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Pour ça que j'ai dit "pratiquement"... Enfin je me base sur mon entourage, qui lit beaucoup dans les transports, donc bien loin des très bonnes conditions dont tu parles...Je comparais surtout avec ce test : installé tranquille devant mon PC avec le silence pour seul ami, c'est totalement différent du métro et son charivari...

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Je vis dans un endroit pas encore vraiment touché par les transports en commun, en fait, ça aide bien ;)Mais du coup, si effectivement beaucoup de Parisiens et alentours lisent dans les transports en commun, ça doit faire effectivement beaucoup de monde. Plus de monde que dans mon bled probablement ^^

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Le caractère captivant de ce que l'on est en train de lire joue beaucoup, à mon avis, sur la vitesse de lecture et la capacité de concentration... lorsque l'on est un lecteur moyen (comme moi).Je me souviens, dans les transports parisiens, avoir dévoré des chapitres certainement plus rapidement qu'à l'habitude et d'être tellement plongé dans un livre captivant que j'en ai raté ma station (l'avant dernière avant le terminus heureusement)...On peut parfois être un lecteur rapide lorsque le sujet fait appel à nos capacités sans que l'on s'en rende compte et être un lecteur moyen tout le reste du temps. Ce qui sous-entend que l'on doit effectivement pouvoir être un lecteur rapide tout le temps pour peu que l'on sache trouver la concentration appropriée et maîtriser les techniques de lecture rapide.Est-ce que le plaisir ou le déplaisir peut avoir un impact sur la vitesse de lecture ?La lecture rapide semble être une "technique" comme si cela était purement "mécanique", comparer au coureur qui s'entraînerait tous les jours...

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Non mais compréhension à 100%... On n'a donc rien appris à l'école ????Personne ne comprendra jamais à 100% la portée exacte d'un texte. Même l'auteur en est incapable tant son inconscient transpire dans l'encre de sa plume...Quand je lis un livre je suis hyper lent mais, en plus de l'intérêt n°1 consistant à comprendre 100% de l'intrigue (c'est ce que sous entend votre test je suppose), il y a plusieurs routines qui se mettent en place en tâche de fond (du moins chez moi) :- analyse syntaxique , analyse du style (et parfois grammaticale quand un auteur oublie les règles apprise au CP). Une figure repérée vous apporte un supplément de sens au delà de la compréhension stricto sensu. Exemple débile : décrire un objet avec une métaphore autour du feu est censé vous dire plus que "l'objet est orange (ou approchant)". Et comme il est difficile de tout repérer en première lecture, on ne peut pas ressortir 100% du sens.On peut aussi caser ici la comparaison avec d'autres œuvres / auteurs.- analyse des sens cachés, recherches des thèmes sous-jacents et tentative de détermination des objectifs de l'écrivain (pourquoi tel mot et pas un autre, pourquoi une héroïne de 19 ans et pas une femme plus âgée, qu'est-ce qui a poussé l'auteur à ce choix, etc.)- représentation sensorielle. Quand on me décrit une statue, je me l'imagine. Et si on me dit que c'est une femme aux bras croisés, je tique immédiatement à la vue de sa représentation sur la couverture. Un homme les bras le long du corps (:ph34r:). Les processus d'identification aux personnages sont aussi une part d'appropriation du texte (mais si techniquement légèrement différente de la "sensorialisation" décrite plus haut).Mais finalement tout visualiser dans le détail, se mettre dans la peau des protagonistes, c'est divaguer, non ? Pourtant c'est plaisant. est-ce que j'ai envie de perdre ça ou au moins d'en diminuer la durée ?- tentative d'anticipation des évènements : à chaque information (ou presque) j'essaye de m'imaginer à quoi elle va servir plus loin. L'aspect spéculatif est très satisfaisant intellectuellement pour plusieurs raisons : le simple fait de s'imaginer les futures scènes est déjà sympathique en soi, les comparer avec la véritable histoire est aussi très agréable. Cela dit, cela conduit parfois à des déceptions quand on avait vu clair dans le jeu de l'auteur (j'ai failli abuser du "lire dans son esprit comme dans un livre ouvert" mais on s'en passera^^). Pourtant, quand on est pris à contrepieds c'est quand même plus plaisant que de juste s'être laissé porté par le torrent (au débit renforcé grâce à Guigz) de notre lecture, non ?Et lors de ce processus, évidemment, on ne lit pas, même si on est encore dans le livre avec l'objet ouvert devant nous...Selon les méthodes suscitées on est en train de "divaguer"... C'est pourtant ce que je veux connaître lors de mes expériences de lecture. Est-ce que c'est inefficace pour autant ? En tout cas en plaisir ressenti par nombre de mots lus, je dépasse largement les gens qui se contenteront du "j'ai lu hyper vite et j'ai compris 100% de l'histoire".Ou alors la méthode permet tout ça à vitesse grand V... Et là j'avoue que mes capacités intellectuelles seront inévitablement trop limitées. Je suis déjà beau et riche, on se contentera de ce qu'on a ;)EDIT : entre le début de la rédaction de mon message et sa mise en ligne, Eorlingas a répondu :
Eorlingas a écrit :Est-ce que le plaisir ou le déplaisir peut avoir un impact sur la vitesse de lecture ?La lecture rapide semble être une "technique" comme si cela était purement "mécanique", comparer au coureur qui s'entraînerait tous les jours...
voyez que la notion de plaisir commence à revenir pas mal dans vos avis sur la question. Pas toujours opposée à la notion d'efficacité mais... ;)

