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"Jour de guigne" : Bon, là, c'est le contraire, comme il y en a des tonnes, je n'ai que moyennement accroché, souri quelquefois tout au plus. Cette nouvelle m'a un peu donné l'impression de lire un fan de Pratchett qui essaye d'imiter le maître... et se rate. Mais bon apparemment ça ne vient que de moi, vu les échos que j'en ai eu.
Non, il n'y a pas que toi. J'avais moi aussi remarqué ce manque d'aisance dans le style purement humoristique. Je sentais que c'était parfois un peu forcé là où chez un Pratchett ça coule de source, ça s'infiltre dans le récit, ça fusionne avec le style... Mais je trouve que la seconde moitié de la nouvelle rattrapait bien le début en demi-teinte.Sinon, je lis actuellement Gagner la Guerre. Je n'ai pas beaucoup de temps à y consacrer mais le peu de temps que je passe sur le livre, je le savoure... C'est du très très bon :)

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Mentionnons que les 3 nouvelles ne sont pas toutes inédites :- La première sera Montefellone (la géniale ouverture de l'anthologie Rois et capitaines)- La seconde sera une version très légèrement rallongée de Nuptiale déjà mis en ligne gratuitement sur le site des Moutons.- La troisième sera donc bien un texte totalement inédit Donc ceux qui possèderont Gagner la Guerre et Janua Vera possèderont tous les écrits de Jaworski sauf la nouvelle Préquelle du petit recueil (et excellent je le répète) Utopiales 09.

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Merwin Tonnel a écrit :
"Jour de guigne" : Bon, là, c'est le contraire, comme il y en a des tonnes, je n'ai que moyennement accroché, souri quelquefois tout au plus. Cette nouvelle m'a un peu donné l'impression de lire un fan de Pratchett qui essaye d'imiter le maître... et se rate. Mais bon apparemment ça ne vient que de moi, vu les échos que j'en ai eu.
Non, il n'y a pas que toi. J'avais moi aussi remarqué ce manque d'aisance dans le style purement humoristique. Je sentais que c'était parfois un peu forcé là où chez un Pratchett ça coule de source, ça s'infiltre dans le récit, ça fusionne avec le style...
Hum, je savais bien que c'était très prétentieux de penser que j'étais la seule ;) Mais c'est vrai que comme on cite Pratchett en référence à chaque fois, forcément, c'est dur d'égaler le niveau...
Tisse Ombre a écrit :Mentionnons que les 3 nouvelles ne sont pas toutes inédites :- La première sera Montefellone (la géniale ouverture de l'anthologie Rois et capitaines)- La seconde sera une version très légèrement rallongée de Nuptiale déjà mis en ligne gratuitement sur le site des Moutons.- La troisième sera donc bien un texte totalement inédit
Ah, merci pour le détail :) Mais est-ce qu'il y aura la huitième nouvelle (tiens, encore une référence à Pratchett...) du poche dans cette réédition ? Ce n'est pas précisé sur le site de Moutons... J'espère en tout cas qu'elles s'enchaîneront toutes aussi bien que c'est actuellement le cas.

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Izareyael a écrit :Ah, merci pour le détail :) Mais est-ce qu'il y aura la huitième nouvelle (tiens, encore une référence à Pratchett...) du poche dans cette réédition ? Ce n'est pas précisé sur le site de Moutons... J'espère en tout cas qu'elles s'enchaîneront toutes aussi bien que c'est actuellement le cas.
Oui, elle sera intégrée.

