3
Même si j'aurai aimé retourner avec un roman dans l'univers du Vieux Royaume, ce nouveau projet me plaît beaucoup !De toute façon je pense que Jaworski aurait pu proposer une histoire de concierges qui se retrouvent autour d'une raclette et j'aurai dit amen ;)

5
Quelques autres déclarations pour vous allécher encore plus :
Je confirme bien que "Rois du Monde", qui était initialement un projet de roman, s'est transformé en trilogie.Les beaux esprits amateurs d'atticisme vont se lamenter : "Oh non ! Encore une trilogie ! Encore un accès de logorrhée fantasy !" Voici donc un modeste plaidoyer.Dès le départ, "Rois du Monde" était un récit articulé en trois parties. C'était consubstantiel au cadre, l'univers celtique archaïque, où le chiffre trois est sacré. Les trois volumes correspondront donc à ces trois livres prévus de longue date ; ils seront juste un peu plus fournis…Je suis bavard, je le confesse ; mais le récit s'est doublement nourri de ma documentation et du travail de translation romanesque. Quand j'ai suffisamment maîtrisé ma matière (jusqu'alors peu explorée, car le récit se déroule au cours du 1er âge du fer, des siècles avant nos premières sources écrites sur la civilisation celtique), je n'ai pas voulu remplir le récit par des exposés mal maquillés, mais intégrer dans l'action le plus naturellement possible les données historiques et mythologiques dont je disposais. Le monde y a gagné en densité, et le texte en volume.Si la trilogie formera bel et bien un (gros) roman, chaque volume possédera son sujet et son unité, et portera sur une période séparée de quelques années des deux autres.Le premier volume, "Même pas mort", est en cours d"achèvement. J'ai un canevas assez précis pour les deux suivants.
» Chaque partie possède une époque distincte :I. Même pas mort : Jeunesse et enfance de Bellovèse.II. Chasse royale : 10 ans après, une guerre celtique où le pouvoir de son oncle Ambigat, le haut roi biturige, est contesté par son fils et par les tribus vassales.III. La Grande Jument : deux ou trois ans après la guerre, la migration qui en résulte, pour pacifier la Celtique en la vidant d’une partie de ses turbulents héros. «

6
:coeur:Depuis le temps que j'attendais des news sur sa prochaine sortie littéraire !Je ne connais pas assez "l'univers celtique archaïque" pour aimer (ou pas) cette période, mais comme le disait si bien Almaarea, quand c'est du Jaworski, j'y vais les yeux fermés.Très heureuse que ce soit une trilogie, mais j'espère que chaque livre sera quand même bien fourni en pages pour ne pas être en manque en arrivant à la fin de "Même pas mort" :pEncore 1 an d'attente, c'est long ... Mais c'est pas comme si j'avais rien à lire entre temps !

8
Ce projet m'intéresse aussi grandement. Outre le talent indéniable de l'auteur pour les récits haletants qui se déroulent dans un monde très fouillé, la période proto celte est très peu étudiée par les auteurs de fantasy (Lawhead et Kerr sont plutôt dans la civilisation celte, postérieure; Celtika de Holdstock s'en approche plus ). Je suis impatient d'en apprendre plus sur cette période et cette trilogie. :)

9
voilà une bonne nouvelle !Pour ma part, étant archéologue, le premier Age du Fer, je le fouille ! alors je serai plus qu'heureux de lire du contenu étoffé sur cette période dont je perçois bien peu de vestiges conservés ! D'autant que je sais que Jaworski se documente bien. En plus, il évoque les Bituriges, mes voisins, moi qui suis Turon !J'aime cette période de l'histoire... un temps où l'on a tenter de nombreuses formes de sociétés... tout était possible alors... Je me rappelle avec plaisir la lecture du Chant D'Albion de Lawhead dont je ne saurai dire avec précision à quelle époque se déroulent les évènements !

10
Intéressant effectivement tout ça ! Même pour un Vénète ;)Vraiment très curieux de lire ce que cela va donner.
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

11
Raaaaaaahhhhh, Jaworksy va se lancer dans un roman se déroulant au Hallstatt (autre nom que l'on donne au premier âge du fer), je prend!!!L'intérêt de la période, c'est qu'on en sait pas grand chose. On connait la culture matérielle (naissance de l'art celtique), les principaux sites de concentration du pouvoir (des forteresses aristocratiques et des sépultures principalement concentrées en Allemagne de l'Ouest, Champagne et plus globalement en Europe centrale, au Nord des Alpes) , des données économiques, mais rien niveau évènementiel et aucun personnage connu de l'époque (de la civilisation celtique j'entend), du coup, ça lui laisse une marge de manoeuvre confortable.Pour ceux qui voudrait un avant goût de la période ( Wikipédia est pas hyper complet, mais ça donne une idée).http://fr.wikipedia.org/wiki/Civilisation_de_Hallstatt#De_-600_.C3.A0_-500Certains prétendent que l'Irlande de l'antiquité tardive et du haut Moyen Age aurait été très archaique par rapport au monde celte et qu'elle aurait présenté des éléments, notamment sociaux, comparables avec ce que l'on avait à la période de Hallstatt.
la période proto celte est très peu étudiée par les auteurs de fantasy (Lawhead et Kerr sont plutôt dans la civilisation celte, postérieure; Celtika de Holdstock s'en approche plus ).
Dès qu'un auteur de fantasy s'intéresse aux celtes, c'est systématiquement à la civilisation celtique tardive médiévale, qui se concentrait dans les Iles brittaniques, l'Irlande et dans une moindre mesure la Bretagne.Hors, la civilisation celtique est une civilisation antique. L'âge d'or des celtes, c'est la période des migrations, vers les IVème et IIIème siècles AVANT JC. C'est là que l'art celtique atteint son apogée, ainsi que l’extension des différents peuples.La période retenue par Jaworsky se situe juste avant.
Prochain cap, les Nordiques ?
Là, c'est bon, j'exulterais....