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Yksin a écrit :Est-ce que tout ne dépend pas aussi de l'intérêt que l'on porte au récit ?
Ben non, comme Guigz l'a déjà dit, la question n'était pas est-ce que je lis vite quand ça m'intéresse et pas vite quand ça me gave mais bien je lis à un rythme moins rapide que certains, pourquoi et est-ce que je peux améliorer parce que "so many books, so little time" Peut-être que l'orientation de départ a été mal comprise mais Merwin et Guigz ont recentré, l'idée étant bien d'améliorer une capacité un peu comme on améliore son anglais en le pratiquant. De considérer la lecture comme un apprentissage et donc comme toute chose apprise, améliorable. Je vois mal quelqu'un dire : non merci, mon anglais est moyen mais je vais en rester là si on lui propose un moyen pas trop complexe de s'améliorer. La question est donc bien est-ce que la technique fonctionne ? j'aurais tendance à penser comme Eolan que déjà plus on lit, plus on lit vite mais je ne suis pas sûre que cela soit aussi systématique, au niveau de l'augmentation de vitesse. Parce qu'effectivement, je lis plus rapidement que Guigz, je ne subvocalise pas du tout, mais alors pas du tout au point que souvent quand j'entends prononcer des noms de personnage je ne fais pas automatiquement le lien tellement le mot n'est pas "dans mon oreille". Et d'accord avec Guigz sur le fait que lire rapidement ne veut pas dire lire "moins fort". Il ne s'agit pas ici de performance mais d'améliorer son confort de lecture. Un transat sous le parasol plutôt que d'être à même le sable :)

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Witch a écrit :Je vois mal quelqu'un dire : non merci, mon anglais est moyen mais je vais en rester là si on lui propose un moyen pas trop complexe de s'améliorer.
Tu me fais la même avec de l'allemand et ce sera exactement ma réponse :mellow:Sinon, effectivement, j'imagine que si on arrive, comme ça semble être le cas au vu de certains posts, à conserver réellement intact le plaisir de lecture tout en lisant plus vite, ces techniques peuvent être à la fois joindre l'utile à l'agréable.Mais ce ne sera jamais mon cas, parce que la lecture est ma seule activité dans laquelle je n'ai jamais eu besoin de m'améliorer, de devenir meilleur, m'optimiser, et je compte bien fait en sorte que ça le reste. J'ai du mal à voir le confort mentionné par Witch dans le fait de lire vite, en fait, c'est peut-être ce qui coince :)

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@WitchPas d'accord avec ton avant-dernière phrase. On peut lire lentement tout en trouvant ça confortable. Vouloir améliorer sa vitesse relève de la recherche de performance si, comme Evildeus, on a un nombre de mots lus par minute faible mais un taux de compréhension de 100%

