finalement, ça n'était que passager ! et j'ai eu plaisir à retrouver Servat pour le dernier épisode en date, toujours le même style onirique qui fait la force du cycle , c'est parfois un peu embrouillé dans l'acion et on est toujours abreuvé de mots propres à l'univers de Bré mais ce sont deux défauts mineurs... en revanche, comme c'est un cycle en cours, j'ai de nouveau peur qu'il faille galèrer sur le prochain volume pour réentrer dans l'histoire... car les chroniques d'Arcturus fait partie de ces cycles où il ne fait pas bon trop attendre entre les volumes... espérons donc que Servat ne ne ous fera pas attendre trop longtemps pour la suite!

J'ai lu les 2 premiers volumes il y a qqs mois, j'ai adoré le 1er mais le 2e m'a un peu déçue.C'est vraiment le livre le plus dépaysant que j'ai lu. Servat introduit tout un vocabulaire, des peuples, des coutumes complêtement différents de ce qu'on voit d'habitude, et l'immersion dans ce monde est donc totale. Je n'ai pas trouvé que c'était un défaut au contraire! Là, c'est vraiment original et bien pensé.J'ai adoré le style de Servat, un plaisir à lire! Il fait des descriptions très visuelles, je me suis vraiment bien représentée le monde.Le seul problème donc, c'est plutôt l'histoire elle-même. Autant pour le premier qui a l'avantage de la découverte, je l'avais trouvé originale, autant pour le 2e, j'ai eu l'impression que Servat avait juste changer le nom du personnage principal et voilà. Je n'ai pas été passionnée par l'histoire et même si l'ambiance du monde et le style lyrique rattrape ce défaut, du coup j'ai pas été emballée. L'autre chose qui m'a génée, c'est que les héros sont un peu trop forts et que du coup leurs exploits deviennent trop faciles, enfin surtout pour Myrdhinn. Pas évident de s'identifier à ce "demi-dieu".Je vais emprunter le tome 3 d'ici qqs temps, j'espère qu'il fera remonter mon impression car malgré tout l'univers décrit et le style de l'auteur font que ces livres valent largement le coup d'être lus!

Que vois-je, le sujet des "Chroniques d'Arcturus" remonté ?!?! Chouette chouette chouette !!! Juste pour dire que depuis le temps que je l'ai lu, mon enthousiasme face ce cycle n'a pas régressé d'un chouya, et que rien que le fait d'en parler ça me fait frissonner !Et pour Mirsky, moi aussi, quand j'ai lu le 5, il y a déjà quelques mois (et je ne suis même pas venu en parler sur ce sujet, comment ai-je pu oublier ?), j'ai vraiment eu du mal à me remettre dans le bain, surtout avec ce vocabulaire assez complexe et détaillé...mais c'est bien vite revenu ! J'ai bien aimé l'apport de cette nouvelle langue, celle des Ssahanis quoi qu'elle devait déjà être là dans le volume précédent, me rapelle plus... ). En tout cas, certains mots sont traduits dans un index à la fin, et quelques traductions se révèlent assez...surprenantes ! En tout cas un volume dans la lignée des précédents, épique, lyrique, surprenant et envoûtant, je suis toujours aussi fan .Pour Aléa, c'est sûr que c'est dépaysant, surtout avec tout le vocabulaire et l'univers à assimiler. Mais une fois plongé dedans, quel délice ! Sinon pour l'histoire du tome II, c'est vrai que je l'ai trouvé un peu plus "faible" que les autres, côté innovation, mais c'est juste passager, et on reste accroché à l'histoire, et aux rebondissements nouveaux qui interviennent (du moins pour moi ).Pour le coup des héros superpuissants ( ), ça ne va pas en s'améliorant, car justement c'est le style de l'histoire, cette grandeur d'un héros en particulier, ce style vraiment épique. Mais c'est un des points qui fait tout le charme de ce cycle (mais y en a beaucoups d'autres ).Voilà voilà, ça m'a fait bien plaisir d'en reparler , ça faisait longtemps ...et j'espère que ça encouragera d'autres lecteurs à le lire, ça vaut vraiment le coup. (au fait je vous avais déjà dit que j'en était fan? )

Edhellen Wilwarin,mardi 02 novembre 2004, 15:16 a écrit :En tout cas, certains mots sont traduits dans un index à la fin, et quelques traductions se révèlent assez...surprenantes  :mrgreen: !

tu as remarqué aussi!

Edhellen Wilwarin,mardi 02 novembre 2004, 15:16 a écrit :Sinon pour l'histoire du tome II, c'est vrai que je l'ai trouvé un peu plus "faible" que les autres, côté innovation, mais c'est juste passager, et on reste accroché à l'histoire, et aux rebondissements nouveaux qui interviennent (du moins pour moi ).Pour le coup des héros superpuissants ( ), ça ne va pas en s'améliorant, car justement c'est le style de l'histoire, cette grandeur d'un héros en particulier, ce style vraiment épique. Mais c'est un des points qui fait tout le charme de ce cycle (mais y en a beaucoups d'autres  ;) ).

la faiblesse du deuxième volet, comme Aléa l'a souligné, c'est la répétition du schéma du volume précédent, Myrdhinn a décidemement du mal a soutenir la comparaison avec Skinn, mais l'arrivée d'Arcturus remonte l'intensité et nous fait renouer avec les surprises et un personnage plus intéressant!

Si je m'attendais...

Bré est une planète qui ressemble à un pays celte des légendes. Les drwidhs y disent la destinée, les rois y confrontent leurs pouvoirs et les héros y combattent tout un bestiaire fabuleux.Le Monde-aux-Jumeaux est la suite directe des précédents livres et conte l’histoire d’un frère et d’une sœur qui, l’ignorant, sont devenus amants. Ce sont des héros jeunes, ils n’ont pas 15 ans, qui défient la règle et vont entraîner des changements politiques importants sur Bré.Au début de l’histoire, alors que le seul souci de nos héros est de rechercher la lance de Lughern qui permettra de lutter contre des envahisseurs, la découverte de leur inceste les oblige à fuir pour trouver une protection, un lieu où vivre… Ce sera chez les Liwédis à la peau bleue, car, afin de résister au froid, ils s’enduisent d’une teinture tirée d’un coquillage : le tomgwad. Ils sont austères, pieux, respectueux des convenances, des coutumes et de la tradition. Leur animal est l’ijen, dont la force augmente jusqu’à midi puis diminue jusqu’au soir. Leur arme préférée : la fronde. Certaines femmes liwédies sont des skaotes. Elles détiennent le losca, force brûlante du guerrier, qu’elles peuvent transmettre dans un lit aux seuls guerriers qui ont le don de le recevoir.