Je viens seulement de voir qu'il y avait eu une interview d'Alain Damasio par Luigi

(excuse : je n'ai pas souvent le net). Merci pour cette interview qui est vraiment intéressante, instructive et drôle aussi (il a beaucoup d'humour). J'ai relevé plusieurs phrases sur lesquelles je vais revenir :- « Le ) pour Sov parce que c'est une lame debout qui oscille, le pi de Pietro car il est athlétique comme un portique, les traits ondulés du feu pour Callirhoé » Callirhoé j'y avais pensé, mais pour les autres... Rien n'est laissé au hasard. - « Caracole, que du vent ? Sachez messeigneurs, que je ne suis, certes, guère qu'un peu d'air, un brin chagrin de souffle altier, à peine une rafale floue qui tourne en boucle, je vous empaquète nonobstant, tout délicat que je suis, dans mon caca chocolat et vous défèque tout entier, hop, rien qu'en serrant les fesses ! »

- « Quand quelqu'un va au bout du roman, la seule chose que j'espère est qu'il en sortira enrichi, transformé peut-être, avec une envie intense de vivre et de lier. J'écris pour mettre en mouvement des cœurs, des tripes et des têtes, pas pour distraire, adoucir ou divertir - chose que la télé et l'industrie culturelle en générale font parfaitement. » J'ai retrouvé mon post après la lecture du livre. J'avais dit à la fin "Au final, on ne sort pas indemne de ce livre (avis personnel bien sûr), je pense que je serai marquée par ce livre." L'auteur a atteint son but, à tel point que dans le livre suivant que j'ai lu, j'avais l'impression que les personnages de la horde allaient débarquer.