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Atanaheim a écrit :- tentative d'anticipation des évènements : à chaque information (ou presque) j'essaye de m'imaginer à quoi elle va servir plus loin.
C'est tout à fait cela. Dans certaines lectures il y a des temps de "suspension" de ma part pour intellectualiser les informations que je viens de lire et notamment ce besoin de me projeter en permanence en aval du récit.Mais si je comprends l'idée avec ces "techniques de lecture rapide" on devrait naturellement lire plus vite tout en ayant la même expérience de lecture. L'aspect de l'intérêt, de la concentration, contexte, etc... étant toujours égal par ailleurs.Le lecteur moyen lorsqu'il lit plus vite parce que le sujet le passionne ferait donc appel à ces techniques sans le savoir. S'il devient un lecteur rapide il lira alors tout (plaisir ou pas) à la même vitesse... Après il y a peut-être un aspect subjectif à cette vitesse de lecture liée au plaisir, c'est le ressenti de l'expérience du lecteur et pas une mesure objective.

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Pour éviter le biais du thème neutre, il faudrait essayer avec un texte fantasy.Il y aurait un test intéressant à faire avec la dreamteam du podcast : .Gillo, Aka, Witch, Merwin, Guigz par exempleGillo vous envoie un chapitre qu'il a traduit et qu'il trouve sympathique. Il doit connaitre le nombre de mots. (Le premier chapitre des elfes de Fer fait 6 pages par exemple)Les 5 personnes se chronomètrent et calculent leur vitesse (mots par min)Ça permettrait d'avoir un échantillon représentatif de fan de fantasy :)

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Eolan a écrit :Pour éviter le biais du thème neutre, il faudrait essayer avec un texte fantasy.Il y aurait un test intéressant à faire avec la dreamteam du podcast : .Gillo, Aka, Witch, Merwin, Guigz par exempleGillo vous envoie un chapitre qu'il a traduit et qu'il trouve sympathique. Il doit connaitre le nombre de mots. (Le premier chapitre des elfes de Fer fait 6 pages par exemple)Les 5 personnes se chronomètrent et calculent leur vitesse (mots par min)Ça permettrait d'avoir un échantillon représentatif de fan de fantasy :)
Je ne pense pas que le thème choisi influe forcément sur la vitesse de lecture encore une fois. Witch a parfaitement résumé la chose (d'ailleurs va falloir que j'aille éditer mon 1er post pour le rendre plus clair), il ne s'agit pas de skipper quoi que ce soit dans votre lecture, mais bien de conserver la saveur du texte et le plaisir de lire. C'est fou comme l'évocation du mot "technique" engendre à ce point des levées de bouclier d'ailleurs :mellow:Comme s'il fallait forcément qu'un lecteur rapide sacrifie son plaisir, sacrifiant à la formule "Pour toute chose obtenue, il faut en abandonner une autre en échange". Eh oh on est pas dans Fullmetal Alchemist ! :duel:Pour ceux qui veulent se tester je rappelle que mes liens plus haut peuvent servir à quelque chose :sifflote:

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Sans parler de techniques.... bon, si il faut... au premier test, j'ai fait du 240 mpm avec 100% de compréhension, mais un QCM, ça compte pas, je trouve que c'est trop facile : avec un peu de jugeotte, on sait distinguer la bonne réponse des fausses sans trop de problèmes...Par contre, je me rends compte que je lis plus vite, mais aussi moins bien, aux moments les plus palpitants d'un roman... du coup, lors d'une bataille super stratégique, je finis par ne lire que les très grandes lignes pour connaître le dénouement plus vite.... mais du coup, je suis régulièrement obligée de relire ces moments pour savoir ce qui s'est réellement passé (outre : "les gentils ont gagné/perdu"... ) et c'est un peu frustrant !! C'est là qu'une meilleure lecture m'aiderait !

