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Je l'ai terminé cette semaine et j'ai beaucoup aimé. Comme certains l'ont dit, j'ai eu du mal à me mettre dedans. Cela m'avait fait pareil pour gagner la guerre mais après le passage où Bel va sur l'île, j'ai été happée. La façon dont l'auteur raconte son histoire ( de façon non chronologique) avec des allers retours (passé, présent (du récit)) m'a plu. J'ai trouvé que justement ça donnait un côté "magique". J'ai beaucoup de mal à m'expliquer.Sur la fin du roman, j'avais peur d'être frustrée mais finalement la fin Vivement la suite

Je l'ai lu voilà 5 mois maintenant. J'ai trouvé le récit un peu "hermétique", un peu ardu. Pas facile de rentrer dedans, de digérer ce que que je lisais chaque jour avant de m'y remettre le lendemain. Au final, cette première branche est assez exigeante, et pour moi exigeant n'est jamais très loin d'ennuyeux... Au niveau du style, très érudit, je me demande s'il n'en fait pas un peu trop. Autant Gagner la guerre était naturel et savoureux, autant Même pas mort m'a semblé savant, du genre "regarde tout les mots que je connais"...Si le style me laisse un peu dehors par moment, certains passages sont réellement magnifiques et l'investissement de Jaworski pour faire vivre son monde est remarquable, encore plus que dans Gagner... C'est cette aptitude à pouvoir construire un monde si unique, à nous faire croire qu'il l'a vraiment vu et à nous le faire partager, qui me plait beaucoup. C'est ça qui me manque dans pas mal de romans...Je lirai volontiers la deuxième branche, donc...

Quel énorme bouquin!Le livre en lui-même est de toute beauté- un plaisir pour les mains, pour les yeux et pour le cerveau.Je trouve l'histoire prenante et n'ai pas senti le moindre moment de flottement. C'est une période moins connue et la dimension historique est grande mais je trouve l'érudition justifiée - afin de nous ouvrir la tête d'un coup de cognée pour nous plonger dans ce monde celte familier et pourtant tellement éloigné. Je trouve que ça aide à désarticuler nos réflexes socio-culturels pour essayer de mieux nous plonger dans l'état d'esprit celte (du moins celui présenté par l'auteur). Je suis franchement époustouflé par les niveaux de lectures (ça se lit bien même sans comprendre tous les termes et ça peut se lire avec des encyclopédies à portée de main, le plaisir reste entier).Je comprends bien qu'on rentre ou non dans un livre. Mais je ne comprends pas qu'on puisse dire être à la limite de l'ennui dans ce bouquin. Les relations régies par des règles complexes et les tensions qui en résultent, le temps mosaïque où les évènements se répondent à travers le temps et l'espace, la rudesse d'un monde pourtant plein de finesse et de magie, les personnages aux caractères si différents, les intrigues et enjeux politiques... Et puis ce monde du rêve/magie/mort complètement subtil et intégré aux mœurs. Et par dessus le marché de l'action!Bref je suis re-conquis par Jaworski et même re-bluffé et j'attends la suite avec la plus grande impatience!

Annarkhan a écrit :Je comprends bien qu'on rentre ou non dans un livre. Mais je ne comprends pas qu'on puisse dire être à la limite de l'ennui dans ce bouquin.

Je te rejoins sur bien des points, je trouve moi même le livre très impressionnant. Et même si j'ai trouvé par moment que la sauce prenait moins bien que dans Gagner la Guerre, ça a été quand même une très bonne lecture. Je sais que je fais mon difficile, mais j'ai eu le sentiment malgré tout que le style érudit et sophistiqué de Jaworski dans ce premier tome, bien que brillant, me tiens un petit peu à l'écart. C'est une petite réserve que j'émets pour un livre que j'ai par ailleurs bien appréciés. Mon post précédent insistait peut-être un peu trop là-dessus...

je l'ai terminé quant à moi fin janvier et j'ai beaucoup aimé. l'univers celte est très bien rendu et j'ai eu l'impression d'apprendre beaucoup de choses même s'il s'agissait d'une fiction. Et les interviews que JP Jaworski a pu donner ici ou là ont apporté un éclairage particulier à la lecture. c'est très différent de Gagner la guerre pour l'ambiance : nous n'avons pas l'équivalent d'un Don Benvenuto et de son cynisme (que j'ai adoré!) mais l'époque cadre de Même pas mort n'est pas au cynisme ! et si le style est toujours aussi beau et riche, j'ai trouvé qu'il était moins...baroque je dirais que dans Gagner la guerre (là encore, on colle dans les deux cas à une atmosphère et une époque). Au niveau de la structure, certain trouve Même pas mort moins difficile que Gagner la guerre : je ne suis pas de cet avis : on a quelques effets d'annonce dans Gagner la guerre mais la plupart du temps, le récit est assez linéaire, contrairement à Même pas mort. bref, vivement la suite !

