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Oui merci, j'y suis (enfin...) arrivée !Sinon, l'adaptation BD fait vraiment envie. Les esquisses correspondent tout à fait à ce que j'imaginais de l'univers et des personnages. Vivement la parution !Atanaheim a écrit :Je le mets pour tout le monde, au cas où :Pour mettre un passage en spoiler, tu le surlignes et tu cliques sur l'icône en forme de bonhomme avec un bandeau sur les yeux (en tout cas la version navigateur PC est comme ça)Ca va automatiquement entourer ton texte des balises prévues pour caché le texte une fois ton message soumisSi tu parviens à le faire, fais le aussi sur le message qui précède le mien
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Je n'arrive pas bien à voir si c'est une info déjà dite ici ou non, mais le premier tome de l'adaptation en BD devrait paraître en octobre 2017. Cinq tomes sont prévus. (Source : Yozone)Des amis viennent aussi de me parler d'une appli gratuite sortie le 16 juin : "La Onzième Horde", une fanfiction interactive inspirée de l'univers du roman, écrite par Laurent Pendarias et éditée par Adrénalivre.
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J'ai lu ce roman sur le tard moi aussi (à force d'en entendre parler). J'ai également pris une claque comme rarement dans ma petite vie de lectrice. Le style m'a parfois perdue, j'avoue, mais jamais rebutée, j'en venais à ressentir les choses plus qu'à les comprendre
(Caracole si tu me lis). Au-delà de ça les personnages, même s'ils ne sont pas traités sur un même pied d'égalité tant par le développement que par leur place dans le roman, sont presque tous assez géniaux (et je dois dire que je suis fan du marque-page glissé dans le bouquin qui change quand même toute la donne
well done) et ça reste une des lectures les plus intenses de ma vie, en bien comme en mal.Du coup je suis curieuse de savoir ce que donnera la BD tout en n'étant pas sûre que ça me procurera les mêmes impressions (je confesse ma grande inculture en matière de 9e art). Je ne pense pas que l'histoire souffrira des raccourcis qui seront pris et l'impression de mouvement que donne ce bouquin ne peut qu'être bien rendu par un support tel que la BD, du moins me semble-t-il !


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Juste pour vous signaler qu'il y a un article dans Le Monde daté du mardi 22 août intitulé "Apple encercle Cupertino"(p.18) dans lequel Alain Damasio intervient à deux reprises pour livrer une analyse vraiment intéressante de la symbolique de la sphère et plus largement, de la figure circulaire dans le marketing des entreprises telles qu'Apple (et les "nouvelles technologies"), en référence au bâtiment impressionnant de la firme en Californie. Cette symbolique est notamment comparée à celle du cube, et les implications, au contraire, d'une symbolique des courbes, du centre, de la périphérie, du cercle clos sur lui-même, etc., en terme d'emprise sur les salariés, mais aussi les utilisateurs des nouvelles technologies. Intervention originale et éclairante de Damasio qui vient, il me semble, d'une "grande" école de commerce, et met sans doute à profit dans son intervention le fruit de ses réflexion surdans la Horde. Je ne fais pas de pub pour le journal, mais l'article paraît dans l'édition papier de demain, aujourd'hui en numérique. Et c'est quand même assez rare de voir un auteur de "l'imaginaire" sollicité pour un sujet qui ne rentre pas dans les codes classiques du genre. Preuve, s'il en fallait, que Damasio a exporté la fantasy bien au-delà de son habituel "plafond de verre"...
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Dans mes brasmuscardin a écrit :...Moi j'ai trouvé un conteur qui s'écoute parler et c'est terrible pour le conte. Sérieux, dans tous les passages descriptifs, on peut sabrer un tiers du texte sans problème ni pour la compréhension, ni même pour le style. Pour moi, c'est pas le tout d'être original, il faut que cela serve le conte. ...

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A noter que le premier tome de la BD adaptée de La Horde du contrevent, tome intitulé Le Cosmos est mon campement, scénarisé et illustré par Eric Henninot et mis en couleurs par Gaétan Georges, d'après le roman d'Alain Damasio, paraîtra le 18 octobre chez Delcourt (fiche sur le site des éditions Delcourt).





