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Quant à moi, je viens de décider de l'arrêter. J'en suis à 50% du livre, et j'ai l'impression que l'histoire n'a toujours pas commencé. Je ne sais pas où va l'auteur et je m'ennuie à mourir, donc hop, on remballe.Certaines personnes ont été découragées par les 150 premières pages du Seigneur des Anneaux, moi c'est le premier chapitre d'Ararat qui a bien failli me faire baisser les bras. J'ai persévéré, en me disant que ça allait bien finir par décoller, qu'il allait bien se passer quelque chose au bout d'un moment... Rien à faire, pas un instant je n'ai adhéré. Impossible de m'intéresser aux personnages, et quand les fils de l'intrigue ont à peine commencé à se rejoindre à la moitié du bouquin, j'abandonne.Oui, c'est un livre poétique. Oui, il y a de l'idée. Oui, la ville est un personnage à part entière et aurait pu être intéressante dans un autre contexte. Mais quitte à lire un roman avec une ville pour personnage central et dont la destinée des personnages finit par se retrouver en un point unique, je préfère me replonger dans Wastburg. Au moins, dans Wastburg, j'ai eu l'impression qu'il se passait des choses. Dans Ararat, j'ai juste l'impression de stagner...

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Gillossen a écrit :c'est une histoire complète... Comme déjà dit, le tome 2 n'est pas une "vraie" suite. :)
Donc ca va atterrir dans ma PAL c'est certain. Je finis ZooCity et je l'attaque après !

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Saffron a écrit :Quant à moi, je viens de décider de l'arrêter. J'en suis à 50% du livre, et j'ai l'impression que l'histoire n'a toujours pas commencé. Je ne sais pas où va l'auteur et je m'ennuie à mourir, donc hop, on remballe.Certaines personnes ont été découragées par les 150 premières pages du Seigneur des Anneaux, moi c'est le premier chapitre d'Ararat qui a bien failli me faire baisser les bras. J'ai persévéré, en me disant que ça allait bien finir par décoller, qu'il allait bien se passer quelque chose au bout d'un moment... Rien à faire, pas un instant je n'ai adhéré. Impossible de m'intéresser aux personnages, et quand les fils de l'intrigue ont à peine commencé à se rejoindre à la moitié du bouquin, j'abandonne.Oui, c'est un livre poétique. Oui, il y a de l'idée. Oui, la ville est un personnage à part entière et aurait pu être intéressante dans un autre contexte. Mais quitte à lire un roman avec une ville pour personnage central et dont la destinée des personnages finit par se retrouver en un point unique, je préfère me replonger dans Wastburg. Au moins, dans Wastburg, j'ai eu l'impression qu'il se passait des choses. Dans Ararat, j'ai juste l'impression de stagner...
Merci pour le retour et...je ne me dédis pas et me le procurerait quand même :PLe coté poétique ca peut de mon côté le faire.

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Saffron a écrit :Certaines personnes ont été découragées par les 150 premières pages du Seigneur des Anneaux, moi c'est le premier chapitre d'Ararat qui a bien failli me faire baisser les bras. J'ai persévéré, en me disant que ça allait bien finir par décoller, qu'il allait bien se passer quelque chose au bout d'un moment...
Je vois que je n'étais pas le seul à avoir eu du mal avec ce premier chapitre, je m'auto-cite d'un message précédent :
Ratha a écrit :J'avoue que j'ai eu peur pour le début car je n'ai rien mais alors rien piffé au premier chapitre. Je ne sais pas si c'est la fatigue au moment que j'ai entamé celui-ci ou s'il s'agit réellement d'un démarrage laborieux.
Il s'en passe des choses pourtant dans Ararat, mais c'est vrai que ce ne sont que des événements, histoires en périphérie du personnage principal. Le roman a un coté très épisodique et certains pans de l'histoire sont clairement plus intéressants que d'autres. Tu attendais qu'il se passe des choses autour de la quête du dieu d'Arjun? Dommage que tu aies arrêté avant, le meilleur passage du roman se situant vers la fin. :P Tu as préféré Watsburg qui me fait de l'oeil depuis un moment, merci de le me rappeler. ;) Sinon quitte à jouer le jeu des comparaison, je le ferai plutôt avec Perdido Street Station de Miéville et là, j'avoue aussi bien plus apprécié ce dernier qu'Ararat.

