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Le gros problème de Goodkind c'est qu'il n'a pas développé les rares idées intéressantes qu'il a produit : tout ce qui tourne autour du mythe de la frontière ça tombe vite à plat. Les contrées du milieu sont un peu terne. Un peu plus de couleurs anthropologique aurait pu apporter un petit peu plus à l'oeuvre. Le peuple d'Adobe n'est qu'un pâle décalque des Navajos. On y retrouve les longues maisons en terre cuite des cultures Pueblos du sud des USA et du nord du Mexique. Et franchement on était en droit de s'attendre à mieux. Et c'est là tout ce qui sépare Goodkind de Eddings.Si l'on voit tant les incohérences narratives ( et notamment dans le comportement de Richard) c'est surtout parce que l'univers pêche trop par un excès de classicisme qui le rend sans couleur et sans saveur. Je précise que c'est une opinion personnelle.