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Je me suis souvent (oui) posé la question : mais pourquoi est-ce que je n'aime pas ce bouquin au style si virtuose ? Et j'ai fini par comprendre : je ne l'aime pas, entre autre (il y a aussi, pour moi, l'absurdité de la quête, la pseudo-philo "à la Deleuze" et le personnage de Caracole), parce que le style "bouffe" tout. Il me saute au visage. Je ne vois plus que lui, je ne vois plus l’histoire (ce qui ne m'arrive pas avec Jaworski, du moins dans Même pas mort, qui est le seul de ses romans que j'ai lu).Récemment, une amie m'a dit "je n'aime pas la Horde du Contrevent, mais j'adore les nouvelles de Damasio". Et pafff... mon franc est tombé : le style de Damasio passerait très bien, pour moi, dans une nouvelle. Il ne passe pas dans un roman de 700 (?) pages.
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Alors pour le coup, moi qui n'ai pas du tout aimé le roman, je pense que cette BD pourrait me plaire car c'est surtout la forme et non pas le fond qui m'ont déplu (en fait je n'ai jamais réussi à imaginer les scènes et m'évader en fermant les yeux, alors que c'est ce que j'attends d'un roman fantasy).
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Quelle difficulté d'émettre un avis sur cette Horde du Contrevent !Je ne peux pas dire que j'ai vraiment aimé. Comme pour beaucoup, le style m'a emporté, marqué, percuté. Mais au final je ne sais quoi en retirer. À part Sov et un peu Oroshi, je ne me suis accroché à aucun personnage. Pourtant ils étaient bien écrits. Le seul moment qui m'a tiré des larmes Après la moral que j'en retire est qu'on trouve la richesse dans le voyage et non dans l'objectif. Ok. J'aime beaucoup. Mais tout ça pour ça ? J'ai déjà vu cette morale dans une dizaine d'ouvrages, et honnêtement je ne trouve pas que ça soit la meilleure manière de l'amener.De même j'ai eu du mal à m'attarder sur leurs différentes péripétie. La faute sans doute au fait qu'on nous parle dès le début des Comme beaucoup, mon passage préféré fut celui du fameux duel de Caracole. Mais même là, je ne suis satisfait ni par l'entrée en matière faite par rétrospection des pensées des différents membres de la horde jusqu'à la fin du duel, ni par la conclusion de celui-ci. Au final, le roman joue très fort sur la part de mystères non dit, laissant au lecteur le soin de tirer ses propres conclusions mais à un point où, pour moi, c'est devenu frustrant.Et pourtant il y a tellement de qualité littéraire, le scénario est réfléchi dans tellement de détails, c'est d'un niveau assez exceptionnel. De plus, très personnellement, J'ai l'impression de ressembler beaucoup à Sov dans ses forces comme dans ses faiblesses, et j'ai donc été quand même pris par son histoire. Du coup je serais parfaitement incapable de noter ce roman. Selon ce qu'on y recherche on peut tout aussi bien lui mettre un 3 qu'un 9,5.
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BD reçue hier, je suis à mi-lecture, et je trouve moi aussi l'ouvrage très réussi.Comme s'en explique Damasio lui-même en préambule, c'est à la fois inspiré et différent du livre (dans la structure narrative au début, notamment). Le dessin est précis et poétique, grosse ambiance dès les premières pages, on croirait entendre le vent souffler. Je retrouve tout à fait la magie du livre. Beaucoup de texte aussi, assez fidèle à la prose de Damasio. Je passe un très bon moment, et je recommande à tous ceux qui ont aimé le roman. A ceux qui ont moins aimé, peut-être aussi, pour une approche singulière et imagée. Elle fournit peut-être une accroche alternative au phrasé un peu âpre de Damasio qui a pu en rebuter certains. La trame narrative me semble également plus linéaire, ce qui clarifie les tenants et les aboutissants de la quête hordienne.Je ne me presse pas trop pour finir la BD, histoire de faire durer le plaisir en attendant le second tome...