2
Intéressant en effet :)Chapeau pour son boulot, ca m'a donné envie de lire la tour sombre ;)Comment vous avez-fait les gars ? :)Et puis j'ai appris un nouveau mot : baptistrelle (dont je n'arrive pas à trouver de définition via Google d'ailleurs)

3
Une interview très instructive sur le métier de traducteur :), complètement occulté par le lecteur lorsqu’il a le roman dans les mains…ou plutôt si : lorsqu’il dégote un contresens ou une coquille. L’expression « travailleur de l’ombre » correspond tout à fait à la réalité ! ;) Merci de nous faire découvrir les dessous du métier. Histoire de ne plus voir les mots de la même manière ! :P

4
Merci pour l'interview ;) C'est effectivement très intéressant, et permet de mieux se rendre compte du travail de traduction, de sa compléxité, etc...En tout cas, elle a travaillé et travaille sur de gros projet, et à eu la chance de pouvoir discuter avec les auteurs quand cela s'est avéré necessaire. :)

5
Belle interview qui nous permettra peut être d'être plus indulgents lorsqu'on verra des petites anicroches envers ces travailleurs de l'ombres :ph34r: ;) sans qui, il faut bien l'avouer, on passerait à coté de nombreux ouvrages magnifiques ;) . Pour ce qui est de son implication dans l'oeuvre de Stephen King, c'est vrai que ca devait être une expérience très enrichissante, un bon challenge qui même une fois fini, comme elle l'a dit, fut un déchirement, mais sans doute aussi un soulagement d'avoir mené à bien cette traduction B) :) . Impossible à l'évocation des problèmes que posent les jeux de mots lors d'une traduction de ne pas penser à la Horde de Contrevent, avec le personnage de Caracole, qui doit faire figure d'épouventail ;) . Merci de ce moment partagé avec Marie de Prémonville :) .

6
Merci, c'est vraiment une super interview !Et je suis tout autant impressionnée par son "parcours" que par tout le boulot qu'elle abat !Et une chose est sûre, c'est qu'elle est réellement passionnée par ce qu'elle fait, donc à mon avis on ne peut que s'attendre au mieux pour ses trads ! :)

7
Bonjour à tous,Et merci pour toutes vos réactions :D C'est un très bon moment aussi pour le traducteur, quand il a des retours des lecteurs. Pour la Tour Sombre, c'était en effet une très grosse aventure, et on n'a pas été à l'abri des ratés et des coquilles... il y a même eu une réédition du volume 5 recorrigé. Les délais étaient tellement courts que je n'avais pas pu valider toutes les corrections proposées, ni même parfois repasser sur mes propres erreurs, ce qui m'a ensuite beaucoup tracassée. Heureusement, pour les contrats suivants, nous avons eu un peu plus de temps.Concernant Rhapsody, j'espère que la version française plaira à ceux qui se lanceront dans la lecture ;) La seconde moitié du premier roman (c'est-à-dire le deuxième volume en français) est plus dense que la première moitié, l'action y est plus ramassée et les liens psychologiques affinés. Pour baptistrelle... je me réjouis que Google ne le définisse pas (encore :D ). C'est un mélange de "ménestrel" puisque Rhapsody est barde, et d'une allusion à ses capacités de "baptiste", puisqu'elle a le pouvoir de nommer les choses lorsqu'elle a retrouvé la note qui en résume l'essence (devenue "note pertinente" ou "note baptistrale"), et dès lors de les rendre à leur état originel...J'ai aussi relevé une allusion à la Horde du Contrevent, d'Alain Damasio... Livre extraordinaire, en voilà un que j'aurais dû citer.Merci encore à tous pour vos réactions, et à bientôt,Marie

8
Merci pour cette passionnante interview! :)C'est extrêment intéressant d'entendre parler de ce travail tout en subtilités et en nuances, je suis impressionnée à la fois par le parcours qui mène jusqu'à la profression et par le travail de "tous les jours".Bref, devant tant de professionalisme, ça met un peu la pression pour les pochaines trad du site, avis à tous les traducteurs elbakiniens! :PThys

9
Thys,jeudi 27 avril 2006, 14:35 a écrit :Merci pour cette passionnante interview! :)C'est extrêment intéressant d'entendre parler de ce travail tout en subtilités et en nuances, je suis impressionnée à la fois par le parcours qui mène jusqu'à la profression et par le travail de "tous les jours".Bref, devant tant de professionalisme, ça met un peu la pression pour les pochaines trad du site, avis à tous les traducteurs elbakiniens! :P
Voilà qui résumé bien ma pensée ! Je joins mes remerciements aux deux protagonistes de l'interview, et bien sûr particulièrement à Marie de Prémonville pour ses réponses détaillés et qui laissent transparaître l'attachement -et même la passion- qu'elle a pour son métier :o C'est un vrai bonheur de lire ces lignes (surtout pour un fan de la Tour Sombre - Je sais, je sais, la critique du tome 7 n'est toujours pas là... :rouge:) et j'espère avoir le même à la découverte de Rhapsody !

10
Toujours interessant de voir les dessous de la parution des livres! :) Pour avoir essayé pendant quelques temps de corriger la trad' du SdA et avoir lu pas mal de VO, on se rend compte que c'est loin d'être évident, alors un grand coup de chapeau aux traducteurs qu'on oublie souvent! B) Et puis Rhapsody, c'est loin d'être le livre le plus évident à traduire vu la musicalité qui se dégage du récit! Et c'est sympa de découvrir le parcours de Marie de Prémonville donc merci à l'interviewée et aux interviewers! ;)

11
Zébulon,jeudi 27 avril 2006, 11:06 a écrit :Comment vous avez-fait les gars ? :)
Fait quoi exactement ? :)Et encore merci à Marie, notamment pour être passée en prime sur le forum ! ;)

12
Hé ben, c'est le genre d 'interview que j'adore...! B)D'abord parce que c'est très concret (j'ai beaucoup aimé l'anecdote pour le problème de traduction de la première phrase du cycle de la Tour sombre) et parce qu'on sent bien que Marie de Prémonville ne s'attache pas seulement à la forme mais au fond, au contenu, à la Sache! J'aime bien en particulier l'idée de "savoir trahir quand il faut" :) .ça va (peut-être) m'obliger à ENFIN finir le cycle de la Tour sombre :P (et Rhapsody.............................qui vivra verra!! :ph34r: ;) ).Hum une question me venait à l'esprit : je me demande si les éditeurs effectuent souvent des corrections lors d'une réédition...? ça a plutôt l'air "exceptionnel" en ce qui concerne la traduction de la Tour sombre.....non?(je pense à contrario à la traduction du Seigneur des anneaux qui a toujours été rééditée telle quelle jusqu'à aujourd'hui alors que les coquilles sont légion....)En tous cas je souhaite très sincèrement à Marie de Prémonville un "bon vent pour la suite"....! :)

13
Bonjour à tous,Et encore merci pour tous vos commentaires. Si j'ai réussi à montrer dans mes réponses combien j'étais passionnée par ce métier aux premiers intéressés, j'en suis ravie :D Pour la question de la réédition du tome 5 de la Tour Sombre, en fait c'est le fruit d'une exigence commune du directeur de collection et de votre servante ici présente... nous étions frustrés par le premier état du texte, et de ne pas avoir pu tout boucler au mieux. Le but était donc de débarrasser la traduction des coquilles en effet très malvenues pour une maison et surtout sur un auteur de cette envergure.Pour ce qui est des volumes 2, 3, et 4 que j'ai "unifiés", cette réédition n'a été motivée que par la sortie des volumes suivants auxquels King s'était attelé. Le but était une coordination éditoriale pour pouvoir ressortir l'intégralité de la série dans un même coffret. Les quatre premiers volumes ayant été traduits à des époques diverses par quatre traducteurs différents, et King ayant par ailleurs totalement remanié le tome 1 (ce qui nécessitait une retraduction complète), J'ai Lu a voulu rendre le tout cohérent, et qu'un seul traducteur synchronise l'ensemble de la série. Je suis relativement peu intervenue cependant sur les volumes 2, 3 et 4 sauf réelles inadéquations de sens ou de style, car les délais étaient là carrément impossibles. Le volume 4 en outre avait déjà pas mal "rassemblé" l'univers de la Tour Sombre, très disparate dans les trois premiers volumes (le travail d'Yves Sarda avait été énorme).Sans la nouvelle de la sortie du volume 5 aux Etats-Unis, les 4 premiers volumes auraient vraisemblablement continué de paraître sous leur forme initiale. C'est un peu ce qui se produit avec le Seigneur des Anneaux, dont je trouve moi aussi la traduction et surtout l'édition très perfectibles.. mais dans le cas d'une oeuvre de cette envergure, le lectorat est déjà "captif" (une véritable antinomie, quand on parle de lecture, et donc, en théorie, d'évasion...), donc l'éditeur est assuré que le livre se vendra... pourquoi engager des frais de correction, de réécriture ou de retraduction...? C'est là une logique bien dommageable, je suis d'accord. Il arrive qu'on republie une vieille traduction parce qu'elle colle tellement bien à l'esprit du texte source qu'il n'y aurait pas d'intérêt à "moderniser" le texte (par exemple, la traduction de Sparkenbroke de Charles Morgan par Germaine Delamain est une grande réussite, et le texte date de... 1937 :o ). Dans ce cas je comprends très bien la démarche. En revanche, dans le cas d'un texte sur lequel on a laissé passer des erreurs qui pourraient être facilement corrigées, je trouve ça moins défendable. Ca me préoccupe d'ailleurs régulièrement pour mes traductions aussi, et j'étais heureuse que le tome 5 soit remis en bonne forme, c'est le moins qu'on doive aux lecteurs.Quel plaisir de constater à travers vos interventions que le livre a encore de belles heures devant lui...Merci aussi pour vos encouragements, ils me touchent vraiment ;) A bientôt,Marie

