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Livre aussitôt lu, avis aussitôt donné !Pitch très intéressant : guerres napoléoniennes c'est original, vues du côté russe c'est une innovation qui n'en est pas une (l'ombre de "Guerre et Paix" plane toujours sur le sujet), avec des vampires cela pouvait renouveler le genre et c'est chose peu facile car la littérature sur le sujet est surabondante (passé après Bram Stocker, Anne Rice & Cie c'est pas évident...)Après 475 pages j'en ressort satisfait mais pas transporté : pour moi le contrat est rempli même si j'espérais mieux !La narration à la 1ère personne ne m'a pas entièrement convaincu mais permet de s'attacher au personnage principal et fourni un véritable cohérence au récit (on voit tout au travers des yeux de Danilov pour le meilleur (un homme et ses convictions confronté au doute et à l'indicible) comme pour le pire (on a du mal à bien cerner les autres personnages qui aurait mérité qu'on en sache davantage sur eux))L'arrière plan historique est finalement peu exploité et n'est là que pour fournir un décor tragique à la lutte entre humains & vampires, même s'il justifié le scénario et fourni un face à face final assez réjouissant (les événements historiques interviennent surtout en début et en fin du roman, entre ces 2 moments il n'y a que Moscou menacée, puis occupée, puis délaissée par les troupes françaises)On sait dès le départ qui sont les 12, donc assez rapide entrée en scène de nos amis surnaturels pour laisser la place au duel entre Danilov et les voordalaks : le passage de l'un à l'autre est assez bien fait et on a ainsi un livre assez bien équilibré avec peu de temps morts !Scènes d'action et scènes horrifiques sont au rendez-vous mais suspens et effroi restent concentrés dans quelques passages du roman seulement... Je ne sais pas vraiment pourquoi mais on ne tremble pas pour Danilov qui traque les vampires un à un ou plusieurs à la fois : si Danilov ne craint pas pour lui-même et se comporte plus en chasseur qu'en proie comment voulez-vous qu'on craigne pour lui ?Mention spéciale au personnage de Iouda, qui certes brille déjà par rapport à ses camarades qui n'ont aucune consistance en dehors de leur nom, qui à lui tout seul singularise "Douze" des autres livres de vampires et justifie la lecture de celui-ci !
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Bref une lecture très sympa, qui aurait beaucoup gagné avec une écriture plus riche (la faute à la traduction ?) et une exploitation plus approfondie du cadre choisi pour le récit ! (C'est dommage de sortir des sentiers battus pour réaliser une ballade au pas de course : les guerres napoléoniennes, culture & histoire russes comme la ville de Moscou aurait méritées d'être davantage mobilisées pour une meilleure immersion dans le récit)Jasper Kent, tu es un auteur à suivre !!!

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J'ai fini le livre et j'ai franchement bien aimé, j'ai hâte de pouvoir lire la suite ! :)Mais je n'ai pas trop compris la fin
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Albéric, où vois-tu que
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Enfin il faudrait que je revoie certains passages ;):p

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Moi-même j'ai relu certains passages pour être sûr d'avoir bien compris certains événements... Concernant la fin :
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Concernant Iouda :
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J'espère que tous ces éléments t'auront convaincu !!! ;)(mais comment as-tu pu louper cette énorme révélation / retournement de situation ? Elle / il est presque au coeur de l'intérêt du roman !!!)

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Albéric a écrit :Jasper Kent, tu es un auteur à suivre !!!
PRESS RELEASE – NEW DEAL FOR BRITISH NOVELISTSimon Taylor of Transworld Publishers in London has concluded a World Rights deal with John Jarrold, for a third historical vampire novel by UK author Jasper Kent. This follows on the successful publication of Kent's debut, TWELVE, set in Russia during the Napoleonic Wars, earlier this year.The third book takes up the story at the time of the Crimean War, after the second novel in the sequence – THIRTEEN YEARS LATER, which is coming from Bantam Press early in 2010. This third volume will see publication in 2011."Jasper's debut has already been a remarkable success, with four reprints of the trade paperback within a few months of publication and over thirteen thousand copies now in print," said John Jarrold. "Simon and his colleagues at Transworld have done a wonderful job, and word of mouth has obviously been very strong. It's great to have this deal in place for an author who is already going places."Contact John Jarrold or Simon Taylor for further details.

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Si en plus les modo devancent nos attentes en postant new & infos , qu'est-ce qu'on peut demander de plus ? ;)(désolé pour le flood, mais je voulais remercier King Kong pour la manière dont il a su poster l'information)

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Ca a l'air de très bien marcher pour Jasper Kent. Je n'ai pas encore lu ce tome intitulé 12, mais vu les critiques élogieuses et la forte attente pesant sur la sortie du volume 3, ce serait dommage de passer à côté. Merci pour l'information en tout cas! :)

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Je l'ai lu la semaine dernière, c'est excellent. :) C'est le renouveau des vampires depuis twilight. :)J'attendais un peu plus des combats personnellement, peu de détails au final.

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Oceliwin a écrit :Je l'ai lu la semaine dernière, c'est excellent. :) C'est le renouveau des vampires depuis twilight. :)J'attendais un peu plus des combats personnellement, peu de détails au final.

