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Ahoy matey :DOn n'en parle pas assez (et je ne veux pas me moquer de cette série qui a l'air des plus intéressantes) mais au sein de la fantasy y'aurait pas aussi un courant "ship lit" ? :mrgreen: (ça c'est quand on n'a pas le pied marin !) courant, ship .... désolée :jesors:

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John Carter a écrit :Houla, un commentaire de Terry Brooks sur la couv... :p Je ne sais pas trop comment le prendre. ;)
Frank Herbert ou Bradley encensent bien l'Epée de Vérité donc à ce petit jeu des mots de recommandation, positifs ou négatifs, je crois qu'il faut passer outre et se concentrer au final sur le roman lui-même. :)

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En parlant de Brooks, on peut lire sa critique détaillée sur Amazon maintenant, vu que le roman vient donc d'arriver aux États-Unis. :)
“Robert V. S. Redick has accomplished something rather extraordinary in his new fantasy adventure novel, The Red Wolf Conspiracy, the first in what I predict will be an eagerly awaited series. His accomplishment is in crafting a story that is a throwback to the days of the European Adventure story writers—Stevenson, Dumas, Scott and the like—a tale that is a gripping page-turner accessible to all ages. I seek stories like this constantly and seldom find them. Here we have a good one. The characters are memorable and fully realized, from the lowly tarboy Pazel Pashkendle to the unwilling young bride Thasha to the half-mad captain Nilus Rose to the powerful sorcerer Ramachni. As the story proceeds, we come to know and care about all of them, the good and the bad, the high and the low. We want to know their fates, and we will follow the writer to wherever we need to go to learn what they are.It is a spirited and exciting journey. By crafting the bulk of the tale aboard the mega-ship Chathrand, the author has created what is essentially a seafaring tale that reminded me of every good seafaring tale from Moby Dick to Treasure Island to everything by Patrick O’Brian. All the necessary elements are there, and you can practically taste the salt water on your lips and feel the grit of it on the pages. I look for and expect a feeling of honesty and reality in my fiction choices, no less so in fantasy than in other forms, and I was not disappointed here. From the description of the ship and its component pieces to the intricate and dangerous relationships between the characters aboard her, it all rang true.I don’t find many books that I wish I had written, but every so often one comes along. I think the last one was Philip Pullman’s The Golden Compass. Here is another. I admire this book for its scope and its power, its language and its imagery, and its fine tight-rope plotting. I could not put it down. I am betting a lot of other readers won’t be able to put it down either.So trust me on this one; you won’t be disappointed. Except, of course, like me you have to sit by patiently waiting for the next book. The anticipation is akin to what I experienced growing up with chapter books, when it seemed that every single installment ended in a cliffhanger, and the characters and I were all left hanging together. In an effort to minimize the damage to our fingernails, I will use whatever magic I can conjure up to prod Mr. Redick onward towards completion of book two. You have my promise.”

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Oh un pirate !Je le veux ! Là. Maintenant. Tout de suite. Now. :)Plus sérieusement, je trouve la couverture très jolie même si le nom de la série aurait gagné à être en dessous du titre.Zedd

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Pour ma part, je ne suis pas franchement emballé. Après, ça reste plus que correct, évidemment. Mais je pense que le roman va devoir miser sur autre chose que sa couv' pour séduire. Heureusement, il semble en avoir les moyens. :)

