Est-ce que tu as eu l'impression que c'était apparenté aux films catastrophes qui opposent les "gentils" et les "méchants" devant une menace massive qui ne fera aucune différence et que ce révèlent alors les qualités et valeurs de chacun devant la mort quasi inévitable ?Lhénée a écrit :Pour ma part, j'ai surtout senti une critique de la société actuelle, vu comme consumériste, égoïste et éloignée de la nature, une ode à l'harmonie avec l'environnement et le vivant, et une insistance sur la principale qualité qui fait la grandeur de l'Homme : l'humanité.
). Ce qui était intéressant, c'était justement de faire une adaptation créative de l'histoire de Noé et non pas de simplement illustrer le texte biblique (ce que nombre d'autres films ont fait, ce qui est louable sur le plan catéchétique mais ce qui limite forcément la portée du propos...puisque la créativité du réalisateur serait d'ores et déjà bridée). Alors le choix d'Aronofsky d'interprèter librement l'histoire de Noé - on voit qu'il connaît les nombreux récits apocryphes qui entourent les premiers versets très mystérieux de Genèse 6 - est vraiment une bonne chose.Cela dit, si le film n'est pas "très bon" c'est d'après mois parce qu'il y a paradoxalement trop d'éléments conventionnels. Pour résumer : Aronofsky n'est pas fidèle au texte biblique mais se cantonne malheureusement aux "canons" d'un blockbuster hollywoodien moyen ::arrow: La famille avant tout (voir la fin du film...):arrow: Les batailles avec toujours les mêmes gestes, les mêmes mouvements (hormis 
Les dialogues qui ne sont pas particulièrement recherchés. A part les répliques très volontaires de Toubal-Caïn. Beaucoup de facilités scénaristiques 
) qui est une sorte d'ayatollah vert, qui devient fou quand on cueille une fleur et qui se demande si .P.S. : et au fait, même en étant chrétien protestant, je ne me suis pas spécialement senti heurté ni attaqué par le propos d'Aronofsky. Je crois que ce n'était pas son but, d'ailleurs, il avait juste envie de reprendre une histoire qu'il aime bien, et tant mieux. Juste dommage que ce ne soit pas un chef d'oeuvre comme d'autres films de lui 
.).Je me suis retrouvé devant une VO sans sous titre, et pas mal de textes me sont passés au-dessus de la têteEn ce sens, on peut supposer qu'on peut faire une analogie avec la critique que Foradan faisait du Hobbit de Jackson : ce Noé là semble reprendre beaucoup d'éléments du livre de la Genèse et les remixe comme cela arrange Aronofsky.
; la partie dans l'Arche était sombre et mal éclairée, ça m'a rappelé Daredevil (je sais, au cinema c'est très difficile de tourner une scène réellement sombre).Les Veilleurs en ligne de défense m'ont fait penser à Pacific Rim :mrgreen:Et faisant abstraction de toute culture sur Noé et sa famille et son histoire, j'ai donc vu un monde pré apocalyptique sombrer dans une peur de la destruction, les animaux venant par packs (plumes, écailles, poils) alors que l'Arche n'est pas finie et se posant en stase sur le sol, les troupes de Toubal Cain n'ont même pas l'idée de ses fabriquer leur propre abri alors que visiblement ils sont persuadés que l'Arche est un bon moyen pour survivre. :huh:Et comme j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, je n'ai pas compris pourquoi les gamins partaient tous dans la forêt pile quand le déluge va commencer, ni pourquoi l'un des gosses semble fasciné par Toubal Cain, ni pourquoi la grossesse est si contrariante, ni le final entre la première utilisation raisonnée du raisin 
et le départ en solitaire de je-ne-sais-même-plus--son-nom.J'espère que la BD est mieux, même si je reconnais de jolis passages, trop diffus dans l'ensemble (il n'y a pas des mecha warriors à un moment du début ?)Je suis d'accord pour l'aspect "harmonie avec l'environnement" pour ce film.Par contre, une idée qui ressort de la bible est que l'homme doit être le maitre de la nature, c'est une idée bien présente dans la culture occidentale, et qui n'incite pas particulièrement à l'écologie. De plus, dans la bible, une façon d'honorer Dieu est de lui sacrifier un animal.Et donc, le fait de trouver Noé végétarien, et le fait qu'il s'inquiète de la moindre fleur, cela m'a surpris.Lhénée a écrit :Pour ma part, j'ai surtout senti une critique de la société actuelle, vu comme consumériste, égoïste et éloignée de la nature, une ode à l'harmonie avec l'environnement et le vivant, et une insistance sur la principale qualité qui fait la grandeur de l'Homme : l'humanité.
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