Oui 4 h du mat' n'est peut-être pas la meilleure heure pour le commencer, quoique quitte à passer une nuit blanche

En tout cas je suis pas mécontent du CD, je sens que je vais l'utiliser pour des musiques d'ambiances pour faire du jdr

J'avai aussi acheté à l'époque le grand format avec CF et je n'ai pas regretté l'achat. Le Cd en lui même, à mon avis, est moyen avec seulement quelques musiques qui sortent du lot. Mais en musique d'accompagnement tout en lisant le roman, c'est vrai qu'il permet de mieux se plonger dans cette oeuvre complexe et fabuleuse. Mais écouter le CD sueul, non merci.

Lire la Horde du Contrevent alors que la "tempête" ( pas même un furvent ! ) fait rage en dehors, y a pas à dire, ça a de l'allure ! Je suis totalement séduite, c'est du grand art ! Et je me demande bien comment un tel roman peut se terminer...

Ca c'est de l'à-propos

J'ai réellement commencé la lecture hier soir, et je suis sous le charme également.Un peu dégouté puisque j'ai vu aujourd'hui que le livre est sorti en poche (alors que je l'ai acheté en grand format pour 30 euros), mais bon, je crois qu'il en vaut la peine. Et puis j'aime bien le CD donc ça va ^^D'ailleurs, j'y retourne

J'ai terminé hier au soir ma lecture. Beaucoup de choses ont déjà été dite sur La Horde du Contrevent et je me sens trop "vidée" par le livre pour en dire vraiment plus si ce n'est que ce 10/10 exceptionnel, il le mérite amplement. Rarement une lecture m'aura donné un sentiment aussi physique, j'ai eu l'impression d'arriver au bout de cette page 1 ( j'ai cru pendant longtemps qu'il s'agissait d'une erreur d'impression avant d'en saisir le sens ) totalement éreintée, avec dans les pattes les milliers de kilomètres avalés par les hordiers et dans le coeur tous ces bleus, ces peines mais aussi cet intense sentiment d'amour qui émane du livre. Que tout ceux qui font de la fantasy, ou plus généralement de la littérature de l'imaginaire, une sous-littérature ( ou plus pudiquement une para-littérature ), lisent Damasio et sa plume extraodinaire. J'ai passé mon temps à relever des bouts de phrase, des expressions. C'est un véritable festival de mots et de trouvailles. Certains lui ont reproché une fin un peu longuette ou prévisible. C'est vrai, à partir des 3/4 du roman le lecteur perspicace se doute du dénouement. Mais au fond peu importe, seule compte la Trace, le cheminement, et cette fin ( boucle ? ) n'en est que plus belle. Enfin, juste pour le plaisir et parce que ce passage je la garde précieusement : " La solitude n'existe pas. Nul n'a jamais été seul pour naître. La solitude est cette ombre que projette la fatigue du lien chez qui ne parvient plus à avancer peuplé de ceux qu'il a aimé, qu'importe ce qui lui a été rendu. Alors j'ai avancé peuplé (...) p.6Un grand moment de littérature, tout simplement.

Eh bien, ça fait plaisir de lire un avis aussi enthousiaste ! :)En ce qui me concerne, je fais mon possible pour encourager les gens à lire cette petite merveille, et j'espère bien que ça portera ses fruits, ce serait dommage de passer à côté d'un tel livre.Thys

Je viens de finir il y a quelques minutes, et il est vrai que c'est un livre extraordinaire. Ca m'avait écorché de le payer 30 euros, mais je ne regrette plus du tout l'achat. Je suis même triste de l'avoir fini tiens, mon prochain livre a intérêt d'assurer, et ça va pas être évident (j'hésite entre "le prestige" ou "perdido street station" qui trônent tous les deux sur ma bibliothèque ).Bref, ce livre est chargé d'une émotion intense, on ressent ce que ressentent les personnages, les kilomètres qu'ils franchissent, on sent presque le vent qui leur souffle au visage, et j'ai plusieurs fois retenu mon souffle dans l'attente de savoir ce qui allait se passer.Alors oui, la fin est un peu prévisible, mais franchement on s'en tape, c'est tellement bien mis en scène et émouvant...Je suis aussi épaté par la manière dont Damasio manie notre langue, je n'ai jamais lu ça. Tant de jeux de mots, de déformations, et que dire de la joute verbale ! Ça a du être un exercice d'écriture assez difficile...D'ailleurs, je me demande si une telle œuvre peut être traduite en une autre langue...Enfin voilà, un 10/10 bien mérité à mon gout.Edit: pour la première fois j'ai pris la peine de féliciter par mail un auteur, et monsieur Damasio a même eu la gentillesse de me répondre

Un avis de plus qui me rappelle que je n'ai toujours pas fini ce livre et que c'est pas bien

Je suis aussi épaté par la manière dont Damasio manie notre langue, je n'ai jamais lu ça. Tant de jeux de mots, de déformations, et que dire de la joute verbale ! Ça a du être un exercice d'écriture assez difficile...D'ailleurs, je me demande si une telle œuvre peut être traduite en une autre langue...