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Si moi. :)Petit copié/collé d'une critique.
D'un côté, le livre se place dans la lignée de l'excellente vague de fantasy qui déferle actuellement en France (Lynch, Erikson, Rothfuss, Abercrombie) : une fantasy complexe, sombre, assumée, résolument adulte qui n'hésite ni à être ambitieuse ni à mélanger les genres. De l'autre, nous avons un roman qui s'adresse bien plus aux fans de Eddings ou de Feist qu'à ceux des auteurs auteurs suscités. A quoi tient ce décalage ?C'est bien simple, loin d'abandonner les stéréotypes du genre ou de s'amuser avec eux, Robert V.S. Redick les cultive. L'histoire suit ainsi le destin de deux adolescents : un magicien et une noble. Vont-ils tomber éperdument amoureux de l'autre pour ne s'épouser qu'à la fin après de multiples épreuves qui les auront fait grandir ? Je ne sais pas. Mais l'émerveillement des cents premières pages a vite laissé place à de la résignation au fur et à mesure que les pages confirmaient mes soupçons. En effet, après la bonne surprise constitué par le mélange fantasy et roman historique, par la richesse du monde que l'auteur dévoile parfois un peu de manière didactique, par l'ambition qu'il laisse entrevoir et par le fourmillement de bonnes idées, on "déchante" un peu lorsque l'enchaînement des évènements manquent parfois cruellement de crédibilité, lorsque ceux-ci se révèlent en plus un peu prévisible, lorsque tout simplement, on a pas affaire à l'excellente fantasy que l'on s'était imaginée.Pourtant dans ce livre qui fait tantôt preuve de la complexité que l'on attend aujourd'hui d'un livre fantasy pour adultes, tantôt d'une naïveté étonnante, tout n'est pas à jeter, loin de là. L'auteur développe une intrigue efficace, des personnages principaux et secondaires attachants et le Chathrand, bien entendu, un bâteau comme vous n'en avez jamais vu ni en fantasy ni ailleurs... Alors, peut-être attendais-je trop de ce premier roman, peut-être me fourvoyais-je en imaginant un livre dans la lignée des précédentes parutions Gollancz. Mais au final, si La Conspiration du Loup rouge offre un bon moment de lecture, c'est bien un sentiment de déception qui prime lorsque la dernière page en vient à être tournée. Pour finir, saluons une nouvelle fois le talent de Jean-Sébastien Rossbach qui se fend d'une magnifique couverture.A défaut de réussir à se hisser au niveau des dernières productions de l'éditeur anglais Gollancz, Le Voyage du Chathrand débute un voyage exotique et fantastique qui plaîra aussi bien aux fans de Feist qu'à ceux de Eddings.
Vous l'aurez compris, ce petit côté fantasy adolescente m'a un peu rebuté.Zedd

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A l'instar de Goldberry, ces 150 premières pages me ravissent. L'écriture est recherchée sans être trop lourde, les personnages sont attachants, et les différents peuples et coutumes sont exotiques à souhait et très travaillés. Je n'ai pas encore saisi l'ampleur de l'intrgue mais je pense que tout viendra en temps et en heure. Quoi qu'il en soit l'auteur a un véritable talent de conteur!Ce dernier est d'ailleurs venu en France au mois d'octobre et son second tome VO doit paraître le 29 octobre: vivement une traduction française chez Fleuve Noir! A titre d'information, ce qui devait être une trilogie dépassera légèrement ce cadre et ce sont désormais quatre livres qui sont attendus pour relater ce Chathrand voyage. :)

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Quatre livres, cool! Merci pour l'info belgarion ;)Je ne serai pas aussi sévère que toi, Zedd, notamment sur le côté ado. Je n'ai pas trouvé ces ados-ci aussi niais que d'autres - rafraîchissants, un peu innocents, mais pas niais-niais. L'histoire d'amûûr arrive un peu tôt à mon goût tout de même - d'ailleurs, il aurait pu s'en passer ça aurait été aussi bien. Ou alors qu'elle tombe amoureuse d'un homme de quarante ans, pour changer :p Et que le héros soit homosexuel et amoureux de son pote maigrichon, là, Neeps.Je trouve qu'il récupère et réutilise très bien les différents poncifs ; le magicien Ramachni est un personnage "à l'ancienne" mais intriguant avec cette histoire de monde parallèle, les lilliputiens Ixchels sont riches de possibilités, les animaux éveillés, même si on est loin d'une première, sont aussi merveilleux qu'on peut s'y attendre.Mon impression générale, en fait, en lisant ce livre, a été de retrouver de vieux amis de mes films d'enfance ou de livres pour enfants, mais montrés sous une lumière qui les dépoussière et les rends attachants. C'est un livre qui émerveille - je l'ai dévoré.A mon avis, Redick a réussi, même s'il y a quelques améliorations possibles, à relever le challenge actuel de la fantasy : avoir tous les éléments nécessaires à ce que le livre soit de la fantasy, sans pour autant que ce soit du décongelé/recongelé/mis au micro-ondes. Il a tout réactualisé à sa sauce, selon sa vision. Et l'idée d'un bateau aussi immense et magique et excitant que le Chathrand... je lui mettrai bien 8,5 sur 10 :)Bonjour l'interview vachement objective que je vais faire :lol: :rouge:

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J'en suis à la moitié et franchement j'accroche beaucoup, c'est du pur bonheur. ;)
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Bonne chance pour l'interview, Linaka. ;):lol: