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La couronne du berger m'a semblé être un bon cran en dessous de la production habituelle de Pratchett. Cela fait quelques ouvrages que je sent une baisse au niveau du style mais je ne maîtrise pas assez les dates de parution pour savoir si cela correspond au moment où il s’est mis à dicter et aux changements d'élaboration des phrases qui en résultaient d'après son traducteur. Quoiqu'il en soit je l'ai ressenti tout particulièrement au début de ce volume. Il s'agit malgré tout d'un tome qui procurera beaucoup d'émotions au lecteur assidu de l'auteur, vu le contexte, et ce dès la dédicace. Cela reste un Pratchett et est par conséquent une lecture agréable, dernière plongée dans un univers m'escortant depuis plus d'une quinzaine d'années. Il est difficile de se dire que l'on ne lira rien de neuf se déroulant sur le disque. Vimaire me manquera. Difficile aussi de faire abstraction du thème de la mort, omniprésent dans l'ouvrage, concluant sans doute de manière appropriée pareille saga.