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Champagne ! :joss:Ararat est ma deuxième excursion chez Eclipse (l'Eclipse d'après l'éclipse), et à nouveau ce fut une lecture enthousiasmante.Le premier chapitre est tout simplement excellent et la prise de contact du lecteur avec Ararat se fait en mode cinémascope. Le roman est d'ailleurs une fantastique boîte à images... mais pas que ! Les différents personnages, pris dans les différentes couches de la société, nous permettent d'avoir un beau point de vue sur la vie à Ararat. Ce ne sont pas pour autant de simples pantins, des coquilles vides; bien au contraire.Au fil de ma lecture, cela m'a fait parfois songé à Dickens et très souvent à Hayao Miyazaki (celui de Princesse Mononoke) mais aussi à Peter Pan et au cycle d'Ambre (mais y a pas d'ombres dedans !).Si en milieu de roman on observe un fléchissement, c'est que le personnage (que je nommerai principal parce qu'il porte sur ses épaules l'intrigue principale ) à ce moment est décontenancé et que le lecteur a la sensation d'avoir fait le tour de la ville ... mais bientôt cela repart et Ararat réserve encore de belles surprises.Les dieux évoqués sont bien présents, tout en étant assez insaisissables, mystèrieux, ayant un vrai impact sur la ville et ses habitants, et l'une des interrogations qui parcours tout le roman est bien celle-ci : Ceux-ci sont-ils vraiment des Dieux ? Et le corollaire : Qu'est-ce qu'un Dieu ?Les religieux ont bien sûr leur réponse, les érudits tentent d'apporter d'autres réponses, les puissants s'en foutent mais espèrent pouvoir instrumentaliser le phénomène, mais que la question soit prise par un bout ou par un autre, cela ne l'épuise pas et religieux comme scientifiques ont chacun à leur manière des oeillères. Le roman comporte une fin ouverte, une fin très satisfaisante et le besoin de lire le tome 2 du dyptique n'est pas impérieux.Et c'est tant mieux car ... apparemment le livre n'a pas eu beaucoup de succès. Et cela je n'arrive pas à le comprendre. Bien sûr aucun roman ne fait l'unanimité, mais là quand même il devrait y avoirun pool consistant de fans.C'est un p*t**n de roman, quoi ! :yeah: Merci Gillo :coeur: et aussi pour la traduction :respect:Et donc verra-t-on le second tome traduit en français ? Qu'en pense le sus-nommé ? :rolleyes:Allez, j'humecte mon doigt, le lève vers l'azur et je dis : 8.5/10PS : Ararat est pour moi l'une des 7 merveilles des mondes fantasy.

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Et donc verra-t-on le second tome traduit en français ? Qu'en pense le sus-nommé ?
Je l'avais calibrée au feuillet près, mais visiblement... Déjà qu'une sortie poche me semble compliquée, si vous voulez le lire, trouvez-le maintenant.

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Done !Plus de trois ans après, j'ai enfin lu Gears of the city.Entre-temps, il a fallu venir à bout de manques d'envie de lire chroniques, et clarifier mes objectifs quant aux lectures en VO.Si, pour Ararat (Thunderer), j'avais immédiatement accroché dès les premiers chapitres, ce fût moins évident pour cette suite. A l'image du héros, j'étais désorienté : la ville est nettement moins sexy que dans le premier volume, l'ambiance toute autre, et la mise en place peut-être un peu longue. Gears of the city promet des révélations et lors du premier tiers du livre, j'ai craint que l'intérêt se restreigne à cela, crainte qui s'est révélée infondée.Ensuite, les choses s'accélèrent, on se prend à aimer les différents protagonistes, même si l'on trépigne d'impatience de connaître les secrets. L'auteur en joue, et ce n'est que tardivement que des voiles seront levés - mais pas tous - et le roman se finit en mode haletant avec un final apocalyptique.L'auteur aura sû conserver une aura de mystère à sa ville tout en donnant quelques clés, ce qui est satisfaisant.Un bon roman donc, légèrement en deça du premier, plus fourmillant.Je reviendrai à cette auteur (visiblement en VO) un peu plus tard, mais je ne sais pas encore si ce sera avec The Half-Made World ou The révolutions.