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Ce n'est pas le terme "technique", mais bien le concept qui me pose problème.
Comme s'il fallait forcément qu'un lecteur rapide sacrifie son plaisir,
Justement, je pense que oui (à travers mon expérience, donc avis totalement subjectif)Car le fait d'appliquer une méthode à ma lecture, change mon expérience de lecteur.Comme je le disais plus haut, j'ai testé la méthode de lecture rapide.Par exemple, pour tes liens : En mode normal, je suis à 400 mots par min et 91% de compréhensionSur un autre lien, j'ai testé en mode lecture rapide, je monte à 800 mots par min avec 75% de compréhension.Mais le vrai problème qui se pose (pour moi), c'est qu'avec ce genre de méthode de lecture rapide, j'ai l'impression de mettre le turbo.Je me concentre plus sur ma façon de lire que sur la lecture elle-même. Par conséquent, mon plaisir de lecture diminue, et je n'y trouve aucun intérêt (sauf pour relire un chapitre oublié).C'est donc le concept de lecture rapide que je critique et que je n'aime pas pour un livre de détente.Par contre, je trouve ça très utile dans le domaine professionnel : si tu me mets entre les mains un livre qui correspond à ma profession, je peux aller jusqu'à 1000 mots par min / 95% compréhension pour trouver le passage intéressant et ralentir à 50 mots/min pour étudier ce passage plusieurs fois et être à "150%" de compréhension. (c'est à dire créer une nouvelle idée à partir du texte)A mon humble avis, ce n'est pas la méthode qui est bonne ou mauvaise, mais c'est son utilisation qui doit être choisie.

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En fait, comme je l'ai précisé, les notions de plaisir et de performance ne sont pas forcément oppposées.Sauf que, techniquement, justement, on n'est tous limités (certains moins que d'autres, tant mieux pour eux malheureusement pour moi^^).Si je raisonne froidement : notre cerveau c'est plus ou moins un réseau. Il est limité par le nombre d'unités de calcul qui assimilent l'information et/ou la crée, par le nombre de canaux de distribution pouvant transporter ces information, leur débit, etc.Quand je dis que la technique de "lecture rapide" n'a aucune chance de marcher sur moi, c'est bien parce que quand je lis, le réseau est vraiment très proche de la saturation... Impossible d'augmenter la vitesse de calcul, le nombre de pipeline ou encore leur taille :D (oui dis comme ça c'est bizarre)EDIT :
Eolan a écrit :
Comme s'il fallait forcément qu'un lecteur rapide sacrifie son plaisir,
Justement, je pense que oui (à travers mon expérience, donc avis totalement subjectif)Car le fait d'appliquer une méthode à ma lecture, change mon expérience de lecteur.
On dit souvent d'ailleurs que le simple fait d'observer un phénomène modifie ledit phénomène (relever la température d'une solution chimique modifie justement la température par exemple). Apporter un outil à sa lecture, etc.Mesurer l'efficacité de sa lecture en dégraderait donc la qualité. La bande passante utilisée à savoir si on est au top fait que forcément on ne l'est pas; puisqu'on avait de la puissance qui aurait pu être utilisée autrement...C'est assez technique comme refus de la technique ? ;)

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DarkoverGirl a écrit :Par contre, je me rends compte que je lis plus vite, mais aussi moins bien, aux moments les plus palpitants d'un roman...
C'est exactement ça. J'ai les mêmes "reflex" si je puis dire. La hâte de savoir.... mes yeux filent sur les mots jusqu'au mot clé qui en dit plus sur le déroulement de la scène. C'est d'ailleurs pour cela que cette technique m'a l'air intéressante. Pouvoir arriver plus rapidement au moment clé sans avoir "pseudo lu" le reste du texte et en ne sachant pas vraiment ce que l'ont vient de lire. Car en effet tout comme DarkoverGirl il m'arrive souvent de revenir sur ma lecture, ce qui est déjà une perte de vitesse en soit. C'est frustrant au possible et je n'arrive pas a contrôler cette frénésie de lecture une fois pris dans l'histoire ...Moi je dis merci Guigz :p

