Ayant beaucoup apprécié le Pas de Merlin, j'attendais avec intérêt (euphémisme) Brocéliande depuis quelques temps déjà (euphémisme bis).

... (Spoil en jaune)Hé bien, j'ai été un peu déçue, malheureusement. Je dis un peu, pas à jeter le livre en hurlant comme un perdu, mais tout de même. Pourquoi ? Sans doute plusieurs raisons : déjà, c'est vrai que l'attente fut très longue ; et quand l'attente (durée) est longue, l'attente (espérance) est forte. Donc j'en attendais peut-être trop, du coup, même si je ne m'étais pas fait de plan sur la comète (genre : "je voudrais qu'il fasse ci", "je voudrais qu'il devienne comme ça",...). Ensuite, hé bien..., j'ai moins accroché au style de Fetjaine. J'ai trouvé un certaine nombre de descriptions vraiment longues ou inutiles, ce qui nuisait alors (pour moi) au rythme et aux personnages ; de plus, certains passages m'ont paru traité un peu vite (
les seuls qui me viennent tout de suite sont le danger encourru par Guendoloena et son fils : c'est terrible, tout le meonde veut la tuer selon elle et Hop!, suite 10 ans plus tard, et la fin...), sans la profondeur ou la richesse du précédent ou de la trilogie. Mais pour moi, le plus dommage a été que je n'ai pas retrouvé la proximité des personnages ; je me faisions plus clair: avant, je trouvais toujours des personnages qui m'intrigait, dont j'attendais le retour avec plaisir et anxiété et les lignes qui leurs étaient consacrées, j'étais vraiment prise. Là, les personnages étaient tout trouvés! Hé bien, souvent, en lisant, je n'avais pas cette petite flamme à l'intérieur qui s'allumait. Il y a eut quatre ou cinq passage où elle est revenue, mais c'est tout... Bref, c'est un peu comme si j'avais survolé le livre de haut, sans vraiment avoir trouvé les éléments ou la richesse d'émotions qui m'accrochaient avant. (
Le pire pour moi est peut-être pour Merlin : avec ce qui lui arrivé, c'est rare que Fetjaine parle de ce qu'il ressent ou qu'il pousse un peu l'analyse: il y a la mort de Paulus Aurelianus qui est terrbile, mais c'est à peu près tout... Comme s'il se "contentait" de traiter la partie "facile" de la chose. Tout est relatif bien entendu, mais ce point là du livre m'a vraiment déçu).