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Un peu trop de "on est malheureusement les seul lucide dans ce monde d'aveugles. Écoutez-nous, nous sommes les seuls à dire la vérité"Tout le monde en prend un peu pour son grade.A part ça, je propose aussi une autre raison de la perte de lecteurs entre T1 et T2 : le T1 était nul. Mais là, les éditeurs devraient avouer s'être trompé dans leur processus de sélection ;)Ne restons pas sur une note négative. Le programme a l'air alléchant. (notamment concernant le prochain Pevel)

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Pour Gillossen, je ne vois pas trop quoi ajouter sur nos commentaires sinon que le seul paragraphe un tantinet et encore, nouveau est le passage sur la relation "auteur-vente". Sinon, ils avaient la confiance, ils l'ont perdu ...le troisième paragraphe est ubuesque. Le métier de la pêche est différent de la chasse...

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Eh beh, quel pavé pour Bragelonne :oBon, je l'ai lu ce matin, atour d'un café et deux croissants.
Atanaheim a écrit :A part ça, je propose aussi une autre raison de la perte de lecteurs entre T1 et T2 : le T1 était nul. Mais là, les éditeurs devraient avouer s'être trompé dans leur processus de sélection ;)
Ou peut être le lecteur se lasse des séries en trouzemille tomes, surtout s'ils ne savent pas si la suite sera éditée ?:pAinsi des lancements "simultanés" ou presque de deux ou trois tomes pourraient peut être attirer le lecteur, comme pour La Roue du Temps ou... Le Livre Malazéen des Glorieux Défunts (autant donner deux exemples clairs :sifflote:). Après c'est une stratégie risquée qu'on ne peut pas reproduire pour tous les bouquins car c'est un important investissement au niveau tirages et retour financier.Du coup, pour un nouvel auteur français, s'il compte publier une pentalogie ou une dodécalogie, il vaut mieux que, tel un Brent Week ou un Peter V. Brett et autres, il donne son travail à l'éditeur qu'une fois les deux premiers tomes achevés, le troisième bien entamé, peut être lancer une campagne de pub à coup de short stories introduisant des personnages, etc.Concernant l'interview, même si d'un côté c'était sympa que cette entretient ne soit pas un simple échange de bisounours, j'ai quand même trouvé le sieur très remonté. On dirait qu'il a répondu juste après une réunion ou un colloque entre éditeurs, dans lequel il aurait été trahit, poignardé et laissé pour mort. Parfois on avait l'impression que ça le démangeait de citer des noms à chaud. Il devrait savoir que revenge is a dish Best Served Cold...;)Mais ce n'est pas pour autant que je vais critiquer ce qui s'y dit. La forme laissait à désirer ; il y avait des façons plus "diplomates" et cordiales de dire "c'est la crise mais nous on est pas des hypocrites et on arrive à maintenir le bateau avec un minimum de perte". Mais sur le fond ça fait pas de mal un p'tit rappel de la situation.

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Ce que j'aime bien, c'est le nombre d'éditeurs qui s'inquiètent de Pascal Godbillon et sont prêt à lui filer un peu plus de pâtes (faut dire que s'il y a bien un éditeur "gentil" dans le milieu, c'est lui, et il aide quand même pas mal de monde en achetant des droits poche).

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Herbefol a écrit :Ce que j'aime bien, c'est le nombre d'éditeurs qui s'inquiètent de Pascal Godbillon et sont prêt à lui filer un peu plus de pâtes (faut dire que s'il y a bien un éditeur "gentil" dans le milieu, c'est lui, et il aide quand même pas mal de monde en achetant des droits poche).
Gentil, gentil... Pffff, manquerait plus que ça. C'est surtout que j'ai trois gosses en pleine croissance, ça rigole pas, là...

