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Il faudrait qu'on lui fasse (re)lire Misery...:sifflote:Bon évidemment, je suis assez content de l'intervention d'Albéric que je cautionne complètement.C'est un débat qui a déjà eu lieu, mais je trouve justement qu'il n'a jamais été au bout (il n'ira sans doute jamais bout tant que l'oeuvre ne sera pas terminé) et que les "defenseurs" de Martin y vont parfois un peu fort et sèchement...Parmi les impatients, je crois que personne n'a dit qu'il fallait mettre un flingue sur la tempe de Martin pour qu'il se dépèche...personne non plus ne souhaite qu'il bacle son oeuvre en un an... Bien sur que c'est une réaction égoïste, mais l'égoïsme est dans notre nature, et tout le monde ne tolère pas la frustration de la même manière... Mais cela n'a rien à voir avec un manque d'empathie et de respect. Je trouve que tu vas trop loin Guigz dans tes arguments. Quand Gemmell est décédé, je n'ai pas pensé à son cycle de Troie en 1er lieu, que je n'ai toujours pas lut à ce jour d'ailleurs, mais bien à l'homme qui avait sut me toucher au travers de ses bouquins (qui me semblent refléter une bonne partie de sa personnalité). On peut très bien se montrer égoïste et impatient tout en faisant preuve d'empathie et de respect.L'auteur a le droit d'abandonner son oeuvre, mais je rejoins totalement Albéric à se sujet : il a le droit de le faire, mais ça serait vraiment du foutage de gueule pour les lecteurs. Que l'auteur le veuille ou non, c'est toujours la même chose pour n'importe quel artiste, quand tu es suivis par des milliers de fans, qui de surcroit te font vivre, tu leur dois aussi quelque chose. L'artiste et son public sont inextricablement liés. On ne peut pas le nier. Et l'argument de la vache à lait...franchement je trouve ça hors de propos. Est-ce du respect pour les fans que d'abandonner son oeuvre? Je ne crois pas... Bref, étant désormais habitué de la lenteur de cet écrivain, ça m'agace effectivement quelque peu de le voir s'éparpiller notamment dans des projets qui me semblent tout à fait dispensable. L'oeuvre de Martin est d'une qualité conséquente, mais quand je vois la productivité d'un Dan Simmons, qui écrit des bouquins aussi épais avec des recherches en amont beaucoup plus importantes et complexes que celles de Martin et avec à chaque fois une idée originale, je ne peux m'empêcher effectivement de m'intérroger sur le rythme de Martin. Alors évidemment ce genre de brève sur ses activités annexes, ça m'intérroge.