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Assez d'accord avec Tisse Ombre pour 2 raisons.1°) Renouveau du vampire avec Twilight. Alors là, je demande à voir. Je dirai même que Twilight, c'est un peu la mort du vampire. Le Vampire, c'est pas juste un beau-gosse habillé en noir qui sort que la nuit. Meyer ne fait que reprendre la mode lancée par Anne Rice et Laurell K. Hamilton. 2°) Le vampire n'a jamais cessé d'exister en littérature. il existe quantité d'oeuvres avec des vampires. Twilight n'a fait que connaître au grand public une image dégradée du "vampire". Allez jeter un coup d'oeil au très sous-estimé et rock'n roll V-Virus de Scott Westerfeld (le virus du vampirisme est une MST), à Soif de Sang de Robert McCammon (un survival horror de qualité), au voyage de l'Ombrelune de Sean McMullen (livre chroniqué sur le site), au sympa-sans-plus 13 dans la peau de David Wellington, à 12 justement, à l'aube écarlate de Lucius Shepard, à la série Nécroscope de Brian Lumley et j'en oublie des tonnes. Bref, d'un coté je pense qu'il n'y a pas de renouveau du vampire, en tout cas pas du côté de Stephenie Meyer, de l'autre que le vampire qui côté du succès actuellement n'est plus un monstre, juste un homme sombre, ténébreux et célibataire (Angel, Edward et cie), tout de noir vêtu avec un goût prononcé pour le sang de jeunes héroïnes. Enfin, après c'est mon avis... J'adore les histoires de vampires et j'avoue que la direction donnée par certains à la figure du vampire a tendance à m'horripiler. :)Zedd

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Albéric a écrit :Si en plus les modo devancent nos attentes en postant new & infos , qu'est-ce qu'on peut demander de plus ? ;)
En même temps, nous sommes un peu là pour ça. ;)Merci ! Bon, même formule, à quand de nouveaux avis ? :)

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Il arrive,;) plus que 200 pages et pour l'instant j'aime beaucoup; je retrouve un peu le ton de l'oeuvre de Bram Stoker, et l'ambiance napoléonnienne ajoute un vrai plus au récit. :)

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C'est vrai qu'un bon mélange du "Dracula" de Bram Stocker et du "Guerre et Paix" de Léon Tolstoï, c'est un peu plus ambitieux et original que le énième pseudo remake de "Blade" ou "Buffy contre les Vampires" (et je vous parle même pas de "Blood", "Twinlight", "Moonlight" et consort...) !

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Terminé avec un peu de retard et un très bon livre, qui replace avec bonheur le vampire à son niveau original : celui du monstre sanguinaire ennemi de l'humanité. Ici, pas de questionnement sur la part d'humanité que possède le vampire; Alexeï, dès sa découverte, hait les vampires pour leur nature même, pas pour leurs actes.
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Le roman se double d'une intéressante réflexion sur l'amitié, le patriotisme et une histoire d'amour présentée de manière très adulte, sans enjoliver la réalité, avec toutes les compromissions que la situation d'Alexeï et de Domminika entraîne.La dernière partie est vraiment excellente, avec pour moi le tournant que constitue pour moi
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Fin qui prolonge le questionnement sur la nature du Mal qui traverse Alexeï.Un premier essai plus que transformé donc, et j'ai hâte de lire la suite.:)

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Je suis en train de lire Douze, et pour ma part, je suis très déçu.J'avais été séduit par le sujet, que je trouvais admirablement bien trouvé, et par quelques très bonnes idées
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, mais, à mes yeux, le soufflé est retombé.Le livre est décevant à bien des égards. Alors que l'époque et le cadre sont d'une richesse étourdissante, et pouvaient être formidablement documentés, l'univers du roman est très fade. Quasiment rien sur la société tsariste, pourtant très oppressante ; Moscou est un décor de carton-pâte insipide ; rien sur les spécificités de la Grande Armée ; pas de souffle épique, alors qu'on est pourtant au cœur de la grande catastrophe napoléonienne ; la bataille de Borodino est expédiée à la va-vite, l'incendie de Moscou, qui se prêtait pourtant à un texte dantesque, est traité platement, en arrière-fond…Le style lui-même est souvent anachronique, et nuit à la crédibilité du narrateur. Je doute qu'un officier russe du début du XIXème siècle ait employé des termes comme "bidonville" ou "prophylactique". La faute en revient peut-être à la traductrice, mais l'effet est malheureux.Quant aux scènes d'affrontement avec les vampires, je n'y crois pas. Il y a des incohérences grosses comme une maison. Les vampires ont beau avoir une résistance et une rapidité hors du commun, ils ont beau être capables de décimer des régiments français, ils se font dégommer bêtement par le narrateur sans montrer beaucoup de ressources. Un exemple de scène de poursuite grotesque :
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Bref, pour moi, un roman vraiment pas abouti.

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Un résumé plus conséquent du tome 2 :
In the summer of 1812, before the Oprichniki came to the help of Mother Russia in her fight against Napoleon, one of their number overheard a conversation between his master, Zmyeevich, and another. He learned of a feud, an unholy grievance between Zmyeevich and the rulers of Russia, the Romanovs, that began a century earlier at the time of Peter the Great. Indeed, while the Oprichniki's primary reason for journeying to Russia is to stop the French, one of them takes a different path. For he has a different agenda, he is to be the nightmare instrument of revenge on the Romanovs. But thanks to the valiant efforts of Captain Aleksei Ivanovich Danilov, this maverick monster would not be able to begin to complete his task until thirteen years later. Now that time has come: it is 1825 and Russia once more stands on the brink of anarchy, and this time the threat comes from within...