Posté : jeu. 17 janv. 2013 20:25
Oulà, on remonte loin, là...Fabien Lyraud a écrit :Oui. En bit-lit / romance, en polar aussi. Dans les genres qui se vendent.Tu es sans doute un peu jeune pour t'en souvenir mais dans les années 80...

Tu as tout résumé à mon sens dans la phrase que j'ai mis en gras. Je ne connais pas trop les années 80, eh bien vu que j'y suis né... Mais pour avoir étudié l'histoire de l'édition en France, et avoir eu des discussions avec des gens qui, eux, les ont connues, je crois que tu compares deux époques très différentes. (mais je peux me tromper)Oui, le jeu vidéo était déjà présent, mais ce n'était pas le loisir ludique qui rapportait le plus comme aujourd'hui.Oui, il y avait des séries télé, mais l'offre n'était pas aussi pléthorique que maintenant.A l'époque, tout était à faire dans l'édition de la SF. Ce n'est pas le cas aujourd'hui.Les tirages n'étaient pas les mêmes, la concurrence n'était pas aussi importante, le poche était en pleine explosion, etc.Et je ne suis pas sûr que les rôlistes étaient aussi important que tu le dis.Bref, pas sûr que ce qui marchait à l'époque le fasse encore aujourd'hui...Zedd...la SF se vendaient mal, très mal même. Les ventes en grand format n'étaient plus rentable et seul la Collection Ailleurs et demain avait survécu. Le genre s'est réorganisé autours des inédit poche. A l'époque les jeux vidéo étaient déjà là et les ados passaient pas de temps à y jouer. Le JDR était aussi un loisir grand consommateur de temps et qui a amené pas mal de gens à la lecture.Le marché était différent. Les maisons de la presse vendaient l'essentiel du poche. Le livre en supermarché c'était dérisoire. Aujourd'hui c'est le deuxième lieu après les chaîne spécialisée pour l'achat de livre. J'ai beau savoir cela, je ne comprend pas pourquoi ce qui a été possible dans les années 80 ne le serait pas aujourd'hui. Sadoul chez J'ai lu et Goimard chez Poccket n'ont pas hésité à proposer du poche inédit et notamment des oeuvres réputées invendables ( à l'époque Ténébreuse de Marion Zimmer Bradley avait une réputation comparable au cycle Mazaléen d'Erickson et Goimard l'a publié chez Pocket et ça a marché). Goimard s'est adressé au public émergent notamment celui des rolistes en publiant de la fantasy et de la science fantasy ( ce que voulait lire ce public la) et Sadoul a suivi chez J'ai Lu. C'est ce que je disais précédemment ce que l'on a fait à l'époque avec les rolistes, on peut le faire avec les gamers.