Emprunté ce matin à la médiathèque suite à une discussion avec Violyne. Je trouve déjà que c'est un très bel objet, espérons que le contenu me plaise tout autant !

Gilthanas a écrit :Emprunté ce matin à la médiathèque suite à une discussion avec Violyne. Je trouve déjà que c'est un très bel objet, espérons que le contenu me plaise tout autant !

De mon côté il est toujours dans le plastique jusqu'à ce que je le lise

Un long échange (près de 1h15) à la librairie L'Esprit Livre (à Lyon) avec Jean-Philippe Jaworski a eu lieu le 21/09/2013.La vidéo est disponible depuis le 02 Octobre 2013 ICIC'était passé complètement sous mes radars et pas que les miens apparemment :)Quand le talent est conjugué avec la simplicité comme chez JPJ, c'est décidément toujours très impressionnant.

Je viens de le terminer !J'ai encore été charmée, bien que je le trouve un peu moins facilement abordable que Gagner la Guerre, dont le premier chapitre était tout bonnement épique. Il est tout aussi captivant, mais on rentre dans le coeur du sujet moins vite, et ça peut être un peu bloquant, surtout si on ne lit pas très vite je pense.A cet avertissement près, la plume de Jaworski est toujours aussi attachée aux phrases travaillées, on sent que le travail de recherche est solide derrière le roman, on pressent de belles choses à venir pour les tomes suivants. Et puis les Celtes, ça change quoi, et c'est un très bon point aussi. Bref, je le conseillerais à tous ceux qui ont aimé les Vieux Royaumes, je ne le conseillerais pas à ceux qui n'ont pas accroché aux Vieux Royaumes, et je conseillerais à ceux qui ne connaissent pas Jaworski de commencer plutôt par les Vieux Royaumes.Mais j'ai bien hâte d'avoir la suite entre les mains !

Je viens de le finir cette nuit, j'ai vraiment pris mon temps pour le lire, avec un peu de documentation au fur et à mesure (je suis un viking, les celtes dans ma culture, c'est Astérix et Allix), et j'ai été surpris plus d'une fois, tant par la superposition entremêlée des dimensions du récit primaire (Bellovèse vieux) et des récits secondaires, Bellovèse ado, Bellovèse gamin, Bellovèse dans sa tête, Bellovèse dans son délire).C'est curieux de se faire du souci pour un héros dont on sait qu'il a survécu -c'est dans le titre- et qui raconte sa vie en bout de javelot. Parce que mon ressenti, c'est de voir les cicatrices de Bellovèse au déroulé de la narration, cicatrices du corps, de l'esprit et des sentiments.Parce que loin d'un Astérix avec des sacrifices humains, ce monde celte est extrêmement sophistiqué avec ces codes qui s'imposent sur plusieurs clans et plusieurs royaumes. Un mélange de politique froidement réaliste et des obligations mystiques ou coutumières qui donnent à un barde ou un druide plus de pouvoir qu'un guerrier. Un assortiment inhabituel de classes sociales avec des interactions inattendues selon que l'on soit hôte, chevelu, chef de ceci, fils de celui-là.Bref, un livre dépaysant qui amorce une suite pleine de potentiel : l'image que j'ai eu dès le début, c'est Conan Roi qui se rappelait sa jeunesse, souverain accompli qui mesure le chemin parcouru.

Double post parce que je me rappelle une idée qui m'a traversé l'esprit en lisant les dernières pages, je mets la bannière pour ceux qui n'aurait pas fini Harry Potter

Ah oui, tiens, ça ne m'avait pas frappée, mais maintenant que tu le fais remarquer...

Un livre intéressant et bien écrit. Les Geis (interdits pesant sur un homme) et les relations sociales m'ont rappelés les chroniques d'Arcturus de Gilles Servat ce qui parait logique vu leurs sources d'inspiration. C'est un univers qui m'était familier après la lecture d'ouvrages sur cette période et je suis particulièrement ravi par l'érudition de l'auteur à propos d'une époque passionnante mais méconnue.

Etant donné que je viens d’enchaîner les deux romans, il faut que je le dise avant que j'oublie :Alors je pense pas qu'il y ait un lien, et je suis pas sûr que JP Jaworski ait lu l'oeuvre de GG Kay mais des fois, on se dit qu'on a déjà tout vu en Fantasy... :pMais nan, j'déconne ! ;)Enfin, j'espère...