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Navym a écrit :Concernant l'interview, même si d'un côté c'était sympa que cette entretient ne soit pas un simple échange de bisounours, j'ai quand même trouvé le sieur très remonté. On dirait qu'il a répondu juste après une réunion ou un colloque entre éditeurs, dans lequel il aurait été trahit, poignardé et laissé pour mort. Parfois on avait l'impression que ça le démangeait de citer des noms à chaud.
Ou alors il venait de lire le forum (ou du moins un forum, pas forcément celui d'Elbakin mais certainement pas celui de Brage non plus^^). C'est en tout cas ce que je me suis dit en lisant sont interview. Certains passages me donnaient l'impression de faire écho à des choses qu'on a dites au sujet de l'éditeur.

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Atanaheim a écrit :
Navym a écrit :Concernant l'interview, même si d'un côté c'était sympa que cette entretient ne soit pas un simple échange de bisounours, j'ai quand même trouvé le sieur très remonté. On dirait qu'il a répondu juste après une réunion ou un colloque entre éditeurs, dans lequel il aurait été trahit, poignardé et laissé pour mort. Parfois on avait l'impression que ça le démangeait de citer des noms à chaud.
Ou alors il venait de lire le forum (ou du moins un forum, pas forcément celui d'Elbakin mais certainement pas celui de Brage non plus^^). C'est en tout cas ce que je me suis dit en lisant sont interview. Certains passages me donnaient l'impression de faire écho à des choses qu'on a dites au sujet de l'éditeur.
ça m'a un peu fait le même effet, mais je tendrais plus à penser qu'il a lu le dernier édito de Bifrost. En tout cas c'était très intéressant !Et pour le titre du prochain Abercrombie, tout comme Navym j'ajouterais une claire allusion à la vengeance dedans, parce que "Se mange froid" moi ça me fait penser à un plat Picard :mrgreen:

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Interview très intéressante de Stéphane Marsan.- Je ne sais pas si les éditeurs de fantasy multiplient par 3 leurs chiffres de vente réelle, mais si c'est vraiment le cas, c'est très alarmant sur l'état du marché français... En ce qui concerne le fait que les auteurs ne connaissent pas leur véritable chiffre de vente , je ne comprends pas l'intérêt de la manoeuvre, à moins qu'il s'agissse de conserver ses auteurs dans son giron.- L'accélération du naufrage de la FNAC, je le constate à chaque fois que j'y met les pieds : rétrécissement accéléré des rayons .- Même en temps de crise, les chiffres de vente de Bragelonne restent impressionnants.- Les nouveautés annoncées en 2013 sont très alléchantes et le fait que des auteurs français (en passant l’édition poche des Lames du Cardinal est effectivement très réussie ) soient publiés en même temps sur le marché anglosaxon me ravit : j'y vois une porte de sortie à l'asphyxie généralisée dans l’hexagone.Si les autres maisons d'éditions pouvaient ("avaient les moyens de") suivre cette voie...PS : je vois aussi pas mal de mauvaise foi à l'heure d'évoquer les séries qui se vendent sur le premier tome et pas sur les suivants. Si nous lecteurs n'achetons pas les tomes suivants, c'est que nous estimons que cela n'en vaut pas la peine. ...Absence de remise en cause de la politique éditoriale de Brag' ? :duel:

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Je ne sais pas si les éditeurs de fantasy multiplient par 3 leurs chiffres de vente réelle, mais si c'est vraiment le cas, c'est très alarmant sur l'état du marché français...
Il suffit de jeter un œil aux chiffres GfK (même si ce n'est pas un outil parfait) pour voir que non. Et heureusement tout de même. Après, entre eux, il y a toujours une part de bluff en attendant de recevoir les résultats, j'imagine...
Si les autres maisons d'éditions pouvaient ("avaient les moyens de") suivre cette voie...
Je ne pense pas que ça soit une question de moyens. A mon avis, il ne faut pas se leurrer : si les ventes moyennes des traductions n'avaient pas drastiquement chuté, cette mise en avant d'auteurs français n'aurait pas lieu, ou en tout cas, pas avec une telle ampleur. :)Et aujourd'hui...:arrow: http://www.elbakin.net/edition/en-fanta ... editeurs18

