Je confirme que Paul Kearney est en voie de gemmellisation.Corfe, Rictus, Parménion, Enée, même combat ???surtout à la fin quand :
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Rictus se propose d'épouser Tyrin pour élever le fils de Jason
Il va falloir suivre de près le
Corvus et le comparer avec le
Lion de Macédoine : j'ai comme dans l'idée qu'il y aura des similitudes entre Corvus = Philippe de Macédoine et Rictus = Parménion.Notre Gillossen national trouve
10 000 un poil en dessous de
Troie, mais c'est peur-être du au nombre de pages : 360 pour
10 000, environ 1250 pages pour
Troie.C'est bien écrit, bien amené, bien construit et très vivant sinon réaliste (je déconseille ce livre aux amis des animaux, car les chevaux y sont particulièrement maltraités) mais il y a 3 phénomènes qui me turlupinent :- les choses avancent très vite, trop vite comme si l'auteur s'était restreint pour aller à l'essentiel(mais c'est peut-être un effet d'optique car je sors de
Kushiel 2400 pages,
Au Nom du Vent 800 pages et
l'Empire Ultime 600 pages : je n' étais plus habitué à lire des livres inférieurs à 500 pages depuis un certain temps)- il faut attendre les 2/3 sinon les 3/4 du roman pour voir les personnages prendre réellement de l'épaisseur et de la consistance (là aussi c'est sans doute imputable au condensé résultant du nombre de page)C'est un peu comme ces films où on aimerait en savoir plus sur les seconds rôles et voir les personnages davantage interagir pour les rendre plus humains : les scènes on été coupées au montage, et il faut attendre la version longue...- le récit de Paul Kearney est tellement proche de l'original historique qu'un connaisseur de l'Antiquité comme moi n'est pas surpris, y compris dans les choix de nom de chapitres (
thalassa, thalassa...)A la limite tout le décorum pseudo héroic-fantasy (les divinités, les Divins Fléaux, la reconstitution d'une histoire, la reconstitution d'une géographie...) est superflu !Kay, Gemmell, Negrete ont évolué de plus en plus vers l'historicité de leurs récits : on n'y perd pas au change car dans ce processus exit les héros adolescents qui sauvent le monde grâce à une épée magique et une prophétie avec l'aide d'un vieux magicien, d'un guerrier expérimenté et d'une bande de copains...
Pourriez-vous confirmer / infirmer :Machts = GrecsTêtes de paille = MacédoniensKefren = PersesArtaka = EgypteJuthen = Juifs ???Les critiques de Gillossen sont paroles d'évangiles*, mais son 7 / 10 me paraît un petit sec par rapport à nombre de bouquins beaucoup plus convenus et moins immersifs qui ont reçu une note similaire ou même supérieur. On est quand même un cran au dessus de la plupart de la production de David Gemmell par exemple.C'est comme à la nouvelle star : "cela vaut un bleu, mais je te mets un rouge car j'attendais mieux de toi".

* pour éviter les polémiques, je précise que cette boutade est un hommage et pas une critique