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Brage aurait racheté Harlequin ?Sylvadoc a écrit :Sans aller jusqu'à l'auto-édition et autres éditeurs obscurs, il y a Milady. Exemple de ce qu'on peut voir sur les étales en ce moment !http://i.imgur.com/XmQV9px.jpg
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Mouais, que dire, que dire ?!! Aucun rapport avec le titre, le retouchage est évident, on sent bien que milady cherche à attirer le regard, c'est mission réussi, mais pour le pire. Mais, n'est-ce pas le cas avec tout ce qu'elle édite en bit-lit ? Qui au passage semble remplacer peu à peu la fantasy. Le genre serait-il en danger ? Le débat n'est pas ici mais bon, ça me fait m'interroger sur la question
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Je ne serai vraiment pas aussi tranché que vous l'êtes sur cette dernière couv' perso
Moi je vois un personnage de dos, qui fait face à quoi? A découvrir dans le livre. J'ai lu vite fait le résumé et on a une série de bouquins qui suit une héroïne. C'est de la littérature fantastique plutôt orientée lectorat féminin teenager ou jeune adulte apparemment. Donc je me dis, est ce qu'on attire vraiment une lectrice avec un joli boule? Pas sur... La couv correspond surement à la description de l’héroïne, et on peut imaginer qu'une lectrice idéalise une héroïne et la voit, ou la souhaite plutôt, bien gaulée, athlétique...etc De la même manière qu'un chevalier aura de gros abdo, sauf qu'on le voit moins sous une armure de plaque que dans une combi en similicuir
Est ce que c'est racoleur? Peut être. Est ce qu'une couv comme on en a beaucoup en fantasy l'est moins? Pas sur. Elles sont différentes dans leurs genres respectifs. Et j'imagine que quand un éditeur fait une couv, il y a bien une étude préalable pour toucher son public? Donc le souci, c'est forcément l'éditeur ou ça peut venir des lecteurs? C'est un phénomène sociétal l'idéalisation des héros par la beauté et un physique stéréotypé.Bref, on peut voir là une couv racoleuse et s'imaginer que c'est une fois de plus une atteinte à notre vision de la femme comme pas du tout. Moi j'dis gardons nous bien de trop le juger, car ces bouquins ont leur public et on souffre déjà bien du jugement des autres quand on lève un bouquin de fantasy.Après sur la forme bien sur on a le droit de dire c'est moche ou c'est beau, d’apprécier selon nos gouts. Et là j'avoue c'est moche comme couv 



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Là, j'ai surtout mal pour la fille sur la couverture, entre le pantalon tellement serré que ça doit lui rentrer là où je pense et le dos hyper cambré. Je n'ai pas lu le livre, et j'imagine qu'il doit effectivement mettre en scène une héroïne bien gaulée et athlétique mais à l'aise dans ses vêtements. Et je suis sûre qu'on peut montrer une fille sexy, de dos avec de jolies formes sans en arriver à ses excès. On voit énormément de couvertures de ce genre et cela ne correspond d'ailleurs pas toujours à la description de l'héroïne (les couvertures du Livre de Poche pour le Protectorat de l'Ombrelle montre une fille mince à taille de guêpe, ce que n'est pas Alexia, sans qu'elle soit obèse pour autant.Alors oui, il n'y a pas qu'en bit-lit qu'on voit ça et les héros aux muscles hypertrophiés sont tout aussi irréalistes, mais dans le cas de la bit-lit, on atteint quand même un seul dans la mocheté, avec les retouches à la truelle (je préfère des illustrations traditionnelles, aussi racoleuse soient-elles) les couleurs... Il n'y a même pas un côté charme pulp, et franchement, je ne suis pas sûre que ce genre de couvertures attirent vraiment le lectorat ou si on achètent les livres malgré elles. Parce que niveau étude, je ne sais pas s'il y en a eu à la base, mais ça fait des années qu'on voit ce genre de couvertures sortir à la chaîne, donc je n'ai pas l'impression qu'on y réfléchisse beaucoup et qu'on essaie de tenter autre chose pour voir.La couv correspond surement à la description de l’héroïne, et on peut imaginer qu'une lectrice idéalise une héroïne et la voit, ou la souhaite plutôt, bien gaulée, athlétique...etc
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Hiémain, je ne suis pas sûre que l'excuse du "tout le monde aime bien avoir des héros/héroïnes bien gaulés" soit très bonne... Ce n'est pas parce que l'image fantasmée d'une femme au derrière cambré fait vendre qu'il est excusable d'en tartiner les couvertures de livres, quel que soit le genre littéraire
(même remarque pour les héros bodybuildés dont on ne voit que les abdos et la braguette option taille basse). Sans compter que cette excuse est fausse : tout le monde ne cherche pas dans le héros/l'héroïne une image de perfection. A titre personnel, je préfères clairement les héros/héroïnes humains, avec leurs défauts et leurs qualités :)Ce genre de couverture réduit clairement le héros/l'héroïne à un objet sexuel et comment dire
D'une part, ça me donne envie de vomir tant ces stéréotypes sont nauséabonds. Ensuite j'ai vraiment l'impression d'être prise pour une idiote quand je vois ces couv'. Et enfin, je trouve qu'elles entretiennent une image pourrie de la fantasy (qui n'en a pourtant pas besoin).Voilà voilà, coup de gueule du soir bonsoir 



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Zakath Nath, tu regardes l’héroïne du film Underworld, elle est habillée pareil
C'est juste que sans avoir lu, on ne sait pas non plus si la couv c'est réellement de l'abus ou pas. J'aime bien voir les couv de fantasy moches et marrantes des précédents posts, mais celle ci difficile de la juger. Surtout un jugement de fond a priori comme ça.Je suis tout à fait d'accord Naudhiz. Je me pose juste des questions : est-ce que ça marche? Est ce que ça fait effectivement vendre? Est ce qu'une part du lectorat a cette attente et idéalise ses héros comme ça, puisqu'on le formate ainsi? Si c'est le cas cette couv n'est peut pas si décalée.Après tant d'années à faire des couv de ce genre, si ça continue, c'est bien qu'il doit y avoir une raison ^^Les connaisseurs du milieu de l'édition sauraient nous dire si c'est juste du mauvais gout et une méconnaissance du sujet, ou le reflet des attentes d'un public ciblé?

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Moi je vois un cul, puis un personnage... Cette couverture nous montre un cul, rien de plus, c'est du marketing à deux francs et je ne comprends vraiment pas les personnes qui puissent se sentir attirés par une telle horreur. C'est aussi avilissant que réducteur... Qu'on ai besoin de s'identifier à un personnage je le comprends très bien, et l'on a tendance à toujours voir nos héros beaux, forts, musclés ou mince et sexy pour ce qui est de la gente féminine, mais là il y a un cul, c'est tout. On ne nous montre pas un personnage, on nous à foutu une paire de fesse pour que ça nous saute aux yeux quand on est dans le rayon librairie (ou dans une librairie, peu importe) mais aussi jolies soient-elles (cette paire de fesse, mais également toute celle qui trône sur les couvertures de romans bit-lit), moi ça me donne envie de m'enfuir, au même titre qu'un mec bodybuildé avec un regard langoureux... Et puis je viens de faire une liaison entre le titre et l'image, mais pour le coup ça donnerait plutôt une couverture de DVD pornoHiémain a écrit :Je ne serai vraiment pas aussi tranché que vous l'êtes sur cette dernière couv' persoMoi je vois un personnage de dos, qui fait face à quoi? A découvrir dans le livre.


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Je veux bien croire qu'elle soit habillée pareil, je n'ai rien contre les pantalons moulants, j'en porte, mais je doute qu'on ait raboté les fesses de l'héroïne d'Underworld (sur les affiches, peut-être mais pas dans la réalité ou même le film), si?C'est plus le côté irréaliste et retouché qui m'agace.Et c'est laid, de toute façon
. On peut faire aguicheur sans que ce soit moche pour autant, mais j'imagine que ça demanderait un minimum de soin, là on a surtout l'impression qu'on s'en fiche parce que ça va se vendre quand même, donc pas besoin de se fouler.

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Effectivement, en ce qui concerne ces couvertures, on peut se poser des questions. Hormis le fait d'être rapidement et facilement identifiable par le ou ses lecteurs, en rayon ou sur table, je ne vois pas l’intérêt. Je suis entièrement d'accord sur le fait, que cela ne rend pas service à l'imaginaire en général et aurait plutôt tendance à le décrédibiliser. Je serais curieux, d'avoir un comparatif entre les ventes sur internet et en librairie. Quelque chose que l'on aurait tendance à peut-être plus commander directement de chez soi, pour ne pas avoir à subir une gène, façon pulp porno dans un bureau de tabac. En même temps, si la réponse va dans le sens de la commande internet, je me dis aussi, que la bit-lit n'est pas un genre hyper défendu en librairie, alors plutôt que se déplacer pour ne rien trouver, autant commander.Du coup, je le vois donc plus comme une stratégie internet. Une incitation au clique. Mais bon, sans chiffres etc... C'est plutôt une interrogation en ce sens-là. Qu'est-ce que vous en pensez ?
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Je ne sais pas, effectivement, sans chiffre c'est dur d'avoir un ordre d'idée là dessus... Je crois que milady joue surtout le jeu de l'uniformisation culturelle. Fini les couvertures avec tout pleins de dragons, de châteaux forts, de magiciens, de trolls et autres licornes, aujourd'hui ils veulent jouer le jeu de la transparence. "Acheter un Jeaniene Frost (j'ai que ce nom là en tête sur le coup désolé) comme on achèterais un Agatha Christie" ou je ne sais quel autres auteurs à succès. Je pense que c'est un peu leur stratégie avec ce genre de couverture qui camoufle énormément le côté fantastique de l’œuvre... "Banaliser le genre", si c'est dans cet objectif, l'intention est louable, mais ils ne s'y prennent vraiment pas bien du tout...Je viens également de penser au faite qu'il est peut-être plus rentable de payer un mannequin, un photographe et un graphiste pour qu'il fasse quelque retouche plutôt qu'un peintre, un dessinateur, ou tout simplement un graphiste pour réaliser l'intégralité de la couverture ? Mais je dis peut-être une connerie, je n'y connais rien dans ce domaine là...Orion a écrit :Effectivement, en ce qui concerne ces couvertures, on peut se poser des questions. Hormis le fait d'être rapidement et facilement identifiable par le ou ses lecteurs, en rayon ou sur table, je ne vois pas l’intérêt. Je suis entièrement d'accord sur le fait, que cela ne rend pas service à l'imaginaire en général et aurait plutôt tendance à le décrédibiliser. Je serais curieux, d'avoir un comparatif entre les ventes sur internet et en librairie. Quelque chose que l'on aurait tendance à peut-être plus commander directement de chez soi, pour ne pas avoir à subir une gène, façon pulp porno dans un bureau de tabac. En même temps, si la réponse va dans le sens de la commande internet, je me dis aussi, que la bit-lit n'est pas un genre hyper défendu en librairie, alors plutôt que se déplacer pour ne rien trouver, autant commander.Du coup, je le vois donc plus comme une stratégie internet. Une incitation au clique. Mais bon, sans chiffres etc... C'est plutôt une interrogation en ce sens-là. Qu'est-ce que vous en pensez ?