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http://hclibrary.org/passthebook/wp-content/uploads/2009/10/leviathan.jpg
Le nouveau Scott Westerfeld est en librairie depuis le 17 septembre. Voici le résumé :1914. A l’aube de la Première Guerre mondiale. D’un côté, les darwinistes (Anglais, Français),adeptes du tout biologique et rois de la manipulation génétique. De l’autre, la civilisationultra-mécanique, les clankers (Allemands, Autrichiens.) La guerre éclate avec l’assassinat del’Archiduc François-Ferdinand. Alek, son fils, menacé lui-aussi de mort, prend la fuite sur un robot de combat bipède bardé de mitrailleuses.Pendant ce temps, la jeune Ecossaise Deryn Sharp, orpheline, s’habille en garçon et se fait engager dans l’Air Service (forces aériennes britanniques.) Après un premier vol d’essai mouvementé aux commandes d’une méduse volante, elle rejoint l’équipage du Léviathan, sorte de baleine géante gonflée à l’hydrogène. A son bord, un chargement biologique, classé secret défense.Ils volent vers Constantinople, mais les Allemands les attaquent et le Léviathan s’écrase dans les Alpes. C’est là que Deryn, toujours déguisée en homme, fait la rencontre explosive d’Alek…La critique est également en ligne sur Elbakin.net :)Il y a fort à parier que la couverture va attirer plus d'un regard mais ce roman mérite vraiment d'être lu :)

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Uchronie et Steampunk ça fait un moment que je n'en ai pas lu, hop sur ma liste aussi.
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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Un copié/collé de la critique que j'ai fait pour un autre site :
Que Léviathan soit – sauf coup de théâtre – le livre jeunesse de l’année n’est pas une surprise. Avec Uglies, Scott Westerfeld avait mis tout le monde d’accord ; les ados peuvent aussi lire de la SF intelligente pour peu qu’elle soit rapidement prenante. Aussi, quand l’auteur australien annonce s’attaquer au steampunk – que d’aucuns disent morts, on ne peut que s’en réjouir.Côté plume, les habitués de l’écrivain ne seront pas pris au dépourvu ; il s’en tient au strict minimum au niveau des descriptions, avec juste ce qu’il faut pour donner corps à son univers, pour créer une ambiance. Ni longueur ni temps mort à déplorer. Westerfeld nous raconte une histoire – ou plutôt, il nous la conte. Dans Léviathan, il y a un peu de ce bonheur que vous avez peut-être ressenti à la lecture d’un Jules Vernes, ce mélange réussi de l’Aventure et de la science-fiction, avec ces personnage un peu naïf, un peu guindé, un « peu beaucoup guidé » par des rêves fous. Ce n’est pas les illustrations intérieures qui évoquent les dessins de l’immense Robida qui vont contredire cette impression.Côté histoire donc, il réécrit la première Guerre Mondiale en imaginant que les allemands ont misés sur le côté technologique tandis que les anglais et leurs alliés ont préféré adopter les doctrines darwinistes. Quand d’immenses chars qui rappellent certains méchas tirés de manga japonais affrontent un bestiaire tout à la fois fabuleux et monstrueux (China Mieville n’est pas loin), on obtient un steampunk jouissif, passionnant et spectaculaire. Léviathan, c’est un peu comme si Steamboy avait eu un scénario…9/10 Embarquez pour le Léviathan, embarquez pour une histoire alternative où des méchas affrontent des monstres de légendes. Tout à la fois meilleur steampunk depuis longtemps et meilleur roman jeunesse de l'année, Léviathan vous emportera au bout de la nuit.
Zedd

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Merci Zedd pour la critique et merci pour vos commentaires :)J'espère que la lecture de Leviathan vous plaira :) Voici quelques illustrations de Keith Thompson pour motiver les indécis :P
http://scottwesterfeld.com/blog/wp-content/uploads/2009/09/ch02_full_450wide.jpg
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http://scottwesterfeld.com/blog/wp-content/uploads/2009/07/leviathan3a.jpg
Ces images sont disponibles sur le blog de l'auteur.

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Conquis !! Voilà pour résumer ma lecture de "Leviathan" :p Une belle aventure qui se lit avec entrain, sans temps morts. De belles trouvailles dans les créations Darwinistes, surtout l'écosystème qu'est le Léviathan, pour les Clankers c'est un poil plus convenu mais ça laisse une grosse impression de puissance (l'Herkules :o )Un seul petit regret, comme le dit Zedd dans sa critique, il y a très peu de description et cela aurait pu être gênant pour l'immersion. Mais heureusement il y a ces merveilleuses illustrations qui permettent dès les premières pages de sauter à pieds joints dans cette belle uchronie.Vivement la suite !!!
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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La couverture US est toujours aussi laide. Je préfère de loin la couverture GB. Comme Pocket Jeunesse a repris la couverture GB pour Leviathan, peut-être feront-ils de même avec celle ci :)