Je ne sais pas si tu as vu cette interview-ci et ce reportage-là, le sieur Damasio y dit des tas de choses intéressantes sur le sujet

Un avis de plus qui me rappelle que je n'ai toujours pas fini ce livre et que c'est pas bien

Tu mérites une fessée ça c'est sûr !Sinon, je voudrais avoir des avis sur "La zone du dehors" qui est, si j'ai bien compris le 1er roman de Damasio...PS: Merki pour les liens

à propos de la Zone du dehors, je l'ai lu et je l'ai aussi aimé.Le système de narration polyphonique y est aussi présent, mais avec un seul signe, ce qui fait qu'on a parfois un peu du mal à savoir qui on suit.Ceci mis à part, c'est un livre très agréable à lire et qui pose beaucoup de question sur notre société et son devenir. Contrairement à d'autres romans d'anticipation que j'ai pu lire (1984, le meilleur des mondes), Damasio ne nous donne pas de réponse toute faite, n'impose pas de conclusion à toutes ces questions, et laisse chacun trouver sa propre réponse. C'est ce qui fait une partie de la force de l'oeuvre, le reste étant la qualité d'écriture de Damasio et la profondeur et l'intelligence des réflexions (je crois qu'il avait dans les 25 ans quand il a commencé à écrire ce bouquin !)Je l'ai offert à un ami pour Noël, qui n'a pas lu la Horde, et il l'a dévoré. Il va même le faire lire à d'autres personnes.La Zone du dehors, c'est bon, mangez-en !Sered

Je crois qu'il y a un sujet en forum SF, non ? :)Je veux bien que le sujet Horde remonte tout le temps, mais quand même !

Sered a écrit :à propos de la Zone du dehors

de loin ma meilleure lecture de l'année 2007

Gillossen a écrit :Je crois qu'il y a un sujet en forum SF, non ?

je pense que non, j'ai longtemps hésité à ouvrir le sujet, mais je n'avais pas les mots pour dire comment ce livre m'a plu... ça m'a laissé sans voix

Gillossen a écrit :Je veux bien que le sujet Horde remonte tout le temps, mais quand même !

Rabat joie, tout ça parce que tu ne lui mets pas 10

Bon, merci, à cause de vous j'ai encore acheté un livre grand format, 26 euros en plus... Bon y a un DVD avec, et puis maintenant je suis fan de Damasio.Je m'apprête donc à lire La Zone Du Dehors, quand j'aurais fini Perdido Street Station.Si ce n'est pas déjà fait, j'ouvrirai un topic dessus quand je l'aurais lu.

Ca y est j'ai terminé la lecture de la horde avant hier. Verdict : c'est peu être ce que j'ai lu de mieux depuis 10 ans. (rien que ça)La première impression qui me vient a l'esprit est d'avoir participé a cet aventure. Le lecteur est littéralement plongé a milieu de cette horde.On entre, dès la première page dans le vif (c'est la cas de le dire), ce qui ne pas déplu. (D'ailleurs j'aimerais bien savoir ce que pense les lecteurs ayant été rebutés par ce début de celui de la compagnie noire)Après une vingtaine de pages ou il faut s'habituer a ne pas ouvrir un dico pour y trouver la définition d'un néologisme (j'ai cherché partout ce que voulait dire pharéole avant de comprendre, lol), on s'habitue rapidement a tous les protagonistes.Alors oui certains on un temps de naration bien plus élevé que d'autres (Sov pour ne pas le citer), mais je pense que faire raconter l'histoire par un Erg, un Arval, un Caracole ou un Golgoth sur plus de deux pages plomberait la lecture. De plus les modes d'expressions de ces personnages étant tellement originaux, qu'il vaut mieux les espacer et les raccourcir.C'est vrai que la fin était également prévisible, mais elle est tellement bien racontée.Et que dire du style d'écriture, Damasio est un aventurier de la langue francaise.Merci monsieur Damasio

Je reposte donc ici ma remarque:Bonjour, j'ai récemment entendu parler de ce livre de Serge Brussolo, dans lequel il y décrit un monde qui ressemble étrangement à celui de la Horde du Contrevent (planète balayée constamment par le vent, toussa...). Ou plutôt l'inverse, puisque Brussolo a écrit son livre il y a une dizaine d'année.J'aimerais avoir l'avis des gens qui l'ont lu, notamment au sujet de la ressemblance avec l'univers de Damasio.

Ca me dit quelque chose ce livre de Brussolo ... Aurais tu le titre Akodo ? Je ne pense pas que l'idée d'un monde balayé par les vents soit en soit particulièrement originale. Mes connaissances en SF sont limités mais on doit facilement trouver d'autres livres reprenant ce thème. Tout comme la fin est relativement prévisible c'est la manière et l'ambition profonde de La Horde qui en font un ouvrage à part

Je pense que pour le livre de Brussolo il s'agit de La planète des ouragans, à l'origine une trilogie que Folio SF à regroupé en un seul livre (de 700 pages environ). Je ne l'ai pas encore lu.