Je ne l'ai pas non plus vue écrire "Martin est une merde"
Première phrase de la critique, je cite: "George R.R. Martin is creepy."Ca n'est pas "une merde", mais quand on lit la suite, ça n'en est pas loin quand même!Et si il n'y avait que ça..."when you criticize beloved nerd entertainments: You can try to be nuanced. You can try to be thoughtful. You can lay out your arguments in careful, extravagant, obsessive detail. And at the end of the day, here is what the people in the “fandom” are going to take away: You don’t like my toys? I hate you!"Là, ça devient du mépris pur et dur.... Comme tu le dis, elle n'a pas aimé le TDF, c'est son droit. Moi je n'aime pas le foot, mais je ne perd pas de temps à aller voir 4 match et à en faire un article assassin et méprisant sur les amateurs de foot sur mon blog... On se demande quelle est l'intention."Deal with that. Meditate for a while. Envision a blazing bonfire in a temple, and breathe in its warmth and serenity. Then, imagine me dumping all your comic books and action figures "Là, en particulier, elle crache à la figure de ces fameux "nerds" ou "geek"..... Dans quel but????? Je vais cracher ma bile sur les amateurs de macramé moi???C'est ce qui est le plus dérangeant dans cette critique: elle ne s'en prend pas seulement au TDF, ni même à Martin, elle en a après toute la fantasy, contre tous ces "nerds", mot que l'on sent particulièrement méprisant chez elle."I could talk about how the impulse to revisit an airbrushed, dragon-infested Medieval Europe strikes me as fundamentally conservative — a yearning for a time when (white) men brandished swords for their King, (white) women stayed in the castle and made babies, marriage was a beautiful sacrament between a consenting adult and whichever fourteen-year-old girl he could manage to buy off her Dad, and poor people and people of color were mostly invisible — or how racism and sexism have been built into the genre ever since Tolkien. "Il est évident que notre monde et notre époque, où des types sans scrupules cherchent à amasser toujours plus de pognon, en exploitant son prochain, et en s'asseyant sur toute forme de morale, un monde où le summum de la réussite est de pavoiser avec sa grosse bagnole et sa montre en or, une époque où les femmes ont ENFIN obtenu le privilège de travailler toute leur vie et de faire la guerre, où une société ultra individualiste est en train de détruire toute forme de solidarité et de relations humaines, où l'on consomme son conjoint comme une vulgaire canette de coca, où l'ogre occidental (blanc) ne maintient son niveau de vie qu'au dépend du reste du monde (ces "gens de couleur" dont elle parle), où l'on détruit l’environnement par des industries polluantes, des moyens de transport irresponsables, et en bétonnant les paysages est un monde considérablement plus éclairé, évolué, et beau que les univers dépeint par la fantasy, cet affreux genre littéraire conservateur dont tout le monde sait qu'il est affectionné par tous les milieux d'extrême droite.........................Ce passage finit d'enfoncer le clou à mes yeux: une ignorance crasse, totale, des stéréotypes bidons, des assimilations stupides, de la même manière que certains abrutis ont dénoncé le Alexandre d'Oliver Stone comme un éloge de l'intervention américaine en Afghanistan.Il faudrait que ces tristes personnages se détendent un peu, soufflent un coup, et prennent un peu de recul.....Et si aux yeux de cette dame, tout film/roman/livre historique sur le Moyen Age, ou films/oeuvres fantastiques en étant inspirés sont racistes, misogynes, et conservateurs, c'est qu'elle n'a vraiment rien compris et fait preuve d'une incapacité totale de remettre les choses en perspective....En outre, on peut mettre en scène certaines choses pour les dénoncer. Jonathan Little (les Bienveillantes) met en scène un SS pendant la Seconde guerre mondiale, membre d'un eintzasgruppe, acteur de la solution finale, mais je ne pense pas que l'auteur cherche à faire l'éloge du nazisme.Martin donne une vision très noire du Moyen Age, très violente, ainsi qu'une vision plutôt pessimiste de la nature humaine, il n'en fait pas l'éloge!.... Pourquoi la fantasy devrait se contenter d'être de gentils petits contes de fées édulcorés? Pourquoi, comme la littérature en général, on ne pourrait y voir des réflexions, dénonciations ou éloges de thèmes philosophiques, culturels et moraux? MArtin aurait dépeint un monde médiéval édulcoré, avec de gentils chevaliers combattant de méchants arabes et de belles dames stupides tombant en pamoison devant les précédents, là j'aurais dit ok! Mais franchement, c'est tout le contraire qu'il montre!Tolkien s'était déjà mangé des poissons pourris de ce type, de la part de personnes qui ne comprenaient absoluement rien à son message et à la profondeur de ses écrits. Donc, si on écoutait ces gens, il faudrait cesser d'étudier les mythes anciens et certaines périodes de l'Histoire sous prétexte qu'ils sont soit -disant racistes, misogynes et conservateurs? Mais c'est vraiment ne rien comprendre à rien que de sous entendre ce genre de truc! C'est bien plus obscurantiste et intolérant que ce qu'elle dénonce!