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Merci beaucoup pour n'avoir pas oublié les petits éditeurs !Je tire mon chapeau au passage à Witch et aux autres contributeurs qui ont permis cette compilation d'interview d'éditeurs de fantasy. Mince, on en est déjà à 18 !:respect:

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Gillossen a écrit :
Si les autres maisons d'éditions pouvaient ("avaient les moyens de") suivre cette voie...
Je ne pense pas que ça soit une question de moyens. A mon avis, il ne faut pas se leurrer : si les ventes moyennes des traductions n'avaient pas drastiquement chuté, cette mise en avant d'auteurs français n'aurait pas lieu, ou en tout cas, pas avec une telle ampleur. :)
J'ai du mal à faire le lien entre le fait qu'on arrive à placer un auteur français sur le marché anglophone et la baisse des ventes des traductions.Par contre, il faut effectivement des moyens pour lancer un auteur sur le marché anglophone, parce que la traduction en anglais se fait aux frais des français.

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Parce qu'il n'y en a aucun dans les échanges qui précèdent, et que c'est toi qui le crées de façon parfaitement artificielle.Tu sais que si tu continues dans cette voie qui ne peut être que de garage, ça va finir par se voir ? :p

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Ethan Iktho a écrit :Parce qu'il n'y en a aucun dans les échanges qui précèdent, et que c'est toi qui le crées de façon parfaitement artificielle.
Ok. Alors explique-moi le sens de cette phrase.
si les ventes moyennes des traductions n'avaient pas drastiquement chuté, cette mise en avant d'auteurs français n'aurait pas lieu
Et j'insiste sur le fait que oui, c'est une question de moyens. Pour se faire traduire, ça aide beaucoup d'être présents dans les salons internationaux (foire de Francfort), les conventions (Eastercon, Worldcon), etc. Et ça demande des moyens. Les petits éditeurs français ont parfois bien du mal à promener leurs auteurs dans les festival de France et de Navarre, ils ont donc d'autant plus de difficultés à se faire connaître à l'étranger. Après, ça arrive aux plus chanceux, mais ça reste bien réduit dans l'ensemble.

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Bon, je répète :On parlait du fait qu'il y a de plus en plus d'auteurs FRANCAIS publiés en FRANCE. Parce que ça coûte moins cher aux éditeurs FRANCAIS que de publier des auteurs étrangers (d'où coût des droits + coût de la trad.).C'est plus clair comme ça, ou il faut la faire en Braille ?Pour ce qui est des auteurs FRANCAIS publiés àl'étranger, c'est un tout autre sujet. Mêler les deux sujets pour en tirer des déductions hasardeuses sinon biaisées me semble équivaloir à prendre le risque de pencher sérieusement (!) vers la malhonnêteté intellectuelle. Comme je suis sûr que jamais tu n'irais te fourvoyer dans de telles impasses, j'imagine que tu as simplement sauté du coq à l'âne.Restons-en donc au coq.On sautera l'âne plus tard... :DEt puis, nom de nom, ce n'est que mon avis, et il n'engage que moi.

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Ethan Iktho a écrit :Bon, je répète :On parlait du fait qu'il y a de plus en plus d'auteurs FRANCAIS publiés en FRANCE. Parce que ça coûte moins cher aux éditeurs FRANCAIS que de publier des auteurs étrangers (d'où coût des droits + coût de la trad.).C'est plus clair comme ça, ou il faut la faire en Braille ?
Non, non, mais bon je n'ai peut être pas été très clair : je parlais bien des français publiés en langue anglaise grâce à Bragelonne quand j'évoquai le manque de moyen des autres maisons d'édition pour faire de même.Ensuite Gillo a compris comme toi, donc bah j'ai pas été clair :huh: