Druss a écrit :J'ai enfin terminé Anatem. C'est effectivement un très bon choix pour débuter AMI, avec un sujet assez original dans lequel on entre assez facilement, j'ai trouvé (et ce malgré quelques passages un peu trop "mathique" et deux ou trois questions de biochimie que je n'ai pu m'empêcher de me poser et qui m'ont fait parfois sortir du récit). Il faut saluer le travail du traducteur, vu certains termes, ça n'a pas dû être simple de trouver une équivalence.
Jacques Collin a fait un travail hallucinant. C'est probablement le livre le plus dur à traduire que j'ai jamais publié.
Druss a écrit :Mon prochain AMI sera sans doute la Cité de l'Orque, car je reste assez hermétique à ce que j'ai pu lire des choix fantasy et "horrifique" par ailleurs.
Le lancement a été conçu pour toucher des typologies de lectrices / lecteurs extrêmement différentes. Même si les généralisations sont contre-productives, j'ai essayé de cerner des populations-coeur de lecteurs, comme l'amateur de JDR /
Skyrim /
The witcher pour
Mage de bataille, les féministes vénères et les amateurs de space opera horrifique pour
Les Etoiles sont Légion, les lecteurs de lovecrafteries pour
American Elsewhere et bien entendu les lecteurs de SF pure et dure pour
Anatèm. Je suis toujours surpris quand je reçois un instagram de l'achat des trois premiers bouquins, car je vois mal le point de contact entre
Mage de bataille et
Anatèm.
La cité de l'orque, c'est de la science-fiction politique (j'ai tendance à considérer que toute science-fiction est politique et philosophique, c'est toujours passif, parfois actif). Chez Miller c'est actif, la SF est un outil pour préparer l'avenir. Comme chez Robert Charles Wilson, Sam J. Miller est un auteur qui conçoit un avenir viable / vivable ; après, le prix à payer peut sembler exorbitant.J'ai beaucoup aimé La cité de l'orque, c'est un premier roman adulte qui promet beaucoup pour la suite. Sam J. Miller est un auteur de nouvelles remarquables ; on en offrira une, en numérique, à partir du 16 janvier, chez votre revendeur habituel.
Druss a écrit :Au passage, je n'ai pas eu de problème avec la qualité de l'ouvrage ou du papier en général.
C'est la première fois, je crois, qu'on me parle de la finesse du papier. Les objets je les ai "conçus" à mon goût : donc des formats "littéraires" 140x205, une mise en page archi-classique, pas de longues lignes de minuscules caractères fatigantes à lire, etc. C'est des livres pour les vieux comme moi ;-)GD