Même pas Mort, fini, je me devais donc de poster mon avis.Alors voilà, je ne m'attendais certes pas à un Gagner la Guerre, car l'univers est radicalement différent et le héros également ne ressemble en rien à Benvenuto. Cependant, je savais pertinemment que le style si particulier de JP Jaworski ressortirait et sublimerait ce récit... Je ne me suis pas planté.Dès le début, on en prend plein les mirettes. On se dit qu'on a été transporté dans un monde de guerriers qui en ont, eh bah c'est vrai. Tout fonctionne : les descriptions, les personnages et leurs relations, la magie assez malsaine (cela devient une habitude que j'apprécie particulièrement chez Jaworski) et ces coutumes ! Incroyables coutumes ! Bon je ne connais rien au monde des celtes mais je dois dire que je devrai me plonger dedans d'ici peu...De bout en bout, on sent que l'auteur maîtrise parfaitement son récit. Ses flashbacks sont à la limite de la perfection...Alors, en effet, on sent que ce tome n'est que l'introduction d'un récit plus vaste et que les mystères à élucider sont légion... Cependant on se dit qu'il n'y aura que trois tomes. La fin laisse pourtant présager d'une histoire gigantesque et moi, perso, je me demande pourquoi Jaworski ne se contente que d'une trilogie. Et pourquoi pas une saga épique de 10-11 tomes ? A mon avis il y avait matière à aller beaucoup plus loin... Enfin, je m'avance un peu, peut-être faut-il que je lise les deux autres tomes... Quoi ils ne sont pas sortis ? :DIl va falloir attendre ? Ok, alors j'attendrai ! Toi Bellovèse, où que tu ailles, avec ton frère et Sumarios, vous serez toujours les bienvenus à la maison !J'ai fait un petit rapprochement avec Le Royaume Blessé de Laurent Kloetzer et je crois ne pas m'être trop trompé...:)Ma note : 9/10

Placés, ça veut dire "vendus" ?

Tiens, 5000 n'avaient pas déjà été vendus ?Foradan : je suppose qu'en attendant les comptes, on parle de placés, vu qu'on ne sait pas lesquels sont vendus, lesquels sont en librairie ? :? (je suppute, je suppute)

6000 c'est pas mal mais c'est en voyant ce genre de chiffre que je me dis que la fantasy française a un sacré bout de chemin à parcourir...Enfin, quand la version poche arrivera cela devrait toucher beaucoup plus de monde, non ? Vu le niveau de l’œuvre, elle mériterait même une jolie trilogie au cinéma pour plus de visibilité

Je l'ai terminé il y a deux jours. Alors déjà : j'ai bien aimé. Comme ça c'est dit :PSeulement voilà, j'ai eu l'impression de lire une introduction de 300 pages. Le personnage principal me laisse un peu de marbre, le style, bien que très riche, me donne une sensation de ronronnement, l'intrigue en elle même ne m'émoustille pas plus que ça, je trouve qu'il ne se passe grand chose. Mais bon, il est vrai que le livre ne fait QUE 300 pages, deux fois moins que Gagner la Guerre. J'avais énormément aimé ce dernier, et probablement ai-je placé trop d'espoir sur ce Même pas mort.Cependant, il y a plusieurs éléments qui m'ont grandement plu : les changements d'époques sont superbement gérées, on ne s'y perd pas une seule fois. :)Le contexte, original et bien développé, l'âge du fer celtique, pour sur c'est riche, et assez présent au final dans l'imaginaire collectif occidental, mais on ne peut pas dire qu'il a été très exploité pour lui même. Toute ces us, coutumes, et surtout les superstitions nous sont présentés très naturellement, s'emboitent parfaitement, c'est fluide, enrichissant... puis au bout d'un moment ça devient redondant, et le ballet des têtes coupées finit par un peu m'agacer. Bon, c'est léger, je ne dis pas qu'à un moment l'envie m'a pris de lâcher le livre, ou que je me suis profondément ennuyé. C'est plus un petit désagrément sans grande conséquence, mais présent.Pour revenir au contexte, j'ai aussi beaucoup aimé le rapport au surnaturel, et je me demande si on peut bien qualifier Même pas mort de Fantasy. Le débat a peut-être était ouvert ailleurs, et dans ce cas mes excuses, mais je ne suis pas tombé dessus. Mais voilà, le fait que l'action se déroule clairement dans notre beau pays, et que tout ce qui nécessiterais l'intervention de la magie puisse être expliqué soit par ne font-ils pas tendre plutôt le genre vers du fantastique ? Le fantastique historique, ça existe ?Autre petit détail, je me suis fait piéger bêtement par le quatrième de couverture Donc un bon, voire un très bon, livre, très riche et bien travaillé, sur la forme comme le fond, un grand merci à M. JAWORSKI et au Moutons électriques, bien au dessus de la moyenne, mais pour autant pas exempt de petits défauts.