14
Merci pour cette très intéressante interview et les précision apportées par m2prem dans le forum :) .Ne lisant exlusivement qu'en VF, je me réjouis des voir des traducteurs aussi passionnés et soucieux de respecter le texte d'origine tout en le rendant accessible aux lecteurs :) . Mais, je dois avouer que je ne m'étais jamais rendu compte du travail que cela nécessitait :rouge: .Tanis

15
J'arrive un peu tard mais merci pour cette interview. C'est intéressant d'en apprendre un peu plus sur le métier de traducteur. Ce n'est pas forcément celui qui est le plus mis en avant alors que la qualité d'une traduction contribue énormément au plaisir que l'on peut avoir à la lecture. Et on n'a pas toujours conscience des difficultés auxquelles ils sont confrontés pour transcrire au mieux une oeuvre. :) Ca fait plaisir de faire le tour des métiers en tout cas, entre les autres interviews d'auteurs, de dessinateurs, de directeurs de collections...on est gâtés ! ;) Et j'ai toujours hâte de lire Rhapsody mais c'est pas nouveau !

16
Merci pour cet entretien vraiment passionnant ! Je me dis que ça doit être difficile de se dire "c'est bon, j'ai terminé", alors qu'on doit toujours être tenté de retoucher encore un peu tel ou tel passage en pensant pouvoir faire toujours mieux. :unsure: Ca doit être infernal. ;) :o

17
Super interview qui s'est révélée très instructive et , comme ça a déjà été dit, les propos restent très concrets. A travers ces anecdotes et ces explications sur les traductions qu'elle a eu à faire j'en suis venu à la trouver à la fois très sympatique et très professionnelle. Tous ces délais à tenir et ce soucis de cohérence à respecter par rapport à la VO montrent bien comment ce métier est difficile.J'ai d'ailleurs bien envie de relire Rhapsody en français rien que pour voir le travail d'adaptation accompli, en sachant que le travail effectué est très sérieux d'après mes brefs "feuilletages" du livre. :)

18
Merci pour l'interview de la traductrice d'un des chouchous d'Elbakin!On oublie souvent le gros travail que demande la traduction d'un bouquin! Et lorsqu'on ne l'oublie pas c'est souvent pour critiquer telle ou telle aspect de la traduction -moi le premier- :P ...En tout cas, j'ai hâte de découvrir le livre... Zedd

19
J'ai beaucoup aimé l'interview également, d'une part pour l'angle "original" qu'elle prend avec l'interview d'une traductrice, mais aussi beaucoup pour les réponses très intéressantes de m2prem ;) Et je ne crois pas être le seul a qui ça a donné envie de découvrir la Tour Sombre :)

20
Bon eh bien, euh... encore merci :D Ce qu'il y a de bien avec les forums, c'est qu'on n'est pas obligé de montrer sa tête au moment où on reçoit des compliments (donc on n'a que le meilleur ;) )Merci encore pour toutes vos réactions, c'est vraiment très réconfortant de gratifiant de voir des lecteurs intéressés à ce point, et qui prennent la peine de le dire.Pour ce qui est du constant désir de corriger, c'est en effet une vraie torture. J'ai beau faire ce métier depuis dix ans cette année, le syndrome est toujours le même: dans la nuit (ou les nuits) qui suit la remise d'un travail, je rêve immanquablement que j'ai laissé une erreur (parfois même je me rappelle le numéro de la page... hum... :sifflote: ) et à mes débuts il m'est même arrivé de me relever pour vérifier, sachant que je ne fermerais plus l'oeil avant d'en avoir le coeur net. Et même une fois le livre sorti "physiquement", sachant qu'il peut se passer des choses entre le moment où le traducteur donne le feu vert et le moment où il passe effectivement sous presse, j'ai toujours un frisson en le feuilletant pour la première fois.Cela dit, pour ne pas faire croire que ma vie est un enfer de professionnalisme, je dois avouer aussi que c'est très agréable, dans les jours qui suivent la sortie d'un livre, d'aller le regarder sur son présentoir en librairie ou à la Fnac. Avec King le plaisir était différent parce que la Tour Sombre était en plus mise en valeur. Donc régulièrement je m'arrête devant un livre, je le feuillette avec un air un peu benêt (si si) qui oscille entre la mère émue par sa marmaille qui lui en a fait voir de toutes les couleurs et... la grande soeur un peu jalouse que le petit dernier sorte voir le monde :P et puis je repose le livre, je pousse un petit soupir et je continue ma journée comme si de rien n'était. D'accord, ça dure environ dix-sept secondes tout compris, mais c'est bien, quand même :rouge: Très bonne journée à tous (le soleil est de retour, on dirait)Marie