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Avec Scott Westerfeld aux Utopiales, il était évident que Leviathan allait faire parler. L'ambiance steampunk attire l'attention, les dessins de Keith Thompson commence à nous faire baver, la critique d'Alethia nous allèche carrément et l'intervention de Westerfeld aux Utos était tellement bien qu'elle m'a fait ajouter le livre dans ma PAL et qu'elle me fait poster dans la section Jeunesse, ce qui n'est pas rien !Dans sa "conférence" (préparée au poil par un Westerfeld showman comme pas deux, aidé de son iPad adoré), l'auteur a énormément parlé de la relation entre l'écrit et le dessin. Il a expliqué sa volonté de retourner aux romans illustrés, comme on en voyait pour des Jules Verne, des Jane Austen ou des Sherlock Holmes. Pour démontrer le pouvoir de ces illustrations, il a notamment donné l'exemple de la vision de Holmes par Sidney Paget : le chapeau melon du détective, devenu un des symboles du personnages et même du genre, est en fait une pure invention du dessinateur.Il a aussi montré des images de plans du Leviathan et de différentes machines qui l'aide à mieux visualiser les espaces quand il écrit. Il lui est même arrivé de réécrire certaines descriptions après avoir vu les dessins de Thompson.Il a aussi expliqué comment il a agrandi son univers steampunk européen à d'autres pays : les États-Unis (avec les Clankers au nord, qui est historiquement plus industrialisé, et les darwinistes au sud, plus agricole), la Turquie (avec un géant éléphant mécanique - clin d'œil à Nantes ? - dans les rues d'Istanbul), la Chine,...Concernant ces projets, il a notamment prévu de faire un beau livre d'illustrations après le troisième tome (avec notamment les plans cités plus haut). Pour le reste, c'est top secret pour le moment ;)J'ai rien lu, mais je suis déjà fan ! :p

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Merwin Tonnel a écrit :Avec Scott Westerfeld aux Utopiales, il était évident que Leviathan allait faire parler. L'ambiance steampunk attire l'attention, les dessins de Keith Thompson commence à nous faire baver, la critique d'Alethia nous allèche carrément et l'intervention de Westerfeld aux Utos était tellement bien qu'elle m'a fait ajouter le livre dans ma PAL et qu'elle me fait poster dans la section Jeunesse, ce qui n'est pas rien !Dans sa "conférence" (préparée au poil par un Westerfeld showman comme pas deux, aidé de son iPad adoré), l'auteur a énormément parlé de la relation entre l'écrit et le dessin. Il a expliqué sa volonté de retourner aux romans illustrés, comme on en voyait pour des Jules Verne, des Jane Austen ou des Sherlock Holmes. Pour démontrer le pouvoir de ces illustrations, il a notamment donné l'exemple de la vision de Holmes par Sidney Paget : le chapeau melon du détective, devenu un des symboles du personnages et même du genre, est en fait une pure invention du dessinateur.Il a aussi montré des images de plans du Leviathan et de différentes machines qui l'aide à mieux visualiser les espaces quand il écrit. Il lui est même arrivé de réécrire certaines descriptions après avoir vu les dessins de Thompson.Il a aussi expliqué comment il a agrandi son univers steampunk européen à d'autres pays : les États-Unis (avec les Clankers au nord, qui est historiquement plus industrialisé, et les darwinistes au sud, plus agricole), la Turquie (avec un géant éléphant mécanique - clin d'œil à Nantes ? - dans les rues d'Istanbul), la Chine,...Concernant ces projets, il a notamment prévu de faire un beau livre d'illustrations après le troisième tome (avec notamment les plans cités plus haut). Pour le reste, c'est top secret pour le moment ;)J'ai rien lu, mais je suis déjà fan ! :p
Wouah, tu vas me faire regretter de ne pas avoir acheté ce livre... Et de ne pas l'avoir fait dédicacer... Je m'étais posé la question pourtant ! Mais j'avoue que le positionnement jeunesse m'a un peu refroidi (oui, désolé c'est peut être un peu cliché mais bon...).

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Tout pareil que Merwin, l'auteur parlait très bien de son livre, et puis du "Victorian Steampunk" cela en jette, non ?Un auteur qui croit aux vertus de l'imaginaire, c'est bien !:coeur:

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oui, désolé c'est peut être un peu cliché mais bon..
Oui, très, mais je commence à être habituée :D :P Heureusement que des auteurs (comme le charismatique Scott Westerfeld) arrivent à transcender les préjugés de certains et à intéresser les lecteurs en leur présentant ce qui fait, au fond, le roman, c'est à dire son univers et ses personnages et non une classe d'âge (somme toute artificielle).

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acheté et dédicacé juste après sa conférence dimanche.commencé dans le TGV du retour et c'est vraiment prenant :) (autant que son auteur en live :p )vive le steampunk ^_^

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Je me méfie un peu quand même... J'avais été très enthousiasmée par le picth des Fils de l'air pour au final être terriblement déçue par la légèreté générale et surtout la facilité de la trame employée. En même temps, c'était classé jeunesse, donc je peux imaginer qu'un lecteur avec moins de bouteille peut y trouver son compte. En même temps, Divergence 001, chez Flammarion, classé jeunesse aussi, était un excellent recueil de nouvelles globalement très réussies... Là, je crains de me retrouver dans le même contexte : une idée intéressante (j'adore les principes d'uchronie) avec un traitement léger...Qu'en disent les lecteurs ?