Posté : sam. 23 juil. 2011 19:39
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:jesors:

Et ça fait plaisir de lire de tels messages.Voilà, tout ça pour dire qu'à mon sens, la fantasy épique se renouvelle sans cesse, même si des auteurs comme Bakker, Erikson et Martin demeurent rares. Et le genre a encore de beaux jours devant lui.
Grimbert introduit déjà un twist qui l'éloigne des deux autres tout en restant dans le corpus de la fantasy épique.Lorsqu'on lit Tolkien, Eddings, et pourquoi pas même Grimbert ( oui Ji demeure une valeur sûre pour moi, n'en déplaise ),
Goodkind joue également sur cet anti communisme ( le petit père Rahl fait vraiment penser au petit père des peuplesJe serait même tenté de dire qu'il y a une fantasy d'avant la fin de la guerre froide avec son mal situé à l'est et sa justification du choc des civilisation et une fantasy d'après.
J'imagine que tu veux dire "nouvelle génération", parce que "new age", ça évoque autre chose chez moi. ;)Par contre, années 80 ? J'aurais plutôt dit 90, clairement.belgarion a écrit :On peut en effet dire que c'est vers la toute fin des années 80 que les auteurs "new age" s'écartent vraiment du cadre sda, et cette émancipation s'est amplifiée dans les années 90.
Erekose de Moorcock ? Je viens de le relire, donc ça me vient assez facilement à l'esprit. Et ça date des années 70 (comme pas mal des autres livres du champion éternel). Clairement, on a là de la fantasy épique (high) qui commence à diverger ou en tout cas qui s'éloigne du classique Sda.Et Glen Cook s'est bien enfilé dans l'ouverture ensuite (Dread empire 79-80, la Compagnie noire ensuite 80+) ou encore Donalson (Appel de Mordant). Mais on peut les voir comme des cas isolés, par rapport à la majorité de la production de cette époque là (tel un Eddings, années 80 lui aussi).D'ailleurs, dans les années 90, pour un Martin, on a un Jordan (qui malgré la complexité de la Roue du temps reste quand même très classique).Tout ça pour dire que je ne suis pas sur que l'on puisse dater aussi précisément le moment où il est devenu plus courant de faire de la fantasy non tolkienisante . Cela dépend aussi de ce que l'on retient comme œuvre marquante pour établir cette classification.Personnellement, je partage l'avis de Belgarion pour les années 80 (sans forcément être d'accord avec le coté "nouvelle génération / age").karrel a écrit :il ne s'agit pas d'une quête pour sauver le monde, mais plutôt d'une longue et lente bataille des personnages comme Whiskeyjack ou Paran contre le destin et les dieux, non pas dans un but noble et héroïque, mais tout simplement pour survivre une journée de plus dans un monde qui les use et les ronge.
De toute façon, je ne trouve pas du tout que Moorcock s'aligne dans la tendance d'un Tolkien. Que ce soit pour Erekose comme tu le dis que pour ses autres héros. Il me semble avoir lut des interviews de lui disant qu'il n'appréciait pas plus que ça Tolkien, voire qu'il ne l'avait pas lut. En tout cas il ne s'incrit pas dans sa continuité, mais plutôt dans les fameux pulps des 20's et 30's. Peut-on vraiment parler de high fantasy dans son cas même s'il est parfois question de quête pour sauver le monde? (je pense à Hawkmoon surtout).Luigi Brosse a écrit :Erekose de Moorcock ? Je viens de le relire, donc ça me vient assez facilement à l'esprit. Et ça date des années 70 (comme pas mal des autres livres du champion éternel). Clairement, on a là de la fantasy épique (high) qui commence à diverger ou en tout cas qui s'éloigne du classique Sda.
Mince, moi qui voulait faire un anglicisme pour faire classe. Bon, "nouvelle génération" alors. ;)En revanche je maintiens pour les années 80 de mon point de vue. Comme le dit Luigi on quitte les cas isolés et on tend vers une tendance différente (Kay, Modesitt, Kurtz, Lackey, Feist... Je rigole pour le dernier). Je rejoins ton impression sur le rapprochement avec la fantasy picaresque Fabien, si on se focalise sur la fantasy française. On peut rajouter aussi denis Duclos. Le cheminement du héros qui passe d'aventures truculentes en aventures truculentes se rapproche parfois de la quête initiatique.Gillossen a écrit :J'imagine que tu veux dire "nouvelle génération", parce que "new age", ça évoque autre chose chez moi. ;)Par contre, années 80 ? J'aurais plutôt dit 90, clairement.belgarion a écrit :On peut en effet dire que c'est vers la toute fin des années 80 que les auteurs "new age" s'écartent vraiment du cadre sda, et cette émancipation s'est amplifiée dans les années 90.
Typiquement dans le cas de Hawkmoon ou de Corum (dans mes souvenirs pour ce dernier) : oui. C'est de la high fantasy avec création d'un univers, progression de l'intrigue sur plusieurs tomes, quête et compagnons du héros...Elric est un peu à part car plus héritier des pulps justement (surtout à cause du découpages en nouvelles / novellas) et donc pourrait être vu comme de la sword and sorcery (heroic fantasy).Erekose fait un peu le pont entre ces deux tendances. Les deux premiers tomes sont plutôt de l'heroic, tandis que le troisième est de la high pur jus (quête, groupe de héros, différentes races / mondes, artefacts magiques...). Mais n'ayant rien à voir avec Tolkien (à moins d'assimiler les nains de Tolkien avec les Ursins de Moorcock - sorte d'ours géants ayant une culture excessivement ancienne).Dark Schneider a écrit :Peut-on vraiment parler de high fantasy dans son cas même s'il est parfois question de quête pour sauver le monde? (je pense à Hawkmoon surtout).
7 à 10€ pour une seule conférence ? Après fouinage sur le site de l'entrepôt il semblerait que ce soit effectivement le cas puisqu'il n'y a qu'un horaire : 19h30. I am pas très tenté à première vue, et en plus on appelle encore la fantasy de l'heroïc fantasy...Aslan a écrit :Vu dans l'Agenda !:arrow: http://www.elbakin.net/agenda/220-l-her ... 13-octobre