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Merwin Tonnel a écrit:"Jour de guigne" : Bon, là, c'est le contraire, comme il y en a des tonnes, je n'ai que moyennement accroché, souri quelquefois tout au plus. Cette nouvelle m'a un peu donné l'impression de lire un fan de Pratchett qui essaye d'imiter le maître... et se rate. Mais bon apparemment ça ne vient que de moi, vu les échos que j'en ai eu.Non, il n'y a pas que toi. J'avais moi aussi remarqué ce manque d'aisance dans le style purement humoristique. Je sentais que c'était parfois un peu forcé là où chez un Pratchett ça coule de source, ça s'infiltre dans le récit, ça fusionne avec le style...
C'est bizarre, mais j'ai toujours trouvé que l'humour de Pratchett (que j'adore) reposait justement sur ce côté un peu "forcé", le lecteur devenant en quelque sorte le complice de l'auteur et acceptant une visite guidée main dans la main où l'on se marre bien (je suis d'une admirable clarté ce soir :lol:). Bref, tout ça pour dire que j'ai retrouvé la même impression dans Jour de Guigne, d'où la comparaison.

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Pour moi, le Conte de Suzelle m'a ramené à ma lecture de ce sublime roman qu'est Jonathan Strange et Mr Norrell.Merci pour l'info sur la parution du Grand Format ! Je vais demander à Fred de m'en mettre un de côté dès à présent :p
"Il n'existe rien au-dessus du métier de bibliothécaire" Terry Pratchett

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Bien que possédant le poche, je vais me faire mettre de coté cette version, rien que pour les trois nouvelles que je ne possède pas. Merci pour l'info Tisse Ombre.Et j'ai moi aussi adoré "le conte de Suzelle" et je n'étais pas loin de la petite larme (je m'attendris en vieillissant que voulez vous :P)
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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Bon arpès tout ça il va bien falloir que je m'y mette je crois! Après Acacia (avec un seul"c"! :p ), Jonhatan Strange & M. Norrel et le Bois Duncton... arg c'est pas pour tout de suite! :(

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Lecture terminée hier, et je suis conquis !J'ai été subjugué par "Mauvaise Donne" (j'ai hâte de retrouver Benvenuto dans "Gagner la Guerre", il me rappelle un peu bien sûr Locke Lamora, avec moins de gouaille mais un peu plus de témérité), "Un Jour de Guigne" (dans laquelle la prose de Jaworski est je trouve la plus exubérante) très drôle et parodique, la tristesse qui ressort de "Une Offrande très précieuse", la noirceur de "Un Confident".Même la critiquée nouvelle eponyme ("Janua Vera" donc) m'a bien plus. Il y une sorte d'atmosphère mystique qui s'en dégage et qui correspond bien à un événement situé dans un lointain passé (alors que toutes les autres nouvelles se passent bien plus tard, et dans un intervalle de temps restreint).Mais mon incontestable coup de coeur revient au "Conte de Suzelle" qui, d'un ton léger au début, sombre peu à peu dans une terrible mélancolie. Pas étonnant que certain(e)s en aient les larmes aux yeux. Bouleversant, tout simplement.Ma seule déception concerne "Un Amour Dévorant", plus proche du fantastique, avec une fin qui m'a laissé sur ma... faim.En tout cas, un grand bravo à Jean Philippe Jaworski qui réussit à travers ces quelques nouvelles à créer un monde cohérent et mystérieux à la fois. A ce propos d'ailleurs, ce mystère entourant le Vieux Royaume ne vient-il pas en partie du fait de l'absence de carte ou de chronologie ? Ce qui me fait dire que la chronologie à paraître dans la réédition à la Bibliothèque Voltaïque lui ferait perdre une partie de cette aura mystérieuse... Nous verrons bien.Maintenant, "Gagner la Guerre" est devenue une de mes priorités ! ;)

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J'ai beau me retrouver souvent dans les avis de Luigi, je suis bien content de ne pas être tout à fait d'accord avec lui quant à Gagner la Guerre ! C'aurait été bête de ne pas savourer comme je l'ai fait ce superbe roman, français qui plus est. Jaworski m'a bluffé sur ce coup. J'avais déjà beaucoup apprécié Janua Vera, mais là on tape dans la gamme encore au-dessus !C'est simple : Jaworski est bon sur tous les tableaux. Je ne reviendrais pas sur son style à la fois lyrique, cru, fluide, imaginatif, drôle, travaillé et toujours génial, même quand on le sent un peu forcé, à l'exemple du dialogue en argot où il faut s'accrocher. Mais merde, c'est quand même impressionnant un auteur qui maîtrise aussi bien les intrigues politiques, les scènes de bataille, les scènes de duel, les descriptions, les réflexions intérieures du narrateur (et quel narrateur d'ailleurs !), l'action et les dialogues. Sans parler de cet univers qui, mine de rien, devient un des univers les plus intéressants et qui a le plus fort potentiel de la scène française.Bref, c'est vivant, rythmé, intelligent, superbement écrit et génialement addictif. Que demander de plus ? Un autre livre du compère, peut-être :)

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Nigelle de Damas a écrit :... ça me rappelle que Luigi devait faire une interview de l'auteur? ya pas? :(
Si, y'a, mais Luigi est un peu flemmard et il doit se bouger pour commencer à retranscrire l'heure d'interview.

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Luigi Brosse a écrit :
Nigelle de Damas a écrit :... ça me rappelle que Luigi devait faire une interview de l'auteur? ya pas? :(
Si, y'a, mais Luigi est un peu flemmard et il doit se bouger pour commencer à retranscrire l'heure d'interview.
Allez, allez, j'adore cet auteur ! ;-)Courage !Tous avec moi : Luigi ! Luigi ! Luigi !...:D

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Lu Janua Vera et Gagner la guerre dans la foulée et vraiment OUAHHHH :amoureux:J'avais déjà beaucoup aimé Janua Vera en particulier pour les nouvelles : "Mauvaise donne" qui comme plusieurs visiblement m'a beaucoup fait penser au monde et au style de Locke Lamora et "Le conte de Suzelle" qui m'a limite fait pleurer :pSi Janua Vera est une pépite, Gagner la guerre est un gisement d'or :D J'ai tellement accroché à l'univers et à Don Benvenuto que je suis "grave" en manque :p L'intrigue est vraiment bien faite et intelligemment menée tout le long du livre (ou du pavé au choix), nous tenant en haleine pendant 600 et quelques pages. Comme l'a dit Merwin c'est: vivant, rythmé, intelligent, superbement écrit et génialement addictif.Le seul regret que j'ai c'est de ne pas en avoir eu plus pour approfondir :
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Ceux qui ont lu ce livre comprendront : Quel enfoiré ce Léonide Ducatore :|Conclusion: Ce livre vaut bien son 9/10 alors lisez le.PS: Il y a en plus un point à ne pas négliger c'est la couverture qui est vraiment sublime.

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Ca me fait penser qu'après avoir fini Gagner la guerre, en août dernier, j'ai mis 3 mois à reprendre goût à la lecture.Tout me paraissait fade, à côté. Quelle catastrophe :D

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Juste pour info, il y a deux interviews de Jaworsky sur le site du Cafard Cosmique dans lesquelles il parle de son travail sur la langue et des auteurs qui l'ont influencé : Tolkien bien sur mais aussi Chrétien de Troyes ou plus suprenant Giono.Théoriquement, je ne suis pas fan de nouvelles mais là avec Janua Vera, arriver à faire naitre un monde en quelques nouvelles de quelques pages, c'est totalement fascinant.La remarque de Santino hier m'inquiète énormement tant j'ai peur de ressentir la même chose.

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thicol a écrit :La remarque de Santino hier m'inquiète énormement tant j'ai peur de ressentir la même chose.
Dans un genre assez similaire, il y a le Déchronologue de Stéphane Beauverger qui a l'air très bien aussi (à en croire son Grand Prix de l'Imaginaire au moins). Je n'ai pour le moment que feuilleté les premières pages, mais ça m'a donné rudement envie de le lire.Et "au pire", il te reste la littérature classique, Dumas, Flaubert (Salammbô, Trois contes), Gracq (Le Rivage des Syrtes), Yourcenar (Nouvelles orientales), Henri Michaux (Ailleurs), et ad libitum ;)