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Devoir a écrit :
DarkoverGirl a écrit :Par contre, je me rends compte que je lis plus vite, mais aussi moins bien, aux moments les plus palpitants d'un roman...
C'est exactement ça. J'ai les mêmes "reflex" si je puis dire. La hâte de savoir.... mes yeux filent sur les mots jusqu'au mot clé qui en dit plus sur le déroulement de la scène. C'est d'ailleurs pour cela que cette technique m'a l'air intéressante. Pouvoir arriver plus rapidement au moment clé sans avoir "pseudo lu" le reste du texte et en ne sachant pas vraiment ce que l'ont vient de lire. Car en effet tout comme DarkoverGirl il m'arrive souvent de revenir sur ma lecture, ce qui est déjà une perte de vitesse en soit. C'est frustrant au possible et je n'arrive pas a contrôler cette frénésie de lecture une fois pris dans l'histoire ...Moi je dis merci Guigz :p
Mais en fait pas du tout :DPrenons ton toi tout faible et non renforcé par la méthode du docteur Zao. Admettons que les passages palpitants tu les lises 2 fois plus vite que les autres. (notion d'accélération donc)Maintenant, prenons le toi dopé à la "lecture rapide". Tu vas augmenter (si tu en as la capacité) ta vitesse moyenne. Disons que tu vas tripler ta vitesse de lecture.En théorie tu arriveras, si tu maintiens une vitesse constante, 3 fois plus vite à la fin du passage clé en question que ton ancien toi...Sauf que (bah oui, sinon je n'aurais pas répondu), cela suppose que tu te sois affranchi de l'effet d'accélération cité plus haut. Ça veut dire que l'émotion qui te poussait, dans le passé, à lire frénétiquement un passage va devoir être contrôlée, jugulée. Il va falloir te contraindre à moins vivre l’œuvre...Paraît que tu vas mieux la comprendre de cette manière. Je te félicite :DBon alors si ça ne t'a pas plus, admettons que tu ne réfrènes pas cet instinct, cette curiosité, ce besoin de savoir urgent. L'effet d'accélération sera toujours là, tu vas doubler ta vitesse de lecture...Au final tu sera bien arrivé trois fois plus vite à la fin du passage que ton ancien toi mais tu n'auras pas mieux assimilé les péripéties mineures que par le passé.Enfin, je sais pas, j'ai vraiment un blocage avec cette idée. Pour moi c'est forcément une recherche de performance. Ça ne peut pas être une amélioration de l'expérience de lecture elle-même.Soit on perd quelque chose, soit on ne gagne rien d'autre que du temps (si on en a la capacité physique). Vous me direz que c'est déjà ça.Oui mais on s'est quand même bien éloigné de l'idée d 'améliorer sa compréhension et autre argument de vente de La Lecture Rapide Pour Les Nuls.

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Une idée qui me vient mais... C'est bien beau d'accélérer sa lecture et d'augmenter sa compréhension d'un récit mais est-ce que ça nous aide au niveau mémoriel ?Parce que comprendre un récit vite et bien, pourquoi pas, mais ça ne sert à rien si on oublie vite ce que l'on a lu.@ WitchMon cas perso est le suivant :- Les moments mous d'un livre, je les lis lentement et mal (par exemple les descriptions interminables), au final je ne retiens rien- Les moments palpitants je les lis très vite et bien (et je les retiens longtemps)Je doute que l'on puisse appliquer la même méthode à tout le monde car déjà, à la base, chacun a une façon de lire bien différente

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Ce n'est pas faux ^^ mais je vois cela plus comme une gestion/apprentissage de sa lecture et non pas comme une recherche de performance. Me suis peut-être mal exprimé. Il y à surement d'autres méthodes plus adéquates à ma frénésie de lecture...En tout cas quand tu argumentes tu n'y vas pas avec le dos de la cuillère ;)

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Devoir a écrit :En tout cas quand tu argumentes tu n'y vas pas avec le dos de la cuillère ;)
Toujours mettre un brin de folie. Sinon c'est quand même vachement moins drôle ;)

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Après avoir parcouru quelques pages du web sur les méthodes de lectures rapides, il semblent qu'elles soient destinées avant tout à la lecture "utilitaire" où le but est de ressortir les concepts et idées que l'on comprendra bien. A plusieurs reprises les rédacteurs indiquent que ces techniques n'ont pas vocation à s'appliquer à la lecture de poésie ou la lecture de romans où l'on prend le temps et le plaisir de lire tous les mots.Néanmoins il est question de lecture rapide intégrale (où l'on lit tous les mots à priori...) autour des axes : subvocalisation (éviter de lire chaque mot mentalement), empan visuel (augmenter le nombre mots lu lors de chaque focalisation optique), régression (ne pas revenir en arrière pour relire des mots : lié à la concentration si l'on n'est pas dyslexique).Donc il semble être possible d'augmenter sa vitesse de lecture même pour les romans, à chacun d'apprécier son besoin de lire tous les mots et de subvocaliser pour sa propre immersion, s propre expérience, son propre plaisir.