Qui te dit qu'il n'a pas lu des ouvrages équivalents en langue anglaise ?lambertine a écrit :Il dit surtout une ânerie sans nom. Faudrait lui envoyer les bouquins de Vincent Ferré et d'Irène Fernandez. On pourrait discuter après.Désolée.

C'est pas moral ça ? Et je passe l'épisode Faramir, Eowyn, la fidélité à la parole donnée, la droiture, le courage...Comme si Lyra contre tous, c'était différent de Frod contre tous ? Sam qui va chercher Frodo au coeur du Mordor, c'est si différent de Will qui cherche Lyra ?3° je pense sérieusement à boycotter tout ce qui pourait rapporter le moindre centime à cet individu : oui, il dit ce qu'il pense, et c'est pas parce qu'il a collé son nom sur un bouquin (avec une belle histoire) dont il fait enfler la polémique après coup à la façon de JKR que ça lui donne raison.Qu'on me liste les éléments moraux de son oeuvre, je vous trouverais celle du SDA, voire de Narnia (le reproche de Tolkien à Lewis, c'est de faire du patchwork, faire de la macédoine de mythe plutôt que de se concentrer sur une cosmologie unique; quand à Susan (et j'en ai parlé dans le sujet dédié), c'est elle qui a perdu la foi en Narnia : quand on ne croit plus en quelque chose, cette devient invisible, immatérielle, insignifiante, disparait et devient moins qu'un souvenir : ça montre que le monde magique de Narnia n'est pas acquis ad vitam aeternam, il faut continuer à le faire vivre dans son coeur).H.S : tiens, j'y pense en me relisant, c'est la nouvelle méthode marketing Pullman-Rowling de vendre des bouquins (quii se suffisent pourtant à eux-mêmes) en montant des plans media bidons ?"nombreux sont les morts qui méritent la vie : pouvez-vous la leur donner ? alors ne soyez pas trop prompt à distibuer la mort, même à ceux qui le mérite ?"
Euh...lambertine a écrit :PS Et son côté "Schtroumpf grognon" (Tolkien est nul, les serviced du patrimoine sont nuls, les urbanistes sont nuls, la télé est nulle etc...) a tendance a devenir lourdingue.
Excuse-moi, mais une réaction pareille pour le coup...3° je pense sérieusement à boycotter tout ce qui pourait rapporter le moindre centime à cet individu : oui, il dit ce qu'il pense, et c'est pas parce qu'il a collé son nom sur un bouquin (avec une belle histoire) dont il fait enfler la polémique après coup à la façon de JKR que ça lui donne raison.
Faudrait déjà qu'il compare les ouvrages en question avec sa propre trilogie, et je n'ai pas l'impression que ça soit ça son moteur.Foradan a écrit :(d'ailleurs, j'aimerai vraiment que Pullman compare plutôt ses écrits avec des auteurs vivants qui peuvent lui répondre, c'est un peu facile de faire ça avec des défunts).
Que ce soit avec des personnages comme Saroumane, Aragorn, Gandalf ou Sam, pour prendre a peu près le même ordre que la citation, on répond déjà pas mal à la réplique, que je trouve personnellement à côté de la plaque.En ce qui concerne Narnia et Susan, je comprends la réaction du "papa" de Lyra, qui refuse quelque part de la voir grandir et devenir une adulte, AMHA, même si je ne la partage pas et que je me rapproche de la vision de Foradan. Enfin je trouve la répartie d'Auryn très intéressante sur le contexte de l'époque. Par contre, je ne pense pas qu'un universitaire émérite, tel PP, ait pu "oublier" ce point, si ce n'est sciemment. Vous avez dit provocateur ?Lewis est donc plus important aux yeux de Pullman, ses Chroniques de Narnia « essayent vraiment au moins de confronter ces questions – de tentation, d’introspection de sa propre conscience, de foi, de courage et cetera.
Cela parle à notre inconscient ces schémas et je tirerai mon chapeau à un auteur qui saurait s'affranchir de tout ça pour recréer purement et simplement des codes mythographiques nouveaux et inédits (Gaiman ptêt avec ses American gods mais c'est plus un livre de type road-movie quoique...).C'est peut-être en ça que Philippe Pullman tire à boulet rouge en ce moemnt sur Tolkien, non parce qu'il pense que Tolkien est pourri, mais pour amener à une réflexion sur "Que disons-nous dans nos récits ? Allons-nous nous répéter inlassablement avec les mêmes codes ou allons-nous nous diversifier ?"
Euh, moi je veux bien, mais ce n'est pas à moi qu'il faut le dire. Je te rappelle que je ne faisais que citer les propos de Luth.lambertine a écrit :Pardon, Gillossen, mais Pullman ne s'affranchit pas des codes mythographiques européens. Il est en plein dedans, au contraire,même s'il lui arrive de les "inverser".
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