12
pfiuuu il faut attendre jusqu'à l'année prochaine ? :(je viens de finir Gagner la guerre (cette nuit, enfin au petit matin, je n'arrivais pas à décrocher :sifflote: )et de tous les livres fantasy francophones que j'ai lu, je pense que c'est le meilleur ! je suis un peu triste que le prochain livre ne revienne pas sur les evenements de Ciudalia, mais la plume de cet auteur est tellement belle que j'attends avec impatience ces prochains romans !

13
Chance ! Ayant eu un aperçu de la profondeur des recherches que déploie l'auteur dans ses premiers ouvrages, ça devrait être une vraie et belle découverte -scénaristique et hsitorique ! J'ose espérer que les personnages seront aussi puissants (dans le sens prenant, plutôt que "gros bill" bien sûr) que dans Gagner la guerre... :)

14
D'après une discussion avec l'auteur aux dernières Imaginales, il s'est intéressé à la civilisation Etrusque, qui a précédé celle des romains dans le bassin méditerranéen (en Italie, surtout) et qui est réputée pour ses poteries... mais dont on ignore à peu près tout le reste (langue, traditions, système juridique et militaire...), hormis de vagues références sur les dieux et les grands rois dans les textes latins...

16
Yksin a écrit :Reste à voir si sa trilogie de Rois du Monde saura se démarquer suffisamment des aventures de Benvenuto pour ne pas nous laisser un arrière goût de déjà-vu...
Au vu de ce qui a fuité sur ce projet, on est bien sur quelque chose de complètement différent.

17
C'est pas tant l'histoire qui m'inquiète concernant le "déjà-vu", parce qu'effectivement elle est bien différente de Gagner la Guerre. J'attends surtout de voir son style d'écriture. En gros je me demande si le nouveau héros, Bellovèse, ne ressemblera pas un peu trop à Benvenuto dans sa manière de s'exprimer... Le résumé ci-dessous me laisse justement penser que l'état d'esprit des deux persos sera assez proche (le genre de type revanchard qui en a chié pas mal et qui se fout pas mal de l'honneur et de la gloire)."Je m'appelle Bellovèse, fils de Sacrovèse, fils de Belinos.Pendant la guerre des Sangliers, mon oncle Ambigat a tué mon père. Entre beaux-frères, ce sont des choses qui arrivent. Surtout quand il s'agit de rois de tribus rivales… Ma mère, mon frère et moi, nous avons été exilés au fond du royaume biturige. Parce que nous étions de son sang, parce qu'il n'est guère glorieux de tuer des enfants, Ambigat nous a épargnés. Là-dessus, le temps a suivi son cours. Nous avons grandi. Alors mon oncle s'est souvenu de nous. Il a voulu régler ce vieux problème : mon frère et moi, il nous a envoyés guerroyer contre les Ambrones. Il misait sur notre témérité et notre inexpérience, ainsi que sur la vaillance des Ambrones. Il avait raison : dès le début des combats, nous nous sommes jetés au milieu du péril. Comme prévu, je suis tombé dans un fourré de lances.Mais il est arrivé un accident.Je ne suis pas mort."En tous cas, ça donne quand même vachement envie ! ;)

18
Dans ce passage en tout cas, je trouve que l'expression du personnage est bien différente de Benvenuto"Pendant la guerre des Sangliers, mon oncle Ambigat a fait la peau à mon pater. La routine familiale quoi. Surtout que les bonshommes étaient les patrons de leurs factions respectives. Genre rois tribaux… Ma mère, mon frère et moi, on a atterri au fond du royaume biturige. Et moi, je me suis réfugié dans la biture. Normal. Paraît qu'Ambigat nous a pas tué parce qu'on était de son sang. L'avait surtout pas les couilles de passer pour un tueur de gosses. Sauf que gamins, mon frère et moi, on l'a pas été longtemps. Aussi sec, il nous a envoyé au charbon. Tout inexpérimentés et couillons qu'on était, on devait guerroyer contre les Ambrones. Il voyait d'ici le topo : en moins de deux on se faisait charcler bien salement. Funérailles, biniou, picole et tristesse feinte.Et ça a bien failli arriver. Mais c'était pas un bon jour. Pour lui du moins. Je m'en suis tiré.Du coup, les prochains jours risquent de pas être bons non plus pour tonton."

20
Atanaheim a écrit :"Pendant la guerre des Sangliers, mon oncle Ambigat a fait la peau à mon pater. La routine familiale quoi. Surtout que les bonshommes étaient les patrons de leurs factions respectives. Genre rois tribaux… Ma mère, mon frère et moi, on a atterri au fond du royaume biturige. Et moi, je me suis réfugié dans la biture. Normal. Paraît qu'Ambigat nous a pas tué parce qu'on était de son sang. L'avait surtout pas les couilles de passer pour un tueur de gosses. Sauf que gamins, mon frère et moi, on l'a pas été longtemps. Aussi sec, il nous a envoyé au charbon. Tout inexpérimentés et couillons qu'on était, on devait guerroyer contre les Ambrones. Il voyait d'ici le topo : en moins de deux on se faisait charcler bien salement. Funérailles, biniou, picole et tristesse feinte.Et ça a bien failli arriver. Mais c'était pas un bon jour. Pour lui du moins. Je m'en suis tiré.Du coup, les prochains jours risquent de pas être bons non